Le FMI prévoit une évolution favorable de la majorité des indicateurs économiques de l'Algérie pour 2010 et 2011 à l'exception du solde budgétaire qui demeurera négatif. Le FMI prévoit une évolution favorable de la majorité des indicateurs économiques de l'Algérie pour 2010 et 2011 à l'exception du solde budgétaire qui demeurera négatif. Le PIB nominal du pays devra augmenter à 159 milliards de dollars en 2010 (contre 139,8 milliards de dollars en 2009) pour s'accroître encore à 171,6 milliards de dollars en 2011, souligne le FMI dans son rapport publié dimanche sur les perspectives économiques de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), rapporte l'APS. Sur les 12 pays exportateurs de pétrole de la région, l'Algérie vient en quatrième position en terme de PIB nominal, devancée par l'Arabie saoudite (434,4 milliards de dollars), l'Iran (337,9 milliards de dollars) et les Emirats arabes unis (239,6 milliards de dollars). Quant au taux de croissance du pays, il devrait s'établir à 3,8% en 2010 et à 4% en 2011 contre 2,4% en 2009. Concernant la dette extérieure brute, les statistiques du FMI montrent que l'Algérie est, de loin, la moins endettée de la région avec une dette extérieure représentant seulement 2,9% du PIB en 2010 avant de décroître encore à 2,2% du PIB en 2011 contre 34,1% sur la période 2000-2005. Les autres pays de la région les moins endettés sont l'Iran (5,6% du PIB) et la Libye (7,2%) alors que les Etats les plus lourdement endettés sont le Bahreïn (139,6% du PIB) et le Qatar (80,6%). Par ailleurs, le FMI indique que l'inflation de l'Algérie suit une tendance baissière pour s'établir à 5,5% en 2010 et à 5,2% en 2011 contre 5,7% en 2009. Le solde des transactions extérieures courantes du pays demeurera positif puisqu'il devra se chiffrer à +3,4% du PIB en 2010 pour un montant de 5,4 milliards de dollars et à +3,6% en 2011 pour 6,2 milliards de dollars (contre +0,3% en 2009 avec 0,4 milliard de dollars). Abordant le commerce extérieur, le FMI table sur des exportations algériennes de 61,8 milliards de dollars sur l'année 2010 et des importations de 54 milliards de dollars, soit un excèdent commercial de 7,8 milliards de dollars pour l'exercice en cours. Pour 2011, l'institution de Bretton Woods prévoit pour l'Algérie des exportations encore en hausse avec 67,1 milliards de dollars et des importations de 57,6 milliards de dollars, donnant un excèdent commercial de 9,5 milliards de dollars. Cependant, le FMI note que le solde budgétaire du pays devrait être négatif avec -9,9% du PIB en 2010 avant de diminuer légèrement à -8,4% en 2011 (contre -6,7% en 2009). Dans son analyse globale de la région MENA, le FMI relève une amélioration manifeste dans les pays exportateurs de pétrole de la région (Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Libye, Koweït, Oman, Qatar, Soudan et Yémen) où l'activité économique augmente considérablement. Du fait du rebond de la demande mondiale, la production de pétrole brut des pays du MENA devrait passer à 25 millions de barils par jour en 2010 et à 26 millions de barils par jour en 2011, pronostique-t-il. En conséquence, la croissance du PIB pétrolier s'établira à 3,5% en 2010 et à 4,3% en 2011. La montée des cours du pétrole en 2010 et celle prévue en 2011 entraîne aussi un redressement marqué des soldes extérieurs. L'excédent courant combiné de ces pays devrait augmenter d'environ 80 milliards de dollars sur la base des prévisions actuelles des cours du pétrole. Cependant, le rapport prévoit une activité hors pétrole moins robuste, qui ne progressera que de 1% entre 2009 et 2011. Dans la plupart des pays exportateurs de pétrole de MENA, ''la croissance hors pétrole continue de dépendre de politiques budgétaires de soutien, car le financement privé et le crédit restent déprimés'', note-t-il. Le FMI constate que contrairement à ce qui se passe dans d'autres régions (Asie et Amérique latine), les entrées de capitaux ne se sont redressées que faiblement jusqu'à présent dans ces pays exportateurs de pétrole. Pour ce qui est de l'avenir, le rapport souligne qu'étant donné le redressement de la région, les gouvernements devraient concentrer davantage leurs efforts sur l'objectif à moyen terme qui consiste à faciliter la diversification de l'économie et à réduire la dépendance du budget et de l'économie à l'égard des hydrocarbures. Etant donné le raffermissement de la croissance, les gouvernements des pays de la région s'emploient de nouveau à consolider leurs finances publiques, note le rapport, ajoutant que ''les pays de la région qui disposent d'une marge de manœuvre budgétaire devraient maintenir une politique budgétaire expansionniste jusqu'à la fin de 2011''. D'autres pays, tels que l'Iran, le Soudan et le Yémen, qui ont peu de marge de manœuvre budgétaire, commencent à retirer à juste titre l'impulsion budgétaire et à réduire leur déficit, observe le FMI. Pour les pays exportateurs de pétrole de la région MENA, préconise-t-il, ''il sera essentiel de rehausser la compétitivité afin d'accélérer la croissance, de créer plus d'emplois et de profiter pleinement de la mondialisation''. Le PIB nominal du pays devra augmenter à 159 milliards de dollars en 2010 (contre 139,8 milliards de dollars en 2009) pour s'accroître encore à 171,6 milliards de dollars en 2011, souligne le FMI dans son rapport publié dimanche sur les perspectives économiques de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), rapporte l'APS. Sur les 12 pays exportateurs de pétrole de la région, l'Algérie vient en quatrième position en terme de PIB nominal, devancée par l'Arabie saoudite (434,4 milliards de dollars), l'Iran (337,9 milliards de dollars) et les Emirats arabes unis (239,6 milliards de dollars). Quant au taux de croissance du pays, il devrait s'établir à 3,8% en 2010 et à 4% en 2011 contre 2,4% en 2009. Concernant la dette extérieure brute, les statistiques du FMI montrent que l'Algérie est, de loin, la moins endettée de la région avec une dette extérieure représentant seulement 2,9% du PIB en 2010 avant de décroître encore à 2,2% du PIB en 2011 contre 34,1% sur la période 2000-2005. Les autres pays de la région les moins endettés sont l'Iran (5,6% du PIB) et la Libye (7,2%) alors que les Etats les plus lourdement endettés sont le Bahreïn (139,6% du PIB) et le Qatar (80,6%). Par ailleurs, le FMI indique que l'inflation de l'Algérie suit une tendance baissière pour s'établir à 5,5% en 2010 et à 5,2% en 2011 contre 5,7% en 2009. Le solde des transactions extérieures courantes du pays demeurera positif puisqu'il devra se chiffrer à +3,4% du PIB en 2010 pour un montant de 5,4 milliards de dollars et à +3,6% en 2011 pour 6,2 milliards de dollars (contre +0,3% en 2009 avec 0,4 milliard de dollars). Abordant le commerce extérieur, le FMI table sur des exportations algériennes de 61,8 milliards de dollars sur l'année 2010 et des importations de 54 milliards de dollars, soit un excèdent commercial de 7,8 milliards de dollars pour l'exercice en cours. Pour 2011, l'institution de Bretton Woods prévoit pour l'Algérie des exportations encore en hausse avec 67,1 milliards de dollars et des importations de 57,6 milliards de dollars, donnant un excèdent commercial de 9,5 milliards de dollars. Cependant, le FMI note que le solde budgétaire du pays devrait être négatif avec -9,9% du PIB en 2010 avant de diminuer légèrement à -8,4% en 2011 (contre -6,7% en 2009). Dans son analyse globale de la région MENA, le FMI relève une amélioration manifeste dans les pays exportateurs de pétrole de la région (Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Libye, Koweït, Oman, Qatar, Soudan et Yémen) où l'activité économique augmente considérablement. Du fait du rebond de la demande mondiale, la production de pétrole brut des pays du MENA devrait passer à 25 millions de barils par jour en 2010 et à 26 millions de barils par jour en 2011, pronostique-t-il. En conséquence, la croissance du PIB pétrolier s'établira à 3,5% en 2010 et à 4,3% en 2011. La montée des cours du pétrole en 2010 et celle prévue en 2011 entraîne aussi un redressement marqué des soldes extérieurs. L'excédent courant combiné de ces pays devrait augmenter d'environ 80 milliards de dollars sur la base des prévisions actuelles des cours du pétrole. Cependant, le rapport prévoit une activité hors pétrole moins robuste, qui ne progressera que de 1% entre 2009 et 2011. Dans la plupart des pays exportateurs de pétrole de MENA, ''la croissance hors pétrole continue de dépendre de politiques budgétaires de soutien, car le financement privé et le crédit restent déprimés'', note-t-il. Le FMI constate que contrairement à ce qui se passe dans d'autres régions (Asie et Amérique latine), les entrées de capitaux ne se sont redressées que faiblement jusqu'à présent dans ces pays exportateurs de pétrole. Pour ce qui est de l'avenir, le rapport souligne qu'étant donné le redressement de la région, les gouvernements devraient concentrer davantage leurs efforts sur l'objectif à moyen terme qui consiste à faciliter la diversification de l'économie et à réduire la dépendance du budget et de l'économie à l'égard des hydrocarbures. Etant donné le raffermissement de la croissance, les gouvernements des pays de la région s'emploient de nouveau à consolider leurs finances publiques, note le rapport, ajoutant que ''les pays de la région qui disposent d'une marge de manœuvre budgétaire devraient maintenir une politique budgétaire expansionniste jusqu'à la fin de 2011''. D'autres pays, tels que l'Iran, le Soudan et le Yémen, qui ont peu de marge de manœuvre budgétaire, commencent à retirer à juste titre l'impulsion budgétaire et à réduire leur déficit, observe le FMI. Pour les pays exportateurs de pétrole de la région MENA, préconise-t-il, ''il sera essentiel de rehausser la compétitivité afin d'accélérer la croissance, de créer plus d'emplois et de profiter pleinement de la mondialisation''.