Le ministre des Affaires étrangères a explicitement exprimé, hier, son regret quant aux "graves entraves" que connaît le processus de décolonisation du Sahara Occidental. Le ministre des Affaires étrangères a explicitement exprimé, hier, son regret quant aux "graves entraves" que connaît le processus de décolonisation du Sahara Occidental. «Nous regrettons le fait qu'il subsiste, à ce jour, un certain nombre de situations où ce principe fondamental (l'autodétermination) se heurte à des obstacles et se trouve contrarié», a souligné M. Mourad Medelci dans une allocution prononcée à l'occasion de la célébration de la Journée des Nations unies. Une célébration qui coïncide avec le 65e anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte de cette organisation. «Cela est singulièrement le cas du Sahara Occidental dont le processus de décolonisation connaît de graves entraves en dépit des résolutions pertinentes des Nations unies qui consacrent le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il relevé. Alors que le monde célèbre cette année le 50e anniversaire de la Déclaration de l'Assemblée générale du 14 décembre 1960 sur «l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux», il importe de rappeler, estime le chef de la diplomatie algérienne, «l'impératif d'universalité du droit à l'autodétermination qui a permis à l'écrasante majorité des Etats membres de l'ONU d'acquérir leur indépendance». Il ne manque de relever à cet effet que l'ONU demeure «sans nul doute» le creuset où se traduisent et s'affinent les droits et les exigences de tous les peuples. M. Medelci a salué dans ce sens «les efforts considérables consentis au quotidien par les fonctionnaires des Nations unies et toutes les agences onusiennes en matière de préservation de la paix et de la promotion du développement socio-économique». «Pour ce qui est de notre région, je ne manquerai pas de saluer les efforts inlassables des agences de l'ONU, en particulier le Haut commissaire aux réfugiés et le Programme alimentaire mondial dans l'accompagnement du peuple sahraoui en vue de le soulager des contraintes que lui impose sa condition de réfugié», affirmera-t-il. Evoquant la coopération entre notre pays et les agences du système des Nations unie, M. Medelci a affirmé que celle-ci a atteint «un haut niveau de maturité». Il exprimera à cet effet sa "satisfaction" devant les résultats enregistrés et se disant confiant pour l'avenir. Accords de pêche entre l'ue et le Maroc Le Front Polisario appelle à leur annulation Le secrétariat national du Front Polisario a rendu public un communiqué dans lequel il a appelé l'Union européenne (UE) à « annuler » tous les accords de pêche conclus avec le Maroc et à procéder au « gel immédiat » du statut avancé accordé au Maroc. Le Front Polisario « appelle l'UE à annuler tous les accords de pêche conclus avec le Maroc, qui incluent les eaux territoriales du Sahara Occidental », a indiqué hier l'agence de presse sahraouie (SPS), citant un communiqué rendu public, samedi, au terme d'une réunion extraordinaire présidée par le Président, M. Mohamed Abdelaziz. Le secrétariat national a rappelé que l'arrivée dans des camps démunis à l'est d'El Ayoun occupée, de dizaines de milliers de déplacés sahraouis pour protester contre leurs mauvaises conditionséconomiques et sociales prouvent indéniablement que ces derniers «ne jouissent pas de leurs richesses naturelles que les autorités d'occupation marocaines continuent de piller». Il a, entre autres, appelé l'UE à «contribuer à une solution démocratique juste au conflit du Sahara Occidental et à ne pas créer de nouvelles complications et des difficultés devant cette solution». Le secrétariat national a, dans ce cadre, appelé l'UE à procéder au «gel immédiat» du statut avancé accordé au Maroc, «tant que ce pays persiste dans ses violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental, selon les rapports des instances et organisations internationales, dont le Haut commissariat des droits de l'Homme de l'ONU et le Parlement européen». «Nous regrettons le fait qu'il subsiste, à ce jour, un certain nombre de situations où ce principe fondamental (l'autodétermination) se heurte à des obstacles et se trouve contrarié», a souligné M. Mourad Medelci dans une allocution prononcée à l'occasion de la célébration de la Journée des Nations unies. Une célébration qui coïncide avec le 65e anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte de cette organisation. «Cela est singulièrement le cas du Sahara Occidental dont le processus de décolonisation connaît de graves entraves en dépit des résolutions pertinentes des Nations unies qui consacrent le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il relevé. Alors que le monde célèbre cette année le 50e anniversaire de la Déclaration de l'Assemblée générale du 14 décembre 1960 sur «l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux», il importe de rappeler, estime le chef de la diplomatie algérienne, «l'impératif d'universalité du droit à l'autodétermination qui a permis à l'écrasante majorité des Etats membres de l'ONU d'acquérir leur indépendance». Il ne manque de relever à cet effet que l'ONU demeure «sans nul doute» le creuset où se traduisent et s'affinent les droits et les exigences de tous les peuples. M. Medelci a salué dans ce sens «les efforts considérables consentis au quotidien par les fonctionnaires des Nations unies et toutes les agences onusiennes en matière de préservation de la paix et de la promotion du développement socio-économique». «Pour ce qui est de notre région, je ne manquerai pas de saluer les efforts inlassables des agences de l'ONU, en particulier le Haut commissaire aux réfugiés et le Programme alimentaire mondial dans l'accompagnement du peuple sahraoui en vue de le soulager des contraintes que lui impose sa condition de réfugié», affirmera-t-il. Evoquant la coopération entre notre pays et les agences du système des Nations unie, M. Medelci a affirmé que celle-ci a atteint «un haut niveau de maturité». Il exprimera à cet effet sa "satisfaction" devant les résultats enregistrés et se disant confiant pour l'avenir. Accords de pêche entre l'ue et le Maroc Le Front Polisario appelle à leur annulation Le secrétariat national du Front Polisario a rendu public un communiqué dans lequel il a appelé l'Union européenne (UE) à « annuler » tous les accords de pêche conclus avec le Maroc et à procéder au « gel immédiat » du statut avancé accordé au Maroc. Le Front Polisario « appelle l'UE à annuler tous les accords de pêche conclus avec le Maroc, qui incluent les eaux territoriales du Sahara Occidental », a indiqué hier l'agence de presse sahraouie (SPS), citant un communiqué rendu public, samedi, au terme d'une réunion extraordinaire présidée par le Président, M. Mohamed Abdelaziz. Le secrétariat national a rappelé que l'arrivée dans des camps démunis à l'est d'El Ayoun occupée, de dizaines de milliers de déplacés sahraouis pour protester contre leurs mauvaises conditionséconomiques et sociales prouvent indéniablement que ces derniers «ne jouissent pas de leurs richesses naturelles que les autorités d'occupation marocaines continuent de piller». Il a, entre autres, appelé l'UE à «contribuer à une solution démocratique juste au conflit du Sahara Occidental et à ne pas créer de nouvelles complications et des difficultés devant cette solution». Le secrétariat national a, dans ce cadre, appelé l'UE à procéder au «gel immédiat» du statut avancé accordé au Maroc, «tant que ce pays persiste dans ses violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental, selon les rapports des instances et organisations internationales, dont le Haut commissariat des droits de l'Homme de l'ONU et le Parlement européen».