Les pays arabes du Golfe devraient poursuivre en 2010 et 2011 leur politique de relance budgétaire au moment où la hausse du prix du pétrole atténue la pression fiscale, estime le Fonds monétaire international (FMI). "Là où il est possible de le faire, notamment dans le CCG (Conseil de coopération du Golfe) ... la politique budgétaire doit rester à la relance", a souligné le FMI dans son rapport trimestriel sur les perspectives de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) publié hier, à Dubaï. "Au-delà de 2011, la plupart des pays doivent s'orienter vers la consolidation après s'être attaqués à leurs défis à moyen terme", a ajouté l'institution financière internationale. Les équilibres budgétaires doivent s'améliorer avec la reprise des secteurs pétrolier et non pétrolier, a-t-elle estimé. "Pour le CCG, l'amélioration est de taille, elle sera de presque 7 points du PIB entre 2009 et 2011", précise le FMI. Des pays du CCG, formé de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, d'Oman, du Qatar et du Koweït, ont été capables d'augmenter leurs dépenses budgétaires pendant la crise financière grâce à une "dette maîtrisée et à des réserves accumulées" avant la crise, relève le FMI. Mais l'institution a noté que même les pays sans pression fiscale doivent consolider leurs finances après 2011, estimant que la dépendance par rapport au pétrole met en danger les équilibres budgétaires. Elle recommande à cet effet de prendre des mesures fiscales pour réorienter les dépenses, rationaliser les compensations à la consommation de l'énergie et diversifier les revenus. Début octobre, le FMI a prédit une forte croissance dans les pays du Golfe grâce au renchérissement des prix du pétrole, précisant, notamment, que le Qatar, pays gazier, devrait avoir 16% de croissance en 2010 et 18,6% en 2011, contre 8,6% en 2009. La croissance saoudienne devrait être de 3,4% en 2010 et de 4,5% en 2011 contre seulement 0,6%, selon le FMI. Aux Emirats, ce taux devrait être de 2,4% cette année et de 3,2% en 2011 après une croissance négative de 2,5% en 2009. Les pays arabes du Golfe devraient poursuivre en 2010 et 2011 leur politique de relance budgétaire au moment où la hausse du prix du pétrole atténue la pression fiscale, estime le Fonds monétaire international (FMI). "Là où il est possible de le faire, notamment dans le CCG (Conseil de coopération du Golfe) ... la politique budgétaire doit rester à la relance", a souligné le FMI dans son rapport trimestriel sur les perspectives de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) publié hier, à Dubaï. "Au-delà de 2011, la plupart des pays doivent s'orienter vers la consolidation après s'être attaqués à leurs défis à moyen terme", a ajouté l'institution financière internationale. Les équilibres budgétaires doivent s'améliorer avec la reprise des secteurs pétrolier et non pétrolier, a-t-elle estimé. "Pour le CCG, l'amélioration est de taille, elle sera de presque 7 points du PIB entre 2009 et 2011", précise le FMI. Des pays du CCG, formé de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, d'Oman, du Qatar et du Koweït, ont été capables d'augmenter leurs dépenses budgétaires pendant la crise financière grâce à une "dette maîtrisée et à des réserves accumulées" avant la crise, relève le FMI. Mais l'institution a noté que même les pays sans pression fiscale doivent consolider leurs finances après 2011, estimant que la dépendance par rapport au pétrole met en danger les équilibres budgétaires. Elle recommande à cet effet de prendre des mesures fiscales pour réorienter les dépenses, rationaliser les compensations à la consommation de l'énergie et diversifier les revenus. Début octobre, le FMI a prédit une forte croissance dans les pays du Golfe grâce au renchérissement des prix du pétrole, précisant, notamment, que le Qatar, pays gazier, devrait avoir 16% de croissance en 2010 et 18,6% en 2011, contre 8,6% en 2009. La croissance saoudienne devrait être de 3,4% en 2010 et de 4,5% en 2011 contre seulement 0,6%, selon le FMI. Aux Emirats, ce taux devrait être de 2,4% cette année et de 3,2% en 2011 après une croissance négative de 2,5% en 2009.