Une étude de gastro-entérologues américains a constaté que les hommes atteints d'un cancer de la prostate avaient une prévalence nettement plus grande de tumeurs précancéreux du côlon. "Les cancers du côlon et de la prostate comptent parmi les deux cancers les plus fréquents chez les hommes", relève le Dr Ognian Pomakov, professeur adjoint à la faculté de médecine de l'Université de Buffalo (New York, nord-est), un des co-auteurs de cette recherche. "Mais aucune étude clinique n'avait été faite jusqu'alors pour déterminer la prévalence des polypes précancéreux du côlon chez des hommes souffrant d'un cancer de la prostate", a-t-il ajouté. "Notre recherche est la première à montrer que des hommes avec un cancer de la prostate ont un risque plus grand de développer également un cancer du côlon, ce qui rend encore plus important pour ces sujets de faire une colonoscopie régulièrement", indique le médecin. Les chercheurs ont analysé les résultats de l'étude qui a porté sur 2.011 hommes et comparé ceux de 188 patients souffrant d'un cancer de la prostate avec d'autres participants de l'étude en bonne santé ayant servi de groupe témoin. Ils ont constaté que les hommes atteints d'un cancer de la prostate avaient une prévalence nettement plus grande de polypes précancéreux du côlon (48% contre 30,8% chez les autres). L'étude indique aussi que 15,4% des hommes atteints d'un cancer de la prostate avaient des adénomes (tumeurs bénignes) avancés dans le côlon contre 10% des participants sains. "Des recherches plus étendues (...) pourraient déterminer si pour des patients atteints d'un cancer de la prostate, des colonoscopies doivent être faites avant 50 ans, âge actuellement recommandé à partir duquel tous les hommes doivent subir cet examen préventif, y compris ceux ayant eu ou souffrant encore d'une tumeur cancéreuse à la prostate", écrivent les auteurs de cette communication. Près de 218 mille nouveaux cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués en 2010 aux Etats-Unis et environ 32.000 décès en ont résulté, selon l'Institut national américain du cancer (NCI). Une étude de gastro-entérologues américains a constaté que les hommes atteints d'un cancer de la prostate avaient une prévalence nettement plus grande de tumeurs précancéreux du côlon. "Les cancers du côlon et de la prostate comptent parmi les deux cancers les plus fréquents chez les hommes", relève le Dr Ognian Pomakov, professeur adjoint à la faculté de médecine de l'Université de Buffalo (New York, nord-est), un des co-auteurs de cette recherche. "Mais aucune étude clinique n'avait été faite jusqu'alors pour déterminer la prévalence des polypes précancéreux du côlon chez des hommes souffrant d'un cancer de la prostate", a-t-il ajouté. "Notre recherche est la première à montrer que des hommes avec un cancer de la prostate ont un risque plus grand de développer également un cancer du côlon, ce qui rend encore plus important pour ces sujets de faire une colonoscopie régulièrement", indique le médecin. Les chercheurs ont analysé les résultats de l'étude qui a porté sur 2.011 hommes et comparé ceux de 188 patients souffrant d'un cancer de la prostate avec d'autres participants de l'étude en bonne santé ayant servi de groupe témoin. Ils ont constaté que les hommes atteints d'un cancer de la prostate avaient une prévalence nettement plus grande de polypes précancéreux du côlon (48% contre 30,8% chez les autres). L'étude indique aussi que 15,4% des hommes atteints d'un cancer de la prostate avaient des adénomes (tumeurs bénignes) avancés dans le côlon contre 10% des participants sains. "Des recherches plus étendues (...) pourraient déterminer si pour des patients atteints d'un cancer de la prostate, des colonoscopies doivent être faites avant 50 ans, âge actuellement recommandé à partir duquel tous les hommes doivent subir cet examen préventif, y compris ceux ayant eu ou souffrant encore d'une tumeur cancéreuse à la prostate", écrivent les auteurs de cette communication. Près de 218 mille nouveaux cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués en 2010 aux Etats-Unis et environ 32.000 décès en ont résulté, selon l'Institut national américain du cancer (NCI).