Les experts du Fonds monétaire international (FMI), présents en Algérie depuis le début du mois d'octobre, mènent une visite semblable à celle effectuée il y a tout juste un an dans le but d'évaluer les progressions économiques et financières du pays. Les experts du Fonds monétaire international (FMI), présents en Algérie depuis le début du mois d'octobre, mènent une visite semblable à celle effectuée il y a tout juste un an dans le but d'évaluer les progressions économiques et financières du pays. Du point de vue des spécialistes de cette institution, même si de nombreuses réformes restent à compléter, l'Algérie a atteint une situation macro-économique favorable. En effet, selon les indicateurs macro-économiques, la croissance économique resterait aux environs de 5%, l'inflation est toujours maîtrisée et le taux de chômage devrait poursuivre sa tendance à baisser. Confortant cette situation, les chiffres de la Banque d'Algérie, pour le mois de septembre dernier, révèlent que les réserves de change ont franchi la barre des 50 milliards de dollars et que la dette extérieure a atteint 17,8 milliards de dollars. Ainsi, la visite qu'a effectuée en fin de semaine écoulée le directeur général du Fonds monétaire international à Alger a été différemment perçue par les observateurs de la scène économique. D'autant plus que cette visite est intervenue à la veille de la réunion au sein de cette institution, vendredi passé, à l'issue de laquelle il a été tranché sur la décision de doubler le capital du FMI. Les séquelles de la crise économique mondiale de 2008 n'ayant pas encore connu leur épilogue, Dominique Strauss-Kahn a, sans aucun doute, voulu se rapprocher des pays, tel que l'Algérie, qui ont su tirer profit de cette crise durant laquelle le baril de pétrole avait avoisiné les 100 dollars. C'est sans doute ce qui explique également les «bons points» dont a bénéficié l'Algérie de la part de M. Dominique Strauss-Kahn. Ainsi, du rapport établi à la fin de cette visite, il ressort que l'Algérie devrait poursuivre son programme d'investissements publics, mais doit veiller à son efficacité, a recommandé jeudi dernier une mission du Fonds monétaire international (FMI), à l'issue d'un séjour de plusieurs journées à Alger. «Afin de renforcer les perspectives de croissance à moyen terme pour réduire le chômage et augmenter les niveaux de vie des populations, l'Algérie devra poursuivre son programme d'investissements publics tout en veillant à son efficacité'', a indiqué le chef de la mission M. Joel Toujas-Bernaté, lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport de cette mission. L'Algérie devrait également ''approfondir les réformes structurelles, visant en particulier à améliorer le climat des affaires'', note le Fonds. Selon le FMI, de telles actions favoriseront ''le développement de l'investissement privé, la diversification de l'économie, l'amélioration de sa compétitivité et son attractivité pour les investisseurs étrangers''. Le Fonds relève en outre que ''malgré les progrès importants, le défi principal pour l'économie algérienne demeure de créer suffisamment d'emplois pour les nouvelles générations en s'appuyant sur la diversification de l'activité économique''. Il a prévu par ailleurs que les perspectives à moyen terme ''restent favorables, même si l'activité hors hydrocarbures pourrait se ralentir quelque peu avec la stabilisation des dépenses d'investissements publics et un secteur privé qui ne semble pas encore être entièrement en mesure de prendre le relais comme moteur de la croissance''. A cet effet, le Fonds continuera à soutenir les efforts importants du gouvernement et de la Banque d'Algérie pour renforcer la solidité et l'efficacité du secteur bancaire. Pour 2011, le FMI anticipe une légère amélioration de l'activité des hydrocarbures pour contribuer à une croissance globale de 3,7%. La politique budgétaire en 2011 devrait avoir comme principal objectif de poursuivre l'effort de modernisation des infrastructures tout en continuant à maîtriser les dépenses afin d'assurer la viabilité à long terme des finances publiques. L'orientation dominante de la politique monétaire pour l'année prochaine devrait être de continuer à contrôler l'excès de liquidité et les pressions inflationnistes, qui pourraient apparaître après les importantes hausses de salaires dans la Fonction publique et les principaux secteurs économiques, recommande encore le FMI. Par ailleurs, la Banque d'Algérie continue à maintenir le taux de change effectif réel proche de son niveau d'équilibre, note cette mission. Il faut rappeler que la mission du FMI, dirigée par M. Joel Toujas-Bernaté, a séjourné à Alger du 20 octobre au 2 novembre, et a conduit des discussions avec les ministres des Finances et de la Prospective et de la Statistique, respectivement MM. Karim Djoudi et Abdelhamid Temmar, ainsi que le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci. D'ailleurs, dans une réunion de travail, Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, n'a pas manqué de saluer la démarche de solidarité internationale entreprise par le Fonds monétaire international (FMI) durant la crise économique mondiale. M. Ouyahia a souligné, à l'ouverture des travaux du séminaire de deux jours sur les ressources naturelles et le développement, co-organisé par la banque d'Algérie et le Fonds, que ''nous mesurons combien, sous la direction de M. Strauss-Kahn et à la lumière aussi de la crise, la doctrine et l'approche du FMI concernent toujours leur première vocation, mais se sont profondément humanisées''. Le Premier ministre a rappelé dans ce sens les initiatives et les recommandations du FMI en faveur d'une coordination et d'une solidarité internationale pendant la crise économique. Il a notamment cité la mobilisation de ressources substantielles pour le Fonds et sa participation dans les mécanismes de financement associés pour faire face aux difficultés structurelles surgies dans certains Etats. Par ailleurs, le Premier ministre a estimé que le FMI s'est ''profondément humanisé'' avec la crise économique mondiale, rappelant l'ajustement structurel imposé à l'Algérie dans les années 1990 par cette institution financière. «Si le directeur général a eu l'amabilité de relever que la situation financière dans mon pays aujourd'hui se porte globalement vraiment bien, nous avions été des clients de l'ajustement structurel du FMI il y a de cela 10 années'', a rappelé M. Ouyahia tout en reconnaissant que «la nécessité de cet ajustement durant ces années». Du point de vue des spécialistes de cette institution, même si de nombreuses réformes restent à compléter, l'Algérie a atteint une situation macro-économique favorable. En effet, selon les indicateurs macro-économiques, la croissance économique resterait aux environs de 5%, l'inflation est toujours maîtrisée et le taux de chômage devrait poursuivre sa tendance à baisser. Confortant cette situation, les chiffres de la Banque d'Algérie, pour le mois de septembre dernier, révèlent que les réserves de change ont franchi la barre des 50 milliards de dollars et que la dette extérieure a atteint 17,8 milliards de dollars. Ainsi, la visite qu'a effectuée en fin de semaine écoulée le directeur général du Fonds monétaire international à Alger a été différemment perçue par les observateurs de la scène économique. D'autant plus que cette visite est intervenue à la veille de la réunion au sein de cette institution, vendredi passé, à l'issue de laquelle il a été tranché sur la décision de doubler le capital du FMI. Les séquelles de la crise économique mondiale de 2008 n'ayant pas encore connu leur épilogue, Dominique Strauss-Kahn a, sans aucun doute, voulu se rapprocher des pays, tel que l'Algérie, qui ont su tirer profit de cette crise durant laquelle le baril de pétrole avait avoisiné les 100 dollars. C'est sans doute ce qui explique également les «bons points» dont a bénéficié l'Algérie de la part de M. Dominique Strauss-Kahn. Ainsi, du rapport établi à la fin de cette visite, il ressort que l'Algérie devrait poursuivre son programme d'investissements publics, mais doit veiller à son efficacité, a recommandé jeudi dernier une mission du Fonds monétaire international (FMI), à l'issue d'un séjour de plusieurs journées à Alger. «Afin de renforcer les perspectives de croissance à moyen terme pour réduire le chômage et augmenter les niveaux de vie des populations, l'Algérie devra poursuivre son programme d'investissements publics tout en veillant à son efficacité'', a indiqué le chef de la mission M. Joel Toujas-Bernaté, lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport de cette mission. L'Algérie devrait également ''approfondir les réformes structurelles, visant en particulier à améliorer le climat des affaires'', note le Fonds. Selon le FMI, de telles actions favoriseront ''le développement de l'investissement privé, la diversification de l'économie, l'amélioration de sa compétitivité et son attractivité pour les investisseurs étrangers''. Le Fonds relève en outre que ''malgré les progrès importants, le défi principal pour l'économie algérienne demeure de créer suffisamment d'emplois pour les nouvelles générations en s'appuyant sur la diversification de l'activité économique''. Il a prévu par ailleurs que les perspectives à moyen terme ''restent favorables, même si l'activité hors hydrocarbures pourrait se ralentir quelque peu avec la stabilisation des dépenses d'investissements publics et un secteur privé qui ne semble pas encore être entièrement en mesure de prendre le relais comme moteur de la croissance''. A cet effet, le Fonds continuera à soutenir les efforts importants du gouvernement et de la Banque d'Algérie pour renforcer la solidité et l'efficacité du secteur bancaire. Pour 2011, le FMI anticipe une légère amélioration de l'activité des hydrocarbures pour contribuer à une croissance globale de 3,7%. La politique budgétaire en 2011 devrait avoir comme principal objectif de poursuivre l'effort de modernisation des infrastructures tout en continuant à maîtriser les dépenses afin d'assurer la viabilité à long terme des finances publiques. L'orientation dominante de la politique monétaire pour l'année prochaine devrait être de continuer à contrôler l'excès de liquidité et les pressions inflationnistes, qui pourraient apparaître après les importantes hausses de salaires dans la Fonction publique et les principaux secteurs économiques, recommande encore le FMI. Par ailleurs, la Banque d'Algérie continue à maintenir le taux de change effectif réel proche de son niveau d'équilibre, note cette mission. Il faut rappeler que la mission du FMI, dirigée par M. Joel Toujas-Bernaté, a séjourné à Alger du 20 octobre au 2 novembre, et a conduit des discussions avec les ministres des Finances et de la Prospective et de la Statistique, respectivement MM. Karim Djoudi et Abdelhamid Temmar, ainsi que le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci. D'ailleurs, dans une réunion de travail, Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, n'a pas manqué de saluer la démarche de solidarité internationale entreprise par le Fonds monétaire international (FMI) durant la crise économique mondiale. M. Ouyahia a souligné, à l'ouverture des travaux du séminaire de deux jours sur les ressources naturelles et le développement, co-organisé par la banque d'Algérie et le Fonds, que ''nous mesurons combien, sous la direction de M. Strauss-Kahn et à la lumière aussi de la crise, la doctrine et l'approche du FMI concernent toujours leur première vocation, mais se sont profondément humanisées''. Le Premier ministre a rappelé dans ce sens les initiatives et les recommandations du FMI en faveur d'une coordination et d'une solidarité internationale pendant la crise économique. Il a notamment cité la mobilisation de ressources substantielles pour le Fonds et sa participation dans les mécanismes de financement associés pour faire face aux difficultés structurelles surgies dans certains Etats. Par ailleurs, le Premier ministre a estimé que le FMI s'est ''profondément humanisé'' avec la crise économique mondiale, rappelant l'ajustement structurel imposé à l'Algérie dans les années 1990 par cette institution financière. «Si le directeur général a eu l'amabilité de relever que la situation financière dans mon pays aujourd'hui se porte globalement vraiment bien, nous avions été des clients de l'ajustement structurel du FMI il y a de cela 10 années'', a rappelé M. Ouyahia tout en reconnaissant que «la nécessité de cet ajustement durant ces années».