Jean-Pierre Raffarin, le «M. Algérie de l'Elysée pour les questions économiques, prépare activement sa visite le 24 novembre prochain à Alger. Jean-Pierre Raffarin, le «M. Algérie de l'Elysée pour les questions économiques, prépare activement sa visite le 24 novembre prochain à Alger. Désigné en septembre dernier par le président Nicolas Sarkozy, l'ancien Premier ministre français est chargé d'une «mission sur la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements dans les deux pays ». Il aura pour but «d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs». Les spéculations sur son interlocuteur algérien ont été levées avec l'annonce de ce déplacement. Le vis-à-vis algérien sera donc Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements. La désignation de ces deux « coordonateurs » a été décidée à la suite de discussions entre le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant. Le cadre ainsi défini, Raffarin a réuni le 2 novembre les représentants du MEDEF (patronat français), de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), de la fédération nationale des syndicats des exploitants agricoles (FNSEA), de la direction générale du Trésor, du conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN) et de Futur allia, un forum international de partenariat d'entreprises spécialisées dans l'organisation de manifestations économiques. Devant ces opérateurs, l'ancien Premier ministre a rappelé sa mission à savoir faire aboutir les dossiers d'une dizaine de contrats qu'il considère comme prioritaires. Des dossiers évoqués d'ailleurs le 19 septembre dernier à Alger par la Secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Anne-Marie Idrac. Raffarin, lors de sa réunion du 2 novembre, a demandé que lui soit remise la liste des dossiers souffrant de blocage politique. On sait que dans cette liste figurera certainement le projet d'implantation d'une usine de montage de véhicules Renault, d'une usine de médicaments par Sanofi (167 millions d'euros d'investissement), de la construction d'une raffinerie de sucre à Boumerdes par le groupe Cristal Union. Raffarin face aux représentants du monde économique français a, bien entendu, recueilli les préoccupations concernant l'investissement en Algérie après les réformes introduites par le gouvernement Ouyahia. Toutefois, le marché algérien pesant tout de même 150 milliards de dollars, les investisseurs ont souligné la nécessité de cibler les secteurs pour lesquels les Algériens souhaitent accueillir des investisseurs étrangers tels les énergies vertes ou l'agroalimentaire. Cependant, Raffarin commencera par défricher le terrain de la coopération bilatérale le 24 novembre et assainir le climat d'affaires entre les deux pays. Rappelons que le 2 septembre dernier il avait été chargé par Nicolas Sarkozy « d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs ». Il est donc peu probable qu'il emmène avec lui les entreprises françaises. En revanche, il leur a promis qu'elles seront du voyage pour son déplacement en janvier 2011. Le choix des entreprises qui participeront à cette visite se fera selon l'état d'avancement des dossiers. Jean-Pierre Raffarin entend bien relancer les relations économiques algéro-françaises par une présence plus soutenue à Alger. En dehors de ces visites, il encouragera des rencontres d'affaires, des salons thématiques avec comme point d'orgue un forum algéro-français qui devra recevoir près de 400 entreprises françaises. Ce dernier événement déjà annoncé par Mme Idrac devrait se tenir courant premier semestre 2011. Il semble donc que le Monsieur Algérie de l'Elysée démarre sa mission sous de bons auspices. La tension qui avait marqué la relation entre les deux pays s'est estompée avec des gestes de bonne volonté de part et d'autre. La France premier partenaire de l'Algérie a rectifié le tir dans l'épisode de la liste des pays à risques puis par le dénouement de l'affaire du diplomate algérien Hasseni. Il reste néanmoins la question de la position française dans le dossier du Sahara Occidental et les négociations pour les amendements de l'accord de 1968. Jean-Pierre Raffarin prendra bien soin de préciser que sa mission ne porte que sur les aspects économiques de la relation à charge pour Sarkozy de trouver un autre «Monsieur Algérie» pour le côté politique… Désigné en septembre dernier par le président Nicolas Sarkozy, l'ancien Premier ministre français est chargé d'une «mission sur la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements dans les deux pays ». Il aura pour but «d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs». Les spéculations sur son interlocuteur algérien ont été levées avec l'annonce de ce déplacement. Le vis-à-vis algérien sera donc Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements. La désignation de ces deux « coordonateurs » a été décidée à la suite de discussions entre le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant. Le cadre ainsi défini, Raffarin a réuni le 2 novembre les représentants du MEDEF (patronat français), de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), de la fédération nationale des syndicats des exploitants agricoles (FNSEA), de la direction générale du Trésor, du conseil des investisseurs français en Afrique (CIAN) et de Futur allia, un forum international de partenariat d'entreprises spécialisées dans l'organisation de manifestations économiques. Devant ces opérateurs, l'ancien Premier ministre a rappelé sa mission à savoir faire aboutir les dossiers d'une dizaine de contrats qu'il considère comme prioritaires. Des dossiers évoqués d'ailleurs le 19 septembre dernier à Alger par la Secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Anne-Marie Idrac. Raffarin, lors de sa réunion du 2 novembre, a demandé que lui soit remise la liste des dossiers souffrant de blocage politique. On sait que dans cette liste figurera certainement le projet d'implantation d'une usine de montage de véhicules Renault, d'une usine de médicaments par Sanofi (167 millions d'euros d'investissement), de la construction d'une raffinerie de sucre à Boumerdes par le groupe Cristal Union. Raffarin face aux représentants du monde économique français a, bien entendu, recueilli les préoccupations concernant l'investissement en Algérie après les réformes introduites par le gouvernement Ouyahia. Toutefois, le marché algérien pesant tout de même 150 milliards de dollars, les investisseurs ont souligné la nécessité de cibler les secteurs pour lesquels les Algériens souhaitent accueillir des investisseurs étrangers tels les énergies vertes ou l'agroalimentaire. Cependant, Raffarin commencera par défricher le terrain de la coopération bilatérale le 24 novembre et assainir le climat d'affaires entre les deux pays. Rappelons que le 2 septembre dernier il avait été chargé par Nicolas Sarkozy « d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs ». Il est donc peu probable qu'il emmène avec lui les entreprises françaises. En revanche, il leur a promis qu'elles seront du voyage pour son déplacement en janvier 2011. Le choix des entreprises qui participeront à cette visite se fera selon l'état d'avancement des dossiers. Jean-Pierre Raffarin entend bien relancer les relations économiques algéro-françaises par une présence plus soutenue à Alger. En dehors de ces visites, il encouragera des rencontres d'affaires, des salons thématiques avec comme point d'orgue un forum algéro-français qui devra recevoir près de 400 entreprises françaises. Ce dernier événement déjà annoncé par Mme Idrac devrait se tenir courant premier semestre 2011. Il semble donc que le Monsieur Algérie de l'Elysée démarre sa mission sous de bons auspices. La tension qui avait marqué la relation entre les deux pays s'est estompée avec des gestes de bonne volonté de part et d'autre. La France premier partenaire de l'Algérie a rectifié le tir dans l'épisode de la liste des pays à risques puis par le dénouement de l'affaire du diplomate algérien Hasseni. Il reste néanmoins la question de la position française dans le dossier du Sahara Occidental et les négociations pour les amendements de l'accord de 1968. Jean-Pierre Raffarin prendra bien soin de préciser que sa mission ne porte que sur les aspects économiques de la relation à charge pour Sarkozy de trouver un autre «Monsieur Algérie» pour le côté politique…