Les participants au 22ème Congrès national de dermatologie ont mis en garde, jeudi à Alger, contre les maladies de la peau connues sous le nom de "mycoses cutanées" de plus en plus fréquentes en milieu sportif, dans les mosquées, bains maures et piscines. Les participants au 22ème Congrès national de dermatologie ont mis en garde, jeudi à Alger, contre les maladies de la peau connues sous le nom de "mycoses cutanées" de plus en plus fréquentes en milieu sportif, dans les mosquées, bains maures et piscines. Le président de l'Association algérienne de dermatologie, M. Smail Benkaid, a appelé les personnes qui se rendent fréquemment à ces endroits à respecter les règles d'hygiène en se lavant avec du savon ordinaire et à bien sécher les plis du corps où les bactéries sont susceptibles de s'installer. Concernant le traitement, le spécialiste a indiqué que le marché algérien disposait d'une gamme de médicaments dits antifongiques accessibles et remboursables. Evoquant les mycoses qui touchent les ongles et les orteils, M. Benkaid s'est félicité de la prise de conscience par le citoyen quant à la nécessité de consulter le médecin pour traiter ce problème, appelant les personnes malades à faire preuve de patience, d'autant que les résultats du traitement ne sont perceptibles qu'à long terme. Il a, dans ce contexte, mis en garde contre l'utilisation de certains outils tels le coupe-ongles, les ciseaux et les limes à ongles recommandant de couper les ongles sains avant les ongles malades pour éviter la transmission des microbes. S'agissant de certaines mycoses connues qui ont une apparence de peau de tigre, le spécialiste a indiqué qu'elles étaient fréquentes dans les pays de la Méditerranée en raison de l'excès de chaleur humide précisant que cette pathologie avait un retentissement sur les autres organes. Les participants à cette rencontre ont mis en exergue l'importance de l'utilisation des rayons laser en tant que technologie innovante en esthétique appelant à doter les hôpitaux de cette technique utilisée également pour le traitement des pathologies tumorales et vasculaires. Par ailleurs, les spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme quant aux produits cosmétiques non soumis au contrôle du ministère de la santé ni à celui du ministère du commerce et commercialisés sur les trottoirs et dans certaines boutiques par des étrangers qui s'enrichissent sur le dos de l'économie nationale. Les participants ont également évoqué une autre opération esthétique, à savoir "le peeling", réclamé par les patientes notamment dans un pays ensoleillé comme l'Algérie. Ils ont également appelé à l'élaboration d'un registre national du cancer de la peau à l'instar des autres types de cancer qui existent en Algérie. APS Le président de l'Association algérienne de dermatologie, M. Smail Benkaid, a appelé les personnes qui se rendent fréquemment à ces endroits à respecter les règles d'hygiène en se lavant avec du savon ordinaire et à bien sécher les plis du corps où les bactéries sont susceptibles de s'installer. Concernant le traitement, le spécialiste a indiqué que le marché algérien disposait d'une gamme de médicaments dits antifongiques accessibles et remboursables. Evoquant les mycoses qui touchent les ongles et les orteils, M. Benkaid s'est félicité de la prise de conscience par le citoyen quant à la nécessité de consulter le médecin pour traiter ce problème, appelant les personnes malades à faire preuve de patience, d'autant que les résultats du traitement ne sont perceptibles qu'à long terme. Il a, dans ce contexte, mis en garde contre l'utilisation de certains outils tels le coupe-ongles, les ciseaux et les limes à ongles recommandant de couper les ongles sains avant les ongles malades pour éviter la transmission des microbes. S'agissant de certaines mycoses connues qui ont une apparence de peau de tigre, le spécialiste a indiqué qu'elles étaient fréquentes dans les pays de la Méditerranée en raison de l'excès de chaleur humide précisant que cette pathologie avait un retentissement sur les autres organes. Les participants à cette rencontre ont mis en exergue l'importance de l'utilisation des rayons laser en tant que technologie innovante en esthétique appelant à doter les hôpitaux de cette technique utilisée également pour le traitement des pathologies tumorales et vasculaires. Par ailleurs, les spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme quant aux produits cosmétiques non soumis au contrôle du ministère de la santé ni à celui du ministère du commerce et commercialisés sur les trottoirs et dans certaines boutiques par des étrangers qui s'enrichissent sur le dos de l'économie nationale. Les participants ont également évoqué une autre opération esthétique, à savoir "le peeling", réclamé par les patientes notamment dans un pays ensoleillé comme l'Algérie. Ils ont également appelé à l'élaboration d'un registre national du cancer de la peau à l'instar des autres types de cancer qui existent en Algérie. APS