La nouvelle production du théâtre régional (T.R) de Bejaia, "Akin i levhar " (Au-delà de la mer) a fait l'effet d'une vraie vague de fraîcheur, tranchant dans son genre, tout à fait atypique (théâtre muet mais chantonnant) . La pièce, dont la générale a été donnée lundi soir, est un hommage à la chanson de l'exil. Empruntant à la fois au music hall, au théâtre de boulevard et à la comédie musicale, cette production théâtrale mise en scène par Abdelaziz Yousfi traite du thème de l'émigration, en faisant l'économie du texte mais en laissant la parole et le chant à tous ceux qui en ont le mieux parlé ou rendu compte. Ainsi, Slimane Azem, Allaoua Zerrouki, Cheikh El Hasnaoui, Dahmane El Harrachi et d'autres ont paradé de nouveau sur la scène, pour dire avec tristesse ou humour, sur un ton léger ou grave, leur nostalgie et leur amour du pays, pleurer leur idylle ou rire de l'ambiance des cafés de Paris, qui leur servaient de creuset à la créativité artistique ou de forge à leur engagement patriotique. Le metteur en scène a reconstitué des vies, des désirs, et des tourments en prenant soin de sortir du carcan de la complainte mélancolique en donnant tonicité, vitalité et charme à ses comédiens, promus à l'occasion acteurs, chanteurs et, parfois, funambules. Du spectacle haut en couleurs qui a manifestement captivé, et inauguré un nouveau genre, qui fait la part belle davantage au divertissement qu'au drame. La nouvelle production du théâtre régional (T.R) de Bejaia, "Akin i levhar " (Au-delà de la mer) a fait l'effet d'une vraie vague de fraîcheur, tranchant dans son genre, tout à fait atypique (théâtre muet mais chantonnant) . La pièce, dont la générale a été donnée lundi soir, est un hommage à la chanson de l'exil. Empruntant à la fois au music hall, au théâtre de boulevard et à la comédie musicale, cette production théâtrale mise en scène par Abdelaziz Yousfi traite du thème de l'émigration, en faisant l'économie du texte mais en laissant la parole et le chant à tous ceux qui en ont le mieux parlé ou rendu compte. Ainsi, Slimane Azem, Allaoua Zerrouki, Cheikh El Hasnaoui, Dahmane El Harrachi et d'autres ont paradé de nouveau sur la scène, pour dire avec tristesse ou humour, sur un ton léger ou grave, leur nostalgie et leur amour du pays, pleurer leur idylle ou rire de l'ambiance des cafés de Paris, qui leur servaient de creuset à la créativité artistique ou de forge à leur engagement patriotique. Le metteur en scène a reconstitué des vies, des désirs, et des tourments en prenant soin de sortir du carcan de la complainte mélancolique en donnant tonicité, vitalité et charme à ses comédiens, promus à l'occasion acteurs, chanteurs et, parfois, funambules. Du spectacle haut en couleurs qui a manifestement captivé, et inauguré un nouveau genre, qui fait la part belle davantage au divertissement qu'au drame.