Les autorités algériennes et le gouvernement français envisagnent de renforcer les relations de coopération et de collaboration entre les universités et les institutions de recherche-développement des deux pays. Des conventions lient les deux Etats concernant les échanges universitaires et la formation de haut niveau pour les étudiants et les doctorants. Les autorités algériennes et le gouvernement français envisagnent de renforcer les relations de coopération et de collaboration entre les universités et les institutions de recherche-développement des deux pays. Des conventions lient les deux Etats concernant les échanges universitaires et la formation de haut niveau pour les étudiants et les doctorants. Pas moins de 180 représentants des plus grandes universités et institutions de recherche algériens et français, parmi lesquels l'INSERM, l'IRD, le CNRS ou l'IFREMER, ont participé à la première Conférence algéro-française sur l'Enseignement supérieur et la Recherche qui s'est tenue récemment au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (Cerist). Organisé par le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en partenariat avec l'ambassade de France et le ministère des Affaires étrangères et européennes, cet événement, exceptionnel de par son ampleur, remarquable aussi par la qualité des intervenants, a d'abord consacré la singularité des relations qui unissent l'Algérie et la France, premier partenaire en matière de coopération universitaire et de recherche. C'est ainsi qu'entre 2006 et 2008, sur les 2.030 publications produites par l'Algérie, 1.064 ont été cosignées avec au moins un laboratoire français, soit près de 46% du total, selon les organisateurs. Les officiels français attachent une grande importance au développement de la coopération scientifique et technique entre les universitaires et les experts des deux pays. En effet, selon les responsables français, "la priorité du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) est donc d'adapter le réseau et les infrastructures universitaires de l'Algérie au nombre croissant d'étudiants". Ils précisent "qu'à titre d'information, le budget alloué au secteur de l'enseignement et de la recherche scientifique représente environ 6% du budget de fonctionnement de l'Etat et 1,4% du PIB. Dans les grandes lignes du plan de développement 2005-2009, 26% du budget de l'Algérie est consacré au système éducatif dans son ensemble, 13,8% pour l'éducation nationale et 6,4 % pour l'enseignement supérieur". Un coopération prometteuse La collaboration entre les universités algériennes et françaises est aussi large que prometteuse en ce sens qu'elle englobe toutes les filières scientifiques confondues, y compris la médecine où des relations étroites existent entre les universités d'Alger et celles de Lille et Paris Jussieu sachant que les doyens des facultés de médecine de ces universitaires sont déjà venus à Alger où ils ont tenu des rencontres de travail avec les responsables algériens. A titre d'exemple, le volet des publications se développe bien entre les communautés universitaires sachant que les secteurs de la chimie (299 publications en 2008), de la physique (275 publications en 2008) et des sciences de l'ingénieur (218 publications en 2008) y dominent largement. D'importants programmes boursiers bilatéraux sont actuellement en cours, selon la même source, comme le programme Profas, lancé en 1987, qui a permis l'octroi de plusieurs milliers de bourses à des maîtres-assistants algériens, ou le programme Tassili qui vise la formation de jeunes chercheurs algériens dans le cadre de projets menés par des équipes des deux pays. La formation à la recherche par la recherche, de niveau doctoral, est la priorité actuelle de la coopération, en accord avec le Document cadre de partenariat (DCP) entre les deux pays (2007-2011). Au delà du constat d'une coopération active, cette conférence a ouvert des perspectives concernant, d'une part, l'articulation entre la coopération bilatérale et multilatérale, inscrivant ainsi davantage les échanges dans une dynamique euro-méditerranéenne, et, d'autre part, la volonté de travailler sur des grands programmes de recherche, en aval de la formation à la recherche. "Cette rencontre devrait marquer un tournant dans les relations scientifiques et les démarches partenariales entre nos deux pays " a affirmé Michel Laurent, président de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). "Il s'agirait de construire ensemble des programmes poursuivant des objectifs partagés tant sur le plan des connaissances que sur celui du progrès économique et social", a-t-il poursuivi. En effet, au-delà de la célébration d'un quart de siècle de collaboration en matière de recherche scientifique, ces trois journées se sont inscrites dans une perspective dynamique et fédératrice de renforcement de la coopération algéro-française dans les secteurs stratégiques pour le développement. Un certain nombre de propositions ont été formulées lors de ces rencontres qui devraient être concrétisées l'an prochain, au cours d'une deuxième conférence, qui aura lieu à Marseille. Cette dernière devrait être consacrée à l'innovation, et au développement des relations entre le monde universitaire et de la recherche et le secteur économique et professionnel. Les programmes bilatéraux de la coopération franco-algérienne s'articulent autour du programme boursier franco-algérien (Profas). les responsables français de l'enseignement supérieur soulignent que "ce programme de bourses d'excellence cofinancé, (60% par la France et 40% par l'Algérie, jusqu'en août 2008, puis 50-50 depuis septembre 2008) a permis, depuis sa création en 1986, d'accueillir en France près de 9.500 boursiers algériens". Pas moins de 180 représentants des plus grandes universités et institutions de recherche algériens et français, parmi lesquels l'INSERM, l'IRD, le CNRS ou l'IFREMER, ont participé à la première Conférence algéro-française sur l'Enseignement supérieur et la Recherche qui s'est tenue récemment au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (Cerist). Organisé par le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en partenariat avec l'ambassade de France et le ministère des Affaires étrangères et européennes, cet événement, exceptionnel de par son ampleur, remarquable aussi par la qualité des intervenants, a d'abord consacré la singularité des relations qui unissent l'Algérie et la France, premier partenaire en matière de coopération universitaire et de recherche. C'est ainsi qu'entre 2006 et 2008, sur les 2.030 publications produites par l'Algérie, 1.064 ont été cosignées avec au moins un laboratoire français, soit près de 46% du total, selon les organisateurs. Les officiels français attachent une grande importance au développement de la coopération scientifique et technique entre les universitaires et les experts des deux pays. En effet, selon les responsables français, "la priorité du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) est donc d'adapter le réseau et les infrastructures universitaires de l'Algérie au nombre croissant d'étudiants". Ils précisent "qu'à titre d'information, le budget alloué au secteur de l'enseignement et de la recherche scientifique représente environ 6% du budget de fonctionnement de l'Etat et 1,4% du PIB. Dans les grandes lignes du plan de développement 2005-2009, 26% du budget de l'Algérie est consacré au système éducatif dans son ensemble, 13,8% pour l'éducation nationale et 6,4 % pour l'enseignement supérieur". Un coopération prometteuse La collaboration entre les universités algériennes et françaises est aussi large que prometteuse en ce sens qu'elle englobe toutes les filières scientifiques confondues, y compris la médecine où des relations étroites existent entre les universités d'Alger et celles de Lille et Paris Jussieu sachant que les doyens des facultés de médecine de ces universitaires sont déjà venus à Alger où ils ont tenu des rencontres de travail avec les responsables algériens. A titre d'exemple, le volet des publications se développe bien entre les communautés universitaires sachant que les secteurs de la chimie (299 publications en 2008), de la physique (275 publications en 2008) et des sciences de l'ingénieur (218 publications en 2008) y dominent largement. D'importants programmes boursiers bilatéraux sont actuellement en cours, selon la même source, comme le programme Profas, lancé en 1987, qui a permis l'octroi de plusieurs milliers de bourses à des maîtres-assistants algériens, ou le programme Tassili qui vise la formation de jeunes chercheurs algériens dans le cadre de projets menés par des équipes des deux pays. La formation à la recherche par la recherche, de niveau doctoral, est la priorité actuelle de la coopération, en accord avec le Document cadre de partenariat (DCP) entre les deux pays (2007-2011). Au delà du constat d'une coopération active, cette conférence a ouvert des perspectives concernant, d'une part, l'articulation entre la coopération bilatérale et multilatérale, inscrivant ainsi davantage les échanges dans une dynamique euro-méditerranéenne, et, d'autre part, la volonté de travailler sur des grands programmes de recherche, en aval de la formation à la recherche. "Cette rencontre devrait marquer un tournant dans les relations scientifiques et les démarches partenariales entre nos deux pays " a affirmé Michel Laurent, président de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). "Il s'agirait de construire ensemble des programmes poursuivant des objectifs partagés tant sur le plan des connaissances que sur celui du progrès économique et social", a-t-il poursuivi. En effet, au-delà de la célébration d'un quart de siècle de collaboration en matière de recherche scientifique, ces trois journées se sont inscrites dans une perspective dynamique et fédératrice de renforcement de la coopération algéro-française dans les secteurs stratégiques pour le développement. Un certain nombre de propositions ont été formulées lors de ces rencontres qui devraient être concrétisées l'an prochain, au cours d'une deuxième conférence, qui aura lieu à Marseille. Cette dernière devrait être consacrée à l'innovation, et au développement des relations entre le monde universitaire et de la recherche et le secteur économique et professionnel. Les programmes bilatéraux de la coopération franco-algérienne s'articulent autour du programme boursier franco-algérien (Profas). les responsables français de l'enseignement supérieur soulignent que "ce programme de bourses d'excellence cofinancé, (60% par la France et 40% par l'Algérie, jusqu'en août 2008, puis 50-50 depuis septembre 2008) a permis, depuis sa création en 1986, d'accueillir en France près de 9.500 boursiers algériens".