La France serait menacée par un manque d'électricité cet hiver au regard du pic de consommation attendu et des baisses de température annoncées par les prévisionnistes, révèle la revue "Capital" dans sa dernière livraison. Sous le titre interrogatif "Va-t-on manquer d'électricité cet hiver", le mensuel, se basant sur l'avis d'experts, prévient que "si la température descend de 10 degrés au-dessus des normales saisonnières, la France pourrait connaître un black-out". Tout en signalant que la capacité de production d'électricité de la France plafonne à 110 mille mégawatts, la journaliste rappelle que les pics de consommation ne cessent de battre des records citant celui du 11 février dernier à 19 h où une pointe de 93 mille mégawatts a été atteinte. Selon "Capital", tout concourt à augmenter le risque de pénurie du fait que "l'électricien national (EDF) a joué les apprentis sorciers en poussant partout au chauffage électrique". Le phénomène s'en est trouvé aggravé par le développement d'appareils énergivores (ordinateurs, écrans plats) et la prolifération de foyers monoparentaux qui a pour effet de multiplier le nombre de foyers. Résultat : quand le mercure descend d'un degré, la demande bondit de 2 100 mégawatts, soit le double des besoins de la ville de Marseille, prévient-on. Quoi ? le pays champion du monde de l'énergie nucléaire, chantre du tout-électrique, pourrait être privé de courant !. À cette exclamation la RTE, qui gère le réseau français à haute tension, rétorque que "le risque zéro n'existe pas, nous pourrions connaître un jour un black-out". La France serait menacée par un manque d'électricité cet hiver au regard du pic de consommation attendu et des baisses de température annoncées par les prévisionnistes, révèle la revue "Capital" dans sa dernière livraison. Sous le titre interrogatif "Va-t-on manquer d'électricité cet hiver", le mensuel, se basant sur l'avis d'experts, prévient que "si la température descend de 10 degrés au-dessus des normales saisonnières, la France pourrait connaître un black-out". Tout en signalant que la capacité de production d'électricité de la France plafonne à 110 mille mégawatts, la journaliste rappelle que les pics de consommation ne cessent de battre des records citant celui du 11 février dernier à 19 h où une pointe de 93 mille mégawatts a été atteinte. Selon "Capital", tout concourt à augmenter le risque de pénurie du fait que "l'électricien national (EDF) a joué les apprentis sorciers en poussant partout au chauffage électrique". Le phénomène s'en est trouvé aggravé par le développement d'appareils énergivores (ordinateurs, écrans plats) et la prolifération de foyers monoparentaux qui a pour effet de multiplier le nombre de foyers. Résultat : quand le mercure descend d'un degré, la demande bondit de 2 100 mégawatts, soit le double des besoins de la ville de Marseille, prévient-on. Quoi ? le pays champion du monde de l'énergie nucléaire, chantre du tout-électrique, pourrait être privé de courant !. À cette exclamation la RTE, qui gère le réseau français à haute tension, rétorque que "le risque zéro n'existe pas, nous pourrions connaître un jour un black-out".