Des représentants de partis politiques, de la société civile, des cadres de la nation, des personnalités artistiques et sportives, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité à Alger ont présenté leurs vœux au Président Bouteflika à cette occasion. Des représentants de partis politiques, de la société civile, des cadres de la nation, des personnalités artistiques et sportives, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité à Alger ont présenté leurs vœux au Président Bouteflika à cette occasion. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier au Palais du peuple à Alger, les vœux de anciens présidents de la République Ahmed Benbella et Chadli Bendjedid, et de Ali Kafi, ancien président du Haut conseil de l'Etat (HCE), à l'occasion de la commémoration du 56e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Le chef de l'Etat a aussi reçu les vœux de hauts responsables de l'Etat, d'officiers supérieurs de l'Armée nationale populaire (ANP), des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités nationales et historiques, ainsi que de moudjahidine et moudjahidate. Des représentants de partis politiques, de la société civile, des cadres de la nation, des personnalités artistiques et sportives, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité à Alger ont, également, présenté leurs vœux au Président Bouteflika à cette occasion. Auparavant, le chef de l'Etat s'est recueilli au sanctuaire des martyrs à la mémoire des martyrs de la glorieuse guerre de Libération nationale. Après avoir salué un détachement de la Garde républicaine qui lui rendait les honneurs, le Président Bouteflika a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et récité la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des chouhada. Etaient présents à cette cérémonie le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaih, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia et le général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), ainsi que des membres du gouvernement. Soutien étranger Les révolutionnaires d'outre-mer L'histoire de la Révolution nationale est riche en enseignements. Si le recouvrement de l'indépendance a été l'œuvre de vaillants maquisards, des Algériens dévoués, il n'en demeure pas moins que des étrangers, des Européens notamment, ont grandement contribué à cette entreprise. Sur l'initiative du FLN, une conférence sur « Le soutien extérieur à la guerre de Libération nationale » a été organisée récemment, au centre des Archives nationales à Alger, où des témoignages ont relaté le soutien des Pays-Bas à la Révolution algérienne. En présence de Ali Haroun, ex-membre du HCE, du SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, de l'ambassadeur de la Hollande en Algérie, et d'autres personnalités nationales, des « diplômes d'honneur » ont été remis à Margueritte Koekebakker, une ressortissante néerlandaise pour son rôle indéniable durant la guerre de Libération auprès des militants du FLN aussi bien en Algérie qu'en France, et à Nicolas Pas, écrivain-historien hollandais pour ses travaux de recherche sur la Révolution algérienne et son prochain livre intitulé La guerre d'Algérie vue des Pays-Bas ». C'est lors de cette conférence que l'on fera savoir que les relations algéro-néerlandaises sont vieilles de quatre siècles. Une dizaine de conventions et d'accords a été signée entre les deux pays, dont la première remonte à 1609, fera savoir Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier a évoqué le livre intitulé « Histoire de la Régence d'Alger », écrit par un écrivain hollandais, édité en 1725 et dédicacé au consul de France d'alors, où il a « corrigé » la vision des chrétiens vis-à-vis des habitants de l'Algérie et du nord de l'Afrique en général. L'ambassadeur néerlandais, Jan Gijs Schouten lui, est remonté un peu plus loin, lorsque des pirates hollandais séjournèrent à Alger, et remportèrent, en collaboration avec les Ottomans leur première victoire sur les Espagnols. C'était en 1572. En 1802, un navire de guerre français qui se dirigeait vers les Caraïbes pour réprimer la révolte de St Domingue, à échoué sur les côtes de Béni Haoua (Chlef), avec à son bord plusieurs hollandais dont sept femmes pieuses. Selon l'ambassadeur néerlandais, quelques membres de l'équipage ont été libérés et d'autres tués par la Régence ottomane d'Alger, alors que les sept femmes hollandaises ont été retenues dans la région. Il s'est trouvé par la suite, que ces femmes, toutes mariées avec des dignitaires locaux, s'étaient converties à l'Islam, dont la fameuse « Mama Binette » vénérée par les habitants de la région pour ses œuvres de bienfaisance et ses qualités humaines. Les anecdotes de Ali Haroun Le témoignage de Ali Haroun sur le soutien européen à la guerre de Libération nationale a été riche en événements. « Les pays voisins de la France se sont rapidement intéressés à la guerre d'Algérie, grâce aux émigrants algériens qui ont fui l'Hexagone », a précisé l'ex-membre du Haut conseil d'Etat (HCE). Ce dernier a expliqué que « les passeurs de valises et d'armes » se sont multipliés en Europe. Ali Haroun, dont la mémoire historique reste intacte en dépit du poids des années, a relaté des anecdotes passionnantes dans ce sens. « Rares sont ceux qui savent que des Belges sont morts en Algérie durant la guerre », fera-t-il savoir, évoquant pour l'exemple le Pr Laperche de Bruges, piégé par « la main rouge » des services français par le biais d'un explosif dissimulé dans un livre, blessant également sa femme, ou encore les frères Moreau, avocats, l'avocate belge qui a plaidé la défense d'Ahmed Benchérif à Médéa. En Allemagne où a été édité le premier journal du FLN, « les porteurs de valises étaient incalculables », a attesté Ali Haroun, évoquant les médecins de Düsseldorf qui soignaient les militants du FLN. L'exemple le plus frappant du soutien allemand à la guerre d'Algérie est sans doute celui du capitaine Georges Pochart, qui n'a pas lésiné sur les moyens pour doter les militants du FLN de toutes sortes d'aides. Son engagement sans faille lui a valu de grandes tracasseries et même les lettres de menace n'ont pu entamer sa détermination. Ses bateaux ont été sabotés à maintes reprises par les Français, et il aura fallu piéger sa voiture pour se débarrasser de lui. Il repose à présent au cimetière d'El-Alia non loin du carré des martyrs, tel qu'il l'avait souhaité dans son testament, affirme Ali Haroun. Si « les amis danois » ont proposé au FLN de former des « guerrieros urbains», des journalistes italiens publiaient à titre gracieux les articles du FLN dans leurs journaux. Les Suisses Charles Henry Favreau et Madeleine Brunal ont transporté des armes et des tracts pour aider la guerre d'Algérie, alors qu'un maire suisse avait été arrêté à la frontière française avec des exemplaires du journal El Moudjahid», ajoute-t-il. En Hollande justement, ce sont deux éditeurs qui se sont déplacés en Allemagne pour y fabriquer de la fausse monnaie, 15 milliards de francs, pour le FLN en 1960. Bien que l'entreprise ait été déjouée par les services français, suite à la défaillance de l'un des Néerlandais, l'écho qu'elle a engendré a entraîné un élan de solidarité international pour la cause algérienne. C'est alors que le célébrissime mathématicien français, Laurent Schwartz en l'occurrence écrivit : « La guerre de notre gouvernement en Algérie n'est pas la nôtre », exprimant de la sorte l'opposition manifeste de la classe intellectuelle française à la politique colonialiste de leur pays. Le soutien de la presse hollandaise La presse néerlandaise a largement contribué à médiatiser la cause algérienne durant la guerre de Libération. L'écrivain-historien hollandais, Nicolas Pas, auteur d'un livre intitulé « La guerre d'Algérie vue des Pays-Bas », qui paraîtra prochainement, a expliqué que les critiques de la presse hollandaise a été très violente à partir de 1957 envers le colonialisme français en Algérie. Plusieurs correspondants furent alors dépêchés en Algérie, et certains même ont relaté des scènes en plein cœur de la révolution en compagnie des maquisards, a-t-il indiqué. Outre les dons de vêtements, d'argent et de nourriture, des associations, des parties politiques, des comités de solidarité et des personnalités influentes se sont exprimés en faveur du droit à l'indépendance du peuple algérien, a-t-il ajouté. Nicolas Pas a évoqué notamment le reportage intitulé « Sauvez un enfant » réalisé par une association hollandaise chrétienne parmi les réfugiés algériens qui se trouvaient à Oujda (Maroc). Ledit reportage a été diffusé par la télévision publique hollandaise, en dépit de l'intervention du ministre des Affaires étrangères pour l'en empêcher. « Ce reportage a vulgarisé, d'une façon phénoménale, le combat algérien contre le colonialisme et porté un coup dur à la France », a souligné l'historien hollandais, Nicolas Pas, auteur de plusieurs autres travaux de recherche sur l'histoire de la Guerre d'Algérie. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier au Palais du peuple à Alger, les vœux de anciens présidents de la République Ahmed Benbella et Chadli Bendjedid, et de Ali Kafi, ancien président du Haut conseil de l'Etat (HCE), à l'occasion de la commémoration du 56e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Le chef de l'Etat a aussi reçu les vœux de hauts responsables de l'Etat, d'officiers supérieurs de l'Armée nationale populaire (ANP), des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités nationales et historiques, ainsi que de moudjahidine et moudjahidate. Des représentants de partis politiques, de la société civile, des cadres de la nation, des personnalités artistiques et sportives, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité à Alger ont, également, présenté leurs vœux au Président Bouteflika à cette occasion. Auparavant, le chef de l'Etat s'est recueilli au sanctuaire des martyrs à la mémoire des martyrs de la glorieuse guerre de Libération nationale. Après avoir salué un détachement de la Garde républicaine qui lui rendait les honneurs, le Président Bouteflika a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et récité la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des chouhada. Etaient présents à cette cérémonie le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaih, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia et le général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), ainsi que des membres du gouvernement. Soutien étranger Les révolutionnaires d'outre-mer L'histoire de la Révolution nationale est riche en enseignements. Si le recouvrement de l'indépendance a été l'œuvre de vaillants maquisards, des Algériens dévoués, il n'en demeure pas moins que des étrangers, des Européens notamment, ont grandement contribué à cette entreprise. Sur l'initiative du FLN, une conférence sur « Le soutien extérieur à la guerre de Libération nationale » a été organisée récemment, au centre des Archives nationales à Alger, où des témoignages ont relaté le soutien des Pays-Bas à la Révolution algérienne. En présence de Ali Haroun, ex-membre du HCE, du SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, de l'ambassadeur de la Hollande en Algérie, et d'autres personnalités nationales, des « diplômes d'honneur » ont été remis à Margueritte Koekebakker, une ressortissante néerlandaise pour son rôle indéniable durant la guerre de Libération auprès des militants du FLN aussi bien en Algérie qu'en France, et à Nicolas Pas, écrivain-historien hollandais pour ses travaux de recherche sur la Révolution algérienne et son prochain livre intitulé La guerre d'Algérie vue des Pays-Bas ». C'est lors de cette conférence que l'on fera savoir que les relations algéro-néerlandaises sont vieilles de quatre siècles. Une dizaine de conventions et d'accords a été signée entre les deux pays, dont la première remonte à 1609, fera savoir Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier a évoqué le livre intitulé « Histoire de la Régence d'Alger », écrit par un écrivain hollandais, édité en 1725 et dédicacé au consul de France d'alors, où il a « corrigé » la vision des chrétiens vis-à-vis des habitants de l'Algérie et du nord de l'Afrique en général. L'ambassadeur néerlandais, Jan Gijs Schouten lui, est remonté un peu plus loin, lorsque des pirates hollandais séjournèrent à Alger, et remportèrent, en collaboration avec les Ottomans leur première victoire sur les Espagnols. C'était en 1572. En 1802, un navire de guerre français qui se dirigeait vers les Caraïbes pour réprimer la révolte de St Domingue, à échoué sur les côtes de Béni Haoua (Chlef), avec à son bord plusieurs hollandais dont sept femmes pieuses. Selon l'ambassadeur néerlandais, quelques membres de l'équipage ont été libérés et d'autres tués par la Régence ottomane d'Alger, alors que les sept femmes hollandaises ont été retenues dans la région. Il s'est trouvé par la suite, que ces femmes, toutes mariées avec des dignitaires locaux, s'étaient converties à l'Islam, dont la fameuse « Mama Binette » vénérée par les habitants de la région pour ses œuvres de bienfaisance et ses qualités humaines. Les anecdotes de Ali Haroun Le témoignage de Ali Haroun sur le soutien européen à la guerre de Libération nationale a été riche en événements. « Les pays voisins de la France se sont rapidement intéressés à la guerre d'Algérie, grâce aux émigrants algériens qui ont fui l'Hexagone », a précisé l'ex-membre du Haut conseil d'Etat (HCE). Ce dernier a expliqué que « les passeurs de valises et d'armes » se sont multipliés en Europe. Ali Haroun, dont la mémoire historique reste intacte en dépit du poids des années, a relaté des anecdotes passionnantes dans ce sens. « Rares sont ceux qui savent que des Belges sont morts en Algérie durant la guerre », fera-t-il savoir, évoquant pour l'exemple le Pr Laperche de Bruges, piégé par « la main rouge » des services français par le biais d'un explosif dissimulé dans un livre, blessant également sa femme, ou encore les frères Moreau, avocats, l'avocate belge qui a plaidé la défense d'Ahmed Benchérif à Médéa. En Allemagne où a été édité le premier journal du FLN, « les porteurs de valises étaient incalculables », a attesté Ali Haroun, évoquant les médecins de Düsseldorf qui soignaient les militants du FLN. L'exemple le plus frappant du soutien allemand à la guerre d'Algérie est sans doute celui du capitaine Georges Pochart, qui n'a pas lésiné sur les moyens pour doter les militants du FLN de toutes sortes d'aides. Son engagement sans faille lui a valu de grandes tracasseries et même les lettres de menace n'ont pu entamer sa détermination. Ses bateaux ont été sabotés à maintes reprises par les Français, et il aura fallu piéger sa voiture pour se débarrasser de lui. Il repose à présent au cimetière d'El-Alia non loin du carré des martyrs, tel qu'il l'avait souhaité dans son testament, affirme Ali Haroun. Si « les amis danois » ont proposé au FLN de former des « guerrieros urbains», des journalistes italiens publiaient à titre gracieux les articles du FLN dans leurs journaux. Les Suisses Charles Henry Favreau et Madeleine Brunal ont transporté des armes et des tracts pour aider la guerre d'Algérie, alors qu'un maire suisse avait été arrêté à la frontière française avec des exemplaires du journal El Moudjahid», ajoute-t-il. En Hollande justement, ce sont deux éditeurs qui se sont déplacés en Allemagne pour y fabriquer de la fausse monnaie, 15 milliards de francs, pour le FLN en 1960. Bien que l'entreprise ait été déjouée par les services français, suite à la défaillance de l'un des Néerlandais, l'écho qu'elle a engendré a entraîné un élan de solidarité international pour la cause algérienne. C'est alors que le célébrissime mathématicien français, Laurent Schwartz en l'occurrence écrivit : « La guerre de notre gouvernement en Algérie n'est pas la nôtre », exprimant de la sorte l'opposition manifeste de la classe intellectuelle française à la politique colonialiste de leur pays. Le soutien de la presse hollandaise La presse néerlandaise a largement contribué à médiatiser la cause algérienne durant la guerre de Libération. L'écrivain-historien hollandais, Nicolas Pas, auteur d'un livre intitulé « La guerre d'Algérie vue des Pays-Bas », qui paraîtra prochainement, a expliqué que les critiques de la presse hollandaise a été très violente à partir de 1957 envers le colonialisme français en Algérie. Plusieurs correspondants furent alors dépêchés en Algérie, et certains même ont relaté des scènes en plein cœur de la révolution en compagnie des maquisards, a-t-il indiqué. Outre les dons de vêtements, d'argent et de nourriture, des associations, des parties politiques, des comités de solidarité et des personnalités influentes se sont exprimés en faveur du droit à l'indépendance du peuple algérien, a-t-il ajouté. Nicolas Pas a évoqué notamment le reportage intitulé « Sauvez un enfant » réalisé par une association hollandaise chrétienne parmi les réfugiés algériens qui se trouvaient à Oujda (Maroc). Ledit reportage a été diffusé par la télévision publique hollandaise, en dépit de l'intervention du ministre des Affaires étrangères pour l'en empêcher. « Ce reportage a vulgarisé, d'une façon phénoménale, le combat algérien contre le colonialisme et porté un coup dur à la France », a souligné l'historien hollandais, Nicolas Pas, auteur de plusieurs autres travaux de recherche sur l'histoire de la Guerre d'Algérie.