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Les Palestiniens décidés à saisir le Conseil de sécurité
Reconnaissance de l'Etat palestinien dans les frontières de 1967
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 11 - 2010

Le négociateur palestinien M. Mohammed Shtayyeh, proche conseiller du président de l'Autorité palestinienne M. Mahmoud Abbas a affirmé samedi dernier que les palestiniens sont persuadés " qu'il ne faut plus compter sur les seules négociations pour parvenir à l'établissement d'un Etat palestinien. L'entourage du président palestinien s'est persuadé qu'il ne faut plus compter sur les seules négociations pour parvenir à l'établissement d'un Etat et préparer la prochaine étape de négociations", a-t-il notamment dit sur les ondes de Radio France international (RFI). "Une fois expiré le délai d'un mois fixé au 8 novembre par la Ligue arabe pour l'extension fort peu probable du gel des constructions israéliennes, les dirigeants palestiniens comptent dévoiler leur plan B : saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour obtenir la reconnaissance de l'Etat de Palestine, sans attendre le consentement d'Israël", a-t-il ajouté. "Dans un premier temps, nous demanderons aux Etats-Unis de reconnaître l'Etat palestinien dans les frontières de 1967. En cas de refus, nous irons devant le Conseil de sécurité de l'Onu", a poursuivi M. Shtayyeh. Si, a-t-il ajouté, le Conseil nous "oppose un veto, nous pourrons encore nous retourner vers l'Assemblée générale et demander l'activation du mécanisme "Union pour le maintien de la paix" par lequel l'Assemblée peut se substituer au Conseil de sécurité en cas de blocage". "Enfin, nous pouvons également demander que les Territoires palestiniens soient placés sous la tutelle de l'Onu. Toutes ces options sont sur la table", a-t-il dit notamment. Pour Mohammed Shtayyeh, le processus des pourparlers "ne mène nulle part. Nous négocions depuis dix-neuf ans et les Israéliens continuent de prendre notre terre et nos ressources en eau". "L'Autorité palestinienne est une autorité sans autorité", a-t-il ajouté, relevant que celle-ci "ne fait rien de plus que de la gestion municipale avec l'argent des pays donateurs : une route par-ci, une école par-là.". Il a par ailleurs estimé que la décision de mettre un terme à l'occupation "ne doit pas être laissée aux seuls Israéliens", soulignant qu'ils "ne sont pas prêts à nous accorder davantage qu'une autonomie. La communauté internationale doit réfléchir à des alternatives. Le statu quo est intenable", a-t-il ajouté. "Si l'Onu nous accorde cet acte de naissance, ce sera la première fois qu'un Etat de Palestine est officiellement reconnu dans les frontières de 1967", a poursuivi ce négociateur, ajoutant que "cela peut changer le rapport de force dans les négociations avec Israël". "En cas de refus, nous conservons une dernière option : revenir à l'occupation israélienne totale et laisser le gouvernement israélien prendre en charge totalement la gestion des Territoires occupés. Nous entrerons alors dans une nouvelle forme de lutte. Un homme, une voix dans le cadre d'un seul Etat, comme en Afrique du Sud", a-t-il conclu.
Le négociateur palestinien M. Mohammed Shtayyeh, proche conseiller du président de l'Autorité palestinienne M. Mahmoud Abbas a affirmé samedi dernier que les palestiniens sont persuadés " qu'il ne faut plus compter sur les seules négociations pour parvenir à l'établissement d'un Etat palestinien. L'entourage du président palestinien s'est persuadé qu'il ne faut plus compter sur les seules négociations pour parvenir à l'établissement d'un Etat et préparer la prochaine étape de négociations", a-t-il notamment dit sur les ondes de Radio France international (RFI). "Une fois expiré le délai d'un mois fixé au 8 novembre par la Ligue arabe pour l'extension fort peu probable du gel des constructions israéliennes, les dirigeants palestiniens comptent dévoiler leur plan B : saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour obtenir la reconnaissance de l'Etat de Palestine, sans attendre le consentement d'Israël", a-t-il ajouté. "Dans un premier temps, nous demanderons aux Etats-Unis de reconnaître l'Etat palestinien dans les frontières de 1967. En cas de refus, nous irons devant le Conseil de sécurité de l'Onu", a poursuivi M. Shtayyeh. Si, a-t-il ajouté, le Conseil nous "oppose un veto, nous pourrons encore nous retourner vers l'Assemblée générale et demander l'activation du mécanisme "Union pour le maintien de la paix" par lequel l'Assemblée peut se substituer au Conseil de sécurité en cas de blocage". "Enfin, nous pouvons également demander que les Territoires palestiniens soient placés sous la tutelle de l'Onu. Toutes ces options sont sur la table", a-t-il dit notamment. Pour Mohammed Shtayyeh, le processus des pourparlers "ne mène nulle part. Nous négocions depuis dix-neuf ans et les Israéliens continuent de prendre notre terre et nos ressources en eau". "L'Autorité palestinienne est une autorité sans autorité", a-t-il ajouté, relevant que celle-ci "ne fait rien de plus que de la gestion municipale avec l'argent des pays donateurs : une route par-ci, une école par-là.". Il a par ailleurs estimé que la décision de mettre un terme à l'occupation "ne doit pas être laissée aux seuls Israéliens", soulignant qu'ils "ne sont pas prêts à nous accorder davantage qu'une autonomie. La communauté internationale doit réfléchir à des alternatives. Le statu quo est intenable", a-t-il ajouté. "Si l'Onu nous accorde cet acte de naissance, ce sera la première fois qu'un Etat de Palestine est officiellement reconnu dans les frontières de 1967", a poursuivi ce négociateur, ajoutant que "cela peut changer le rapport de force dans les négociations avec Israël". "En cas de refus, nous conservons une dernière option : revenir à l'occupation israélienne totale et laisser le gouvernement israélien prendre en charge totalement la gestion des Territoires occupés. Nous entrerons alors dans une nouvelle forme de lutte. Un homme, une voix dans le cadre d'un seul Etat, comme en Afrique du Sud", a-t-il conclu.

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