Les autorités militaires, au pouvoir en Birmanie, ont commencé les préparatifs sécuritaires pour la libération "imminente" de l'opposante Aung San Suu Kyi, ont rapporté mercredi des médias. "Nous n'avons pas encore reçu d'instructions de responsables supérieurs à propos de la libération de Suu Kyi. Mais nous préparons le plan de sécurité pour le 13 novembre", a indiqué à la presse un responsable birman. La peine de 18 mois de résidence surveillée que purge actuellement la lauréate du prix Nobel de la paix, Mme Suu Kyi, prend fin en principe samedi prochain. Pour sa part, un autre responsable a confirmé que des dispositions étaient prises mais que la décision finale n'avait pas encore été diffusée. "Nous n'avons pas reçu d'ordre", a-t-il indiqué. Mme Suu Kyi a passé la majorité des vingt dernières années privée de liberté. En août 2009, elle avait été condamnée à 18 mois supplémentaires de résidence surveillée, après avoir reçu un Américain qui s'était invité elle après avoir traversé un lac à la nage à Rangoun. De nombreux appels internationaux ont été lancés, en vain, aux autorités pour la libération de l'opposante birmane avant les législatives de dimanche dernier. Le scrutin de dimanche, remporté par le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), dirigé par le Premier ministre Thein Sein, a été marqué par de multiples accusations de fraude. Les électeurs birmans étaient appelés dimanche aux premières élections législatives depuis 20 ans. Le dernier scrutin législatif remonte à 1990, lorsque la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de l'opposante Aung San Suu Kyi, l'avait très largement remporté. La LND, avait obtenu 392 des 485 sièges en compétition, mais les militaires avaient refusé d'abandonner le pouvoir. Les autorités militaires, au pouvoir en Birmanie, ont commencé les préparatifs sécuritaires pour la libération "imminente" de l'opposante Aung San Suu Kyi, ont rapporté mercredi des médias. "Nous n'avons pas encore reçu d'instructions de responsables supérieurs à propos de la libération de Suu Kyi. Mais nous préparons le plan de sécurité pour le 13 novembre", a indiqué à la presse un responsable birman. La peine de 18 mois de résidence surveillée que purge actuellement la lauréate du prix Nobel de la paix, Mme Suu Kyi, prend fin en principe samedi prochain. Pour sa part, un autre responsable a confirmé que des dispositions étaient prises mais que la décision finale n'avait pas encore été diffusée. "Nous n'avons pas reçu d'ordre", a-t-il indiqué. Mme Suu Kyi a passé la majorité des vingt dernières années privée de liberté. En août 2009, elle avait été condamnée à 18 mois supplémentaires de résidence surveillée, après avoir reçu un Américain qui s'était invité elle après avoir traversé un lac à la nage à Rangoun. De nombreux appels internationaux ont été lancés, en vain, aux autorités pour la libération de l'opposante birmane avant les législatives de dimanche dernier. Le scrutin de dimanche, remporté par le Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), dirigé par le Premier ministre Thein Sein, a été marqué par de multiples accusations de fraude. Les électeurs birmans étaient appelés dimanche aux premières élections législatives depuis 20 ans. Le dernier scrutin législatif remonte à 1990, lorsque la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de l'opposante Aung San Suu Kyi, l'avait très largement remporté. La LND, avait obtenu 392 des 485 sièges en compétition, mais les militaires avaient refusé d'abandonner le pouvoir.