Le ministre a rappelé «les efforts déployés par l'Algérie depuis des mois » au Sahel, assurant qu'«aujourd'hui, la région détient des mécanismes et des potentialités qui sont utilisés pour la maîtrise de la situation et l'éradication du terrorisme». Le ministre a rappelé «les efforts déployés par l'Algérie depuis des mois » au Sahel, assurant qu'«aujourd'hui, la région détient des mécanismes et des potentialités qui sont utilisés pour la maîtrise de la situation et l'éradication du terrorisme». «Notre responsabilité dépasse de loin la lutte antiterroriste dans la région du Sahel. Elle englobe, aussi, le développement global dans cette région qui reste un objectif noble", a déclaré, hier, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à la presse en marge des travaux du Forum sur la pensée arabe. Pour le chef de la diplomatie algérienne, « avant d'évoquer l'intervention de certains pays qui s'intéressent à la région, il est plus opportun de parler des efforts consentis par les pays du Sahel, eux-mêmes, pour prendre en main leur destin », a-t-il affirmé, en réponse à une question sur l'intervention étrangère dans le Sahel confronté au terrorisme. Le ministre a rappelé «les efforts déployés par l'Algérie depuis des mois » au Sahel, assurant qu' «aujourd'hui, la région détient des mécanismes et des potentialités qui sont utilisés pour la maîtrise de la situation et l'éradication du terrorisme». L'affaire des sept otages, cinq Français, un Togolais et un Malgache, qui ont été enlevés mi-septembre au Niger par la branche maghrébine d'Al-Qaïda et qui sont toujours aux mains de leurs ravisseurs dans le Sahel, suscite l'inquiétude des pays occidentaux qui multiplent les réunions regroupant de nombreux pays africains et européens pour étudier les moyens d'apporter une aide aux pays du Sahel confrontés au phénomène du terrorisme. En toile de fond, il reste que les débats lancés tournent autour de la pertinence de l'envoi de soldats européens dans la région. Pas plus tard que mercredi dernier s'est tenue la réunion du Groupe d‘action contre le terrorisme (GACT), à Bamako. Hier, c'était au tour des pays de l'Union européenne de se réunir pour la première fois au plus haut niveau, le Conseil des ministres des Affaires étrangères, à Luxembourg pour étudier les moyens d'apporter une aide aux pays du Sahel confrontés au terrorisme d'Al-Qaïda au Maghreb. Ils « vont examiner diverses options possibles sur le rôle que peut jouer l'UE afin d'aider à stabiliser la région » composée notamment du Niger, de la Mauritanie et du Mali, selon une source diplomatique. « Ce rôle pourrait combiner la politique étrangère de l'UE, sa politique de sécurité et ses outils d'aide au développement dans le cadre d'une approche cohérente », ajoute-t-elle, estimant qu' «à terme, parmi les idées concrètes possibles, figurent l'envoi d'une mission d'instructeurs pour aider à la formation de douaniers ou de forces de police dans les pays concernés, ou encore l'envoi d'experts pour améliorer le fonctionnement des administrations locales et du système judiciaire. Cependant le diplomate est sûr d'une chose, «il n'est en aucun question d'envoyer des soldats européens sur place». Il est évident que la question de l'envoi des soldats européens dans la région du Sahel est rejetée par les autorités et la classe politique algériennes. La réunion du Groupe d'action contre le terrorisme (GACT), du mercredi dernier à Bamako a suscité l‘inquiétude du RND. « C‘est de l'ingérence dans les affaires internes des pays de la région » a dénoncé le représentant du RND, membre du Conseil national et vice-président de l‘Assemblée populaire nationale (APN), Chihab Seddik. Intervenant ce jour là, sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, le représentant du parti de Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et Premier ministre a affirmé que « les pays de la région du Sahel peuvent se mobiliser pour combattre le terrorisme ». «Notre responsabilité dépasse de loin la lutte antiterroriste dans la région du Sahel. Elle englobe, aussi, le développement global dans cette région qui reste un objectif noble", a déclaré, hier, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, à la presse en marge des travaux du Forum sur la pensée arabe. Pour le chef de la diplomatie algérienne, « avant d'évoquer l'intervention de certains pays qui s'intéressent à la région, il est plus opportun de parler des efforts consentis par les pays du Sahel, eux-mêmes, pour prendre en main leur destin », a-t-il affirmé, en réponse à une question sur l'intervention étrangère dans le Sahel confronté au terrorisme. Le ministre a rappelé «les efforts déployés par l'Algérie depuis des mois » au Sahel, assurant qu' «aujourd'hui, la région détient des mécanismes et des potentialités qui sont utilisés pour la maîtrise de la situation et l'éradication du terrorisme». L'affaire des sept otages, cinq Français, un Togolais et un Malgache, qui ont été enlevés mi-septembre au Niger par la branche maghrébine d'Al-Qaïda et qui sont toujours aux mains de leurs ravisseurs dans le Sahel, suscite l'inquiétude des pays occidentaux qui multiplent les réunions regroupant de nombreux pays africains et européens pour étudier les moyens d'apporter une aide aux pays du Sahel confrontés au phénomène du terrorisme. En toile de fond, il reste que les débats lancés tournent autour de la pertinence de l'envoi de soldats européens dans la région. Pas plus tard que mercredi dernier s'est tenue la réunion du Groupe d‘action contre le terrorisme (GACT), à Bamako. Hier, c'était au tour des pays de l'Union européenne de se réunir pour la première fois au plus haut niveau, le Conseil des ministres des Affaires étrangères, à Luxembourg pour étudier les moyens d'apporter une aide aux pays du Sahel confrontés au terrorisme d'Al-Qaïda au Maghreb. Ils « vont examiner diverses options possibles sur le rôle que peut jouer l'UE afin d'aider à stabiliser la région » composée notamment du Niger, de la Mauritanie et du Mali, selon une source diplomatique. « Ce rôle pourrait combiner la politique étrangère de l'UE, sa politique de sécurité et ses outils d'aide au développement dans le cadre d'une approche cohérente », ajoute-t-elle, estimant qu' «à terme, parmi les idées concrètes possibles, figurent l'envoi d'une mission d'instructeurs pour aider à la formation de douaniers ou de forces de police dans les pays concernés, ou encore l'envoi d'experts pour améliorer le fonctionnement des administrations locales et du système judiciaire. Cependant le diplomate est sûr d'une chose, «il n'est en aucun question d'envoyer des soldats européens sur place». Il est évident que la question de l'envoi des soldats européens dans la région du Sahel est rejetée par les autorités et la classe politique algériennes. La réunion du Groupe d'action contre le terrorisme (GACT), du mercredi dernier à Bamako a suscité l‘inquiétude du RND. « C‘est de l'ingérence dans les affaires internes des pays de la région » a dénoncé le représentant du RND, membre du Conseil national et vice-président de l‘Assemblée populaire nationale (APN), Chihab Seddik. Intervenant ce jour là, sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, le représentant du parti de Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et Premier ministre a affirmé que « les pays de la région du Sahel peuvent se mobiliser pour combattre le terrorisme ».