L'Indonésie se mobilisait mercredi pour faire face à deux violentes catastrophes naturelles, un tsunami et l'éruption de son volcan le plus actif, qui ont fait au moins 150 morts et quelque 400 disparus. Les opérations de secours sont particulièrement difficiles à organiser dans les îles de l'océan Indien frappées lundi soir par un séisme de magnitude 7,7 suivi par un puissant tsunami. Des vagues de trois mètres, formant «un mur d'eau blanchâtre d'écume» ont dévasté des villages côtiers de l'archipel des Mentawaï, au large de l'île de Sumatra. Sur l'île de Pagai du sud, près de 200 maisons et des écoles ont été détruites, ainsi qu'un complexe touristique. «Les corps des nombreux pêcheurs partis en mer avant le tsunami ont été retrouvés sur les plages» rapporte le journal Libération, a témoigné En revanche, neuf touristes australiens, qui n'avaient pas donné signe de vie depuis le tsunami, ont été localisés sains et saufs à bord de leur bateau. Malgré leur isolement, les Mentawaï, des îles à la végétation luxuriante et aux plages sauvages, attirent de nombreux surfeurs grâce à ses vagues qui rivalisent avec celles d'Hawaï. Les experts avaient mis en garde contre le risque élevé d'un séisme dans cet archipel située dans une zone de subduction entre les plaques tectoniques indo-australienne et eurasienne. Les craquements de cette faille ont déjà provoqué le tsunami catastrophique du 26 décembre 2004, qui avait fait plus de 220.000 autour de l'océan Indien. L'alerte reste élevée A quelque 2.000 kilomètres à l'est, dans le centre de l'île de Java, l'alerte restait élevée mercredi autour du volcan Merapi, «la montagne de feu» en javanais, qui est entré en éruption dix fois mardi.Les nuages de cendres et les nuées ardentes, qui se sont élevées à 1,5 km de haut, ont tué «au moins 25 personnes», selon Banu Hermawan, porte-parole de l'hôpital Sardjito à Yogyakarta, la grande ville située à 25 km du cratère. Parmi les victimes figure l'homme qui personnalise le volcan aux yeux des Indonésiens, Mbah Marijan, «le gardien spirituel» du Merapi, considéré comme une montagne sacrée par les Javanais. Marijan, âgé d'environ 80 ans, a été découvert dans sa maison brûlée, à environ 4 km du cratère,selon un témoin du désastre cité par le journal. Un journaliste, deux sauveteurs et un bébé de trois mois ont également péri. «Les autorités avaient ordonné lundi l'évacuation de 19.000 personnes habitant sur les pentes, mais de nombreux hommes ont refusé de quitter les lieux pour s'occuper de leurs bêtes ou des cultures. Au total, plus d'un million de personnes vivent sous la menace d'une explosion du dôme de lave du Merapi, des nuées ardentes et des lahars (coulées de boues). L'Indonésie se mobilisait mercredi pour faire face à deux violentes catastrophes naturelles, un tsunami et l'éruption de son volcan le plus actif, qui ont fait au moins 150 morts et quelque 400 disparus. Les opérations de secours sont particulièrement difficiles à organiser dans les îles de l'océan Indien frappées lundi soir par un séisme de magnitude 7,7 suivi par un puissant tsunami. Des vagues de trois mètres, formant «un mur d'eau blanchâtre d'écume» ont dévasté des villages côtiers de l'archipel des Mentawaï, au large de l'île de Sumatra. Sur l'île de Pagai du sud, près de 200 maisons et des écoles ont été détruites, ainsi qu'un complexe touristique. «Les corps des nombreux pêcheurs partis en mer avant le tsunami ont été retrouvés sur les plages» rapporte le journal Libération, a témoigné En revanche, neuf touristes australiens, qui n'avaient pas donné signe de vie depuis le tsunami, ont été localisés sains et saufs à bord de leur bateau. Malgré leur isolement, les Mentawaï, des îles à la végétation luxuriante et aux plages sauvages, attirent de nombreux surfeurs grâce à ses vagues qui rivalisent avec celles d'Hawaï. Les experts avaient mis en garde contre le risque élevé d'un séisme dans cet archipel située dans une zone de subduction entre les plaques tectoniques indo-australienne et eurasienne. Les craquements de cette faille ont déjà provoqué le tsunami catastrophique du 26 décembre 2004, qui avait fait plus de 220.000 autour de l'océan Indien. L'alerte reste élevée A quelque 2.000 kilomètres à l'est, dans le centre de l'île de Java, l'alerte restait élevée mercredi autour du volcan Merapi, «la montagne de feu» en javanais, qui est entré en éruption dix fois mardi.Les nuages de cendres et les nuées ardentes, qui se sont élevées à 1,5 km de haut, ont tué «au moins 25 personnes», selon Banu Hermawan, porte-parole de l'hôpital Sardjito à Yogyakarta, la grande ville située à 25 km du cratère. Parmi les victimes figure l'homme qui personnalise le volcan aux yeux des Indonésiens, Mbah Marijan, «le gardien spirituel» du Merapi, considéré comme une montagne sacrée par les Javanais. Marijan, âgé d'environ 80 ans, a été découvert dans sa maison brûlée, à environ 4 km du cratère,selon un témoin du désastre cité par le journal. Un journaliste, deux sauveteurs et un bébé de trois mois ont également péri. «Les autorités avaient ordonné lundi l'évacuation de 19.000 personnes habitant sur les pentes, mais de nombreux hommes ont refusé de quitter les lieux pour s'occuper de leurs bêtes ou des cultures. Au total, plus d'un million de personnes vivent sous la menace d'une explosion du dôme de lave du Merapi, des nuées ardentes et des lahars (coulées de boues).