Le parti politique créé par les autorités militaires, au pouvoir en Birmanie, a annoncé mardi avoir décroché environ 80% des sièges lors des élections législatives de dimanche dernier, rapportent des médias. "Nous avons gagné environ 80% des sièges", a affirmé le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), dirigé par le Premier ministre Thein Le responsable a par ailleurs fait état d'une participation d'environ 70%, soit 10% de plus qu'une première estimation d'un haut-responsable politique lundi soir. La Force démocratique nationale (NDF) et le Parti démocrate (PD), les deux plus importantes formations d'opposition démocratiques, ont reconnu lundi des résultats "en deçà de leurs espérances". Le scrutin de dimanche a été marqué par de multiples accusations de fraude. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a indiqué lundi par la voix de son porte-parole que les élections avaient été "insuffisamment transparentes, ouvertes et pluralistes" appelant les autorités à démontrer que ce vote "fait partie d'une transition crédible, d'une réconciliation nationale et d'un respect des droits de l'homme". Les électeurs birmans étaient appelés dimanche aux premières élections législatives depuis 20 ans. Le dernier scrutin législatif remonte à 1990, lorsque la Ligue nationale pour la démocratie (LND), de l'opposante et Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi l'avait très largement remporté. La LND, avait obtenu 392 des 485 sièges en compétition, mais les militaires avaient refusé d'abandonner le pouvoir. Mme Suu Kyi a passé la majorité des vingt dernières années privée de liberté. En août 2009, elle avait été condamnée à 18 mois supplémentaires de résidence surveillée, après avoir reçu un Américain qui s'était invité chez elle après avoir traversé un lac à la nage à Rangoun. De nombreux appels internationaux ont été lancés, en vain, aux autorités pour la libération de l'opposante birmane. Le parti politique créé par les autorités militaires, au pouvoir en Birmanie, a annoncé mardi avoir décroché environ 80% des sièges lors des élections législatives de dimanche dernier, rapportent des médias. "Nous avons gagné environ 80% des sièges", a affirmé le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), dirigé par le Premier ministre Thein Le responsable a par ailleurs fait état d'une participation d'environ 70%, soit 10% de plus qu'une première estimation d'un haut-responsable politique lundi soir. La Force démocratique nationale (NDF) et le Parti démocrate (PD), les deux plus importantes formations d'opposition démocratiques, ont reconnu lundi des résultats "en deçà de leurs espérances". Le scrutin de dimanche a été marqué par de multiples accusations de fraude. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a indiqué lundi par la voix de son porte-parole que les élections avaient été "insuffisamment transparentes, ouvertes et pluralistes" appelant les autorités à démontrer que ce vote "fait partie d'une transition crédible, d'une réconciliation nationale et d'un respect des droits de l'homme". Les électeurs birmans étaient appelés dimanche aux premières élections législatives depuis 20 ans. Le dernier scrutin législatif remonte à 1990, lorsque la Ligue nationale pour la démocratie (LND), de l'opposante et Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi l'avait très largement remporté. La LND, avait obtenu 392 des 485 sièges en compétition, mais les militaires avaient refusé d'abandonner le pouvoir. Mme Suu Kyi a passé la majorité des vingt dernières années privée de liberté. En août 2009, elle avait été condamnée à 18 mois supplémentaires de résidence surveillée, après avoir reçu un Américain qui s'était invité chez elle après avoir traversé un lac à la nage à Rangoun. De nombreux appels internationaux ont été lancés, en vain, aux autorités pour la libération de l'opposante birmane.