Hier encore, le manque de liquidités dans les bureaux de poste était encore le casse-tête des pères de famille, des retraités ainsi que de quelque 11 millions d'usagers des Comptes courants postaux (CCP). Hier encore, le manque de liquidités dans les bureaux de poste était encore le casse-tête des pères de famille, des retraités ainsi que de quelque 11 millions d'usagers des Comptes courants postaux (CCP). Cette situation qui semble s'éterniser, à peine à quelques jours de l'Aïd El-Adha, dans plusieurs wilayas du pays, pénalise plusieurs familles. En effet, le courroux gagne les usagers qui sont contraints de recourir au crédit pour subvenir à leurs besoins. Une virée dans différents bureaux de poste de la capitale a permis de se rendre compte du désarroi non seulement des usagers, mais aussi des préposés aux guichets qui semblent sérieusement dépassés par les évènements. «C'est une situation face à laquelle je suis complètement impuissant. Les citoyens pourraient se plaindre si on avait de l'argent et qu'on refuse de faire notre travail. Mais là c'est différent, nous n'avons pas d'argent», explique l'un d'eux. D'ailleurs, interrogé à ce propos sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Bouthelja Omari, Directeur général d'Algérie Poste (AP), avait affirmé que «si les liquidités étaient disponibles, AP se ferait un plaisir de servir ses clients». M. Bouteldja a ainsi rejeté la responsabilité de la crise de liquidités des bureaux de poste l'imputant à la Banque d'Algérie. «Algérie Poste a besoin de liquidités pour compenser les virements des salaires sur les comptes CCP. Maintenant, si on dit qu'il y a trop de liquidités à l'extérieur, la responsabilité n'incombe pas à Algérie Poste pour ramener ces liquidités vers les banques » s'est-il justifié, avant d'ajouter que « si l'argent sort et ne rentre pas, cela nous cause un déficit et Algérie Poste, contrairement à la Banque d'Algérie, n'a pas vocation d'imprimer les billets de banque». Cette situation qui semble s'éterniser, à peine à quelques jours de l'Aïd El-Adha, dans plusieurs wilayas du pays, pénalise plusieurs familles. En effet, le courroux gagne les usagers qui sont contraints de recourir au crédit pour subvenir à leurs besoins. Une virée dans différents bureaux de poste de la capitale a permis de se rendre compte du désarroi non seulement des usagers, mais aussi des préposés aux guichets qui semblent sérieusement dépassés par les évènements. «C'est une situation face à laquelle je suis complètement impuissant. Les citoyens pourraient se plaindre si on avait de l'argent et qu'on refuse de faire notre travail. Mais là c'est différent, nous n'avons pas d'argent», explique l'un d'eux. D'ailleurs, interrogé à ce propos sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Bouthelja Omari, Directeur général d'Algérie Poste (AP), avait affirmé que «si les liquidités étaient disponibles, AP se ferait un plaisir de servir ses clients». M. Bouteldja a ainsi rejeté la responsabilité de la crise de liquidités des bureaux de poste l'imputant à la Banque d'Algérie. «Algérie Poste a besoin de liquidités pour compenser les virements des salaires sur les comptes CCP. Maintenant, si on dit qu'il y a trop de liquidités à l'extérieur, la responsabilité n'incombe pas à Algérie Poste pour ramener ces liquidités vers les banques » s'est-il justifié, avant d'ajouter que « si l'argent sort et ne rentre pas, cela nous cause un déficit et Algérie Poste, contrairement à la Banque d'Algérie, n'a pas vocation d'imprimer les billets de banque».