Les autorités américaines étudient la piste d'Al-Qaida après la découverte dans des avions de fret de deux colis suspects adressés depuis le Yémen à des lieux de culte juif à Chicago. Barack Obama évoque une «menace terroriste crédible» contre le territoire américain. Les autorités américaines étudient la piste d'Al-Qaida après la découverte dans des avions de fret de deux colis suspects adressés depuis le Yémen à des lieux de culte juif à Chicago. Barack Obama évoque une «menace terroriste crédible» contre le territoire américain. L'alerte aurait été donnée à Washington par un service de renseignement allié, selon CNN : deux colis pouvant contenir des bombes auraient été envoyés aux Etats-Unis depuis le Yémen. Les recherches déclenchées ont conduit à la découverte de deux paquets suspects, l'un dans un cargo d'UPS en escale en Angleterre, l'autre dans un avion de FedEx en escale à Dubaï. Vendredi soir, Barack Obama, qui a évoqué «une menace terroriste crédible», a iindiqué que du matériel explosif avait été retrouvé dans les deux colis. Le premier avion a été immobilisé dans un aéroport du centre de l'Angleterre, près de Nottingham, après la découverte d'une cartouche d'encre pour imprimante contenant de la poudre, des câbles et un circuit électronique. L'objet n'est «absolument pas une bombe complète, mais est potentiellement menaçant», a indiqué la police britannique. L'explosif était le même que celui utilisé dans une précédente attaque venue du Yemen et revendiquée par Aqpa, selon une élue démocrate au fait des questions de sécurité. «L'empreinte d'al-Qaida» Des explosifs ont par ailleurs été découverts dans un colis similaire embarqué dans un avion de FedEx en escale à Dubaï, a indiqué un responsable émirati. Il contenait un système de mise à feu «portant l'empreinte d'organisations terroristes comme celle d'al-Qaida», a annoncé samedi la police de Dubaï dans un communiqué. «L'enquête sur des colis suspects en provenance du Yémen par le biais de la compagnie américaine de transport aérien FedEx a montré que (l'un de ces colis) était une imprimante d'ordinateur dont l'encre contenait des produits explosifs», a indiqué le communiqué. L'engin, qui a été neutralisé, «a été préparé de manière professionnelle et doté d'un circuit électrique relié à une carte de téléphone portable cachée dans l'imprimante», a ajouté le communiqué.Un peu plus tôt, le FBI avait pourtant annoncé qu'aucun engin explosif n'avait été découvert dans les colis interceptés, réfutant l'hypothèse d'un attentat imminent.L'alerte a également conduit les autorités américaines à immobiliser et fouiller deux cargos du transporteur UPS contenant des colis du Yémen, à Philadelphie en Pennsylvanie, ainsi qu'à Newark, près de New York. L'agence américaine de sécurité et des transports a estimé que les autorités agissaient ainsi «par souci de précaution», rapporte CNN.Un avion de ligne de la compagnie Emirates avec à son bord un ou des colis en provenance du Yémen a par ailleurs été escorté jusqu'à New York, sa destination, par deux chasseurs américains vendredi après-midi. Il s'agit d'une «mesure de précaution» mais aucune menace particulière concernant la ville n'a été recensée, selon les autorités militaires et le FBI. Obama a précisé que des soupçons pesaient contre Al Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA). L'organisation, émanation de la mouvance islamiste dans la région du Golfe, est devenue une cible prioritaire pour les autorités américaines depuis que le groupe a revendiqué l'attentat manqué contre un avion assurant la liaison entre Amsterdam et Detroit le jour de Noël 2009. Le Yémen a réaffirmé samedi sa détermination à poursuivre «la lutte contre le terrorisme». L'Arabie Saoudite, la Grande-Bretagne et les Emirats arabes unis ont contribué à identifier cette menace, dont Barack Obama avait été prévenu le jeudi passé, a dit la Maison Blanche. R.I L'alerte aurait été donnée à Washington par un service de renseignement allié, selon CNN : deux colis pouvant contenir des bombes auraient été envoyés aux Etats-Unis depuis le Yémen. Les recherches déclenchées ont conduit à la découverte de deux paquets suspects, l'un dans un cargo d'UPS en escale en Angleterre, l'autre dans un avion de FedEx en escale à Dubaï. Vendredi soir, Barack Obama, qui a évoqué «une menace terroriste crédible», a iindiqué que du matériel explosif avait été retrouvé dans les deux colis. Le premier avion a été immobilisé dans un aéroport du centre de l'Angleterre, près de Nottingham, après la découverte d'une cartouche d'encre pour imprimante contenant de la poudre, des câbles et un circuit électronique. L'objet n'est «absolument pas une bombe complète, mais est potentiellement menaçant», a indiqué la police britannique. L'explosif était le même que celui utilisé dans une précédente attaque venue du Yemen et revendiquée par Aqpa, selon une élue démocrate au fait des questions de sécurité. «L'empreinte d'al-Qaida» Des explosifs ont par ailleurs été découverts dans un colis similaire embarqué dans un avion de FedEx en escale à Dubaï, a indiqué un responsable émirati. Il contenait un système de mise à feu «portant l'empreinte d'organisations terroristes comme celle d'al-Qaida», a annoncé samedi la police de Dubaï dans un communiqué. «L'enquête sur des colis suspects en provenance du Yémen par le biais de la compagnie américaine de transport aérien FedEx a montré que (l'un de ces colis) était une imprimante d'ordinateur dont l'encre contenait des produits explosifs», a indiqué le communiqué. L'engin, qui a été neutralisé, «a été préparé de manière professionnelle et doté d'un circuit électrique relié à une carte de téléphone portable cachée dans l'imprimante», a ajouté le communiqué.Un peu plus tôt, le FBI avait pourtant annoncé qu'aucun engin explosif n'avait été découvert dans les colis interceptés, réfutant l'hypothèse d'un attentat imminent.L'alerte a également conduit les autorités américaines à immobiliser et fouiller deux cargos du transporteur UPS contenant des colis du Yémen, à Philadelphie en Pennsylvanie, ainsi qu'à Newark, près de New York. L'agence américaine de sécurité et des transports a estimé que les autorités agissaient ainsi «par souci de précaution», rapporte CNN.Un avion de ligne de la compagnie Emirates avec à son bord un ou des colis en provenance du Yémen a par ailleurs été escorté jusqu'à New York, sa destination, par deux chasseurs américains vendredi après-midi. Il s'agit d'une «mesure de précaution» mais aucune menace particulière concernant la ville n'a été recensée, selon les autorités militaires et le FBI. Obama a précisé que des soupçons pesaient contre Al Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA). L'organisation, émanation de la mouvance islamiste dans la région du Golfe, est devenue une cible prioritaire pour les autorités américaines depuis que le groupe a revendiqué l'attentat manqué contre un avion assurant la liaison entre Amsterdam et Detroit le jour de Noël 2009. Le Yémen a réaffirmé samedi sa détermination à poursuivre «la lutte contre le terrorisme». L'Arabie Saoudite, la Grande-Bretagne et les Emirats arabes unis ont contribué à identifier cette menace, dont Barack Obama avait été prévenu le jeudi passé, a dit la Maison Blanche. R.I