A la suite d'un cancer de l'estomac, la légende de la chanson raï, Djillali Rezkellah dit Raïna Raï, s'est éteint, dans l'après- midi de samedi dernier, à l'âge de 47 ans au CHU Abelkader-Hassani de Sidi Bel-Abbès où il avait été admis il y a plus d'une semaine pour des complications de sa maladie diagnostiquée il y a presque deux ans. Après son long combat contre la maladie, Djillali a rendu son dernier souffle dans l'anonymat. A la suite d'un cancer de l'estomac, la légende de la chanson raï, Djillali Rezkellah dit Raïna Raï, s'est éteint, dans l'après- midi de samedi dernier, à l'âge de 47 ans au CHU Abelkader-Hassani de Sidi Bel-Abbès où il avait été admis il y a plus d'une semaine pour des complications de sa maladie diagnostiquée il y a presque deux ans. Après son long combat contre la maladie, Djillali a rendu son dernier souffle dans l'anonymat. Victime de sa maladie et de son statut d'artiste, il est décédé dans l'indifférence, loin des projecteurs des médias, Djillali, ex-chanteur de Raïna Raï et du groupe Amarna avait réussi à conquérir le public avec sa voix de crooner et ses karkabou. Pleuré par sa famille, dont ses trois enfants, il a été l'auteur de titres incontournables dont les tubes Ya zina diri Latay sorti en 1983 dans le premier album du groupe Raïna Raï et Oued Chouli, mais aussi l'incontournable tube Khalti Fatima. Des titres qui ont fait sensation durant les années 80 dans plusieurs pays, notamment en France et aux Etats-Unis. Portant ainsi haut la voix de l'Algérie et de la culture diwan, le défunt avait participé à plusieurs concerts donnés par le groupe Raïna Raï, le premier à Alger en 1985 avec Touré Kunda. À Paris. Au Québec avec Manu Dibango, dans la même année ils se sont produits à Marrakech. En 1991, leurs tournée aux Etats-Unis et au Canada à WashingtonBoston, Montréal, New York et San Francisco, qui a rencontré beaucoup de succès. Francfort, festival Panafricain avec Alpha Blondy. Concert à Alger en 2000 pour leur vingtième anniversaire. En 2002, live à Paris enregistré au Divan du Monde. 2005, concert à Casablanca et le dernier été à Oran en 2008. Pilier du groupe électro-raï ayant enduré cette maladie incurable dans le dénuement le plus total et n'ayant pas les moyens de s'assumer, Djillali Raïna Raï, avait lancé des SOS aux responsables pour lui venir en aide par l'entremise des médias. Des mouvements de solidarité ont suivi ces appels, dont le spectacle de charité organisé par le Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès le 20 du même mois. « Je ne sais quoi dire, c'est peut-être là mon dernier spectacle. J'ai chanté ce soir pour mon public, celui qui m'aide à vivre et à affronter les dures réalités de la vie » déclarait-il lors de cet évènement où il a interprété quelques titres de son répertoire. La terrible nouvelle de sa disparition a secoué le monde artistique et le monde du diwan qui a perdu une de ses figures emblématiques. Ce décès dans le dénuement et l'indifférence confirme la réalité déplorable de l'artiste algérien et son statut qui est presque inexistant, cette situation persiste et laisse ces hommes de la culture dans les ténébres et l'indifférence des organismes responsables. Une réalité que beaucoup d'intellectuels avaient déjà condamnée. Victime de sa maladie et de son statut d'artiste, il est décédé dans l'indifférence, loin des projecteurs des médias, Djillali, ex-chanteur de Raïna Raï et du groupe Amarna avait réussi à conquérir le public avec sa voix de crooner et ses karkabou. Pleuré par sa famille, dont ses trois enfants, il a été l'auteur de titres incontournables dont les tubes Ya zina diri Latay sorti en 1983 dans le premier album du groupe Raïna Raï et Oued Chouli, mais aussi l'incontournable tube Khalti Fatima. Des titres qui ont fait sensation durant les années 80 dans plusieurs pays, notamment en France et aux Etats-Unis. Portant ainsi haut la voix de l'Algérie et de la culture diwan, le défunt avait participé à plusieurs concerts donnés par le groupe Raïna Raï, le premier à Alger en 1985 avec Touré Kunda. À Paris. Au Québec avec Manu Dibango, dans la même année ils se sont produits à Marrakech. En 1991, leurs tournée aux Etats-Unis et au Canada à WashingtonBoston, Montréal, New York et San Francisco, qui a rencontré beaucoup de succès. Francfort, festival Panafricain avec Alpha Blondy. Concert à Alger en 2000 pour leur vingtième anniversaire. En 2002, live à Paris enregistré au Divan du Monde. 2005, concert à Casablanca et le dernier été à Oran en 2008. Pilier du groupe électro-raï ayant enduré cette maladie incurable dans le dénuement le plus total et n'ayant pas les moyens de s'assumer, Djillali Raïna Raï, avait lancé des SOS aux responsables pour lui venir en aide par l'entremise des médias. Des mouvements de solidarité ont suivi ces appels, dont le spectacle de charité organisé par le Théâtre régional de Sidi Bel-Abbès le 20 du même mois. « Je ne sais quoi dire, c'est peut-être là mon dernier spectacle. J'ai chanté ce soir pour mon public, celui qui m'aide à vivre et à affronter les dures réalités de la vie » déclarait-il lors de cet évènement où il a interprété quelques titres de son répertoire. La terrible nouvelle de sa disparition a secoué le monde artistique et le monde du diwan qui a perdu une de ses figures emblématiques. Ce décès dans le dénuement et l'indifférence confirme la réalité déplorable de l'artiste algérien et son statut qui est presque inexistant, cette situation persiste et laisse ces hommes de la culture dans les ténébres et l'indifférence des organismes responsables. Une réalité que beaucoup d'intellectuels avaient déjà condamnée.