La première audience de la troisième session du tribunal criminel de Blida a débuté hier par une condamnation à mort requise par le ministère public et confirmée par le tribunal. La genèse de l'affaire remonte au 8 juillet de l'année 2008 lorsque F. Mouloud, 42 ans, mécanicien à Bab el Oued (Alger), invita à bord de son véhicule sa compagne S. Nacéra 30 ans avant de lui porter plusieurs coups et l'enterrer vivante non loin de Staouéli. Tout au long de l'audition, le président du tribunal, M. Antar Menouar, a tenté de connaître le mobile pour lequel l'inculpé a été amené à porter plusieurs coups à la victime avant de l'enterrer alors qu'elle respirait encore, celui-ci affirma qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. Selon lui, sa compagne le trompait avec des tiers alors qu'elle avait un enfant de lui et qu'il envisageait de se marier avec elle. L'avis de M. Mohamed Boukhatem, représentant le ministère public était tout autre. Il dira à cet effet, que cette affaire nous replonge dans l'époque d'avant l'avènement de l'Islam où, par ignorance, la femelle était enterrée vivante. D'ailleurs, il insista dans son réquisitoire sur le fait que malgré les nombreux coups reçus à la tête, la victime est demeurée vivante, car elle n'est morte que par asphyxie en absorbant une quantité de sable et de gravats. Puis il requit la peine capitale vu la gravité du geste. De son côté, l'avocat de la défense à tenté de minimiser l'acte de son client tout en soulignant le bénéfice des circonstances atténuantes pour son client. Après délibérations, le tribunal a suivi le ministère public, condamnant l'accusé à la peine capitale. Il est à souligner que cette session, qui se poursuivra jusqu'au 7 février 2011, est la plus longue de l'histoire de ce tribunal. Selon le premier procureur adjoint chargé de la communication, 215 affaires sont inscrites au rôle concernant 497 inculpés dont 215 prévenus. La première audience de la troisième session du tribunal criminel de Blida a débuté hier par une condamnation à mort requise par le ministère public et confirmée par le tribunal. La genèse de l'affaire remonte au 8 juillet de l'année 2008 lorsque F. Mouloud, 42 ans, mécanicien à Bab el Oued (Alger), invita à bord de son véhicule sa compagne S. Nacéra 30 ans avant de lui porter plusieurs coups et l'enterrer vivante non loin de Staouéli. Tout au long de l'audition, le président du tribunal, M. Antar Menouar, a tenté de connaître le mobile pour lequel l'inculpé a été amené à porter plusieurs coups à la victime avant de l'enterrer alors qu'elle respirait encore, celui-ci affirma qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. Selon lui, sa compagne le trompait avec des tiers alors qu'elle avait un enfant de lui et qu'il envisageait de se marier avec elle. L'avis de M. Mohamed Boukhatem, représentant le ministère public était tout autre. Il dira à cet effet, que cette affaire nous replonge dans l'époque d'avant l'avènement de l'Islam où, par ignorance, la femelle était enterrée vivante. D'ailleurs, il insista dans son réquisitoire sur le fait que malgré les nombreux coups reçus à la tête, la victime est demeurée vivante, car elle n'est morte que par asphyxie en absorbant une quantité de sable et de gravats. Puis il requit la peine capitale vu la gravité du geste. De son côté, l'avocat de la défense à tenté de minimiser l'acte de son client tout en soulignant le bénéfice des circonstances atténuantes pour son client. Après délibérations, le tribunal a suivi le ministère public, condamnant l'accusé à la peine capitale. Il est à souligner que cette session, qui se poursuivra jusqu'au 7 février 2011, est la plus longue de l'histoire de ce tribunal. Selon le premier procureur adjoint chargé de la communication, 215 affaires sont inscrites au rôle concernant 497 inculpés dont 215 prévenus.