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Raffarin à Alger : Paris ne veut pas perdre pied en Algérie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 11 - 2010

C'est une visite qui a valeur de test pour les relations franco-algériennes. En se rendant à Alger ce 24 novembre, Jean-Pierre Raffarin aura le loisir de se rendre compte si le climat entre les deux pays s'est bel et bien détendu ou s'il s'est de nouveau alourdi. Pour mémoire, l'ancien Premier ministre français a été chargé en septembre dernier par le président Nicolas Sarkozy d'une «mission sur la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements dans les deux pays». But officiel de la démarche : identifier et lever les obstacles entre les deux pays pour leurs investissements économiques respectifs.
De manière plus officieuse, cette mission traduit la volonté française de ne pas « perdre le contact » avec l'Algérie, l'un des rares pays à présenter un solde commercial négatif avec la France (les exportations françaises à destination de l'Algérie ont atteint 5 milliards d'euros pour les huit premiers mois de l'année). Attentifs aux remontées inquiètes de nombreux patrons, notamment de PME installées dans le Sud de la France, le locataire de l'Elysée veut s'assurer que le «made in France» continuera à être prépondérant dans les importations algériennes. «Avec la loi de finances complémentaire de 2009, de nombreux acteurs économiques ont évoqué la possibilité d'un boycottage non avoué des produits français. Il semble que les autorités françaises ont réalisé que l'Algérie était un marché qui risquait de ne plus être aussi captif», explique un haut responsable français qui requiert l'anonymat. Pour lui, comme pour d'autres observateurs, la mission de Raffarin prépare aussi l'avenir. «Avec ses ressources financières et les réformes qu'elle va tôt ou tard accomplir, l'Algérie est susceptible de connaître un boom économique sans précédent que les entreprises françaises ne doivent absolument pas rater en cette période de crise», poursuit ce haut responsable.
Mais alors que l'on croyait que les tensions étaient dissipées entre les deux capitales, surtout depuis l'éviction de Bernard Kouchner du ministère des Affaires étrangères, voici que se profilent de nouveaux motifs de crispation. C'est ainsi que l'Algérie n'aurait guère apprécié que la France oppose son veto au Conseil de sécurité pour empêcher une mission d'enquête au Sahara occidental après les violences qui ont ensanglanté Laâyoune. Dès lors, la visite de Jean-Pierre Raffarin va permettre de vérifier que le soutien inconditionnel de la France au Maroc pour ce qui est de la question du Sahara n'interférera pas une nouvelle fois dans les relations économiques entre les deux pays. De fait, l'une des craintes de l'Elysée, c'est que le gouvernement algérien n'use de mesures de rétorsion à l'égard des entreprises françaises, notamment pour ce qui est des marchés publics liés au plan quinquennal pour la période 2010-2014 dont l'enveloppe est de 286 milliards de dollars Des craintes démenties dans la réalité
Pour autant, ces craintes récurrentes sont démenties par la réalité. Depuis le début de l'année, plusieurs grands contrats ont été remportés par des entreprises françaises. C'est ainsi que les entreprises publiques Ferrovial et Metro d'Alger (EMA) viennent de signer avec le groupe industriel Alstom un accord de partenariat pour assembler des tramways dans une usine à Annaba. D'un montant de 23 millions d'euros, cette société mixte d'assemblage mais aussi de maintenance sera détenue à 49% par Alstom et 51% par l'Etat algérien au travers des entreprises EMA (10%) et Ferrovial (41%). De même, La société française Technip a remporté en septembre dernier le projet de modernisation et de réhabilitation de la raffinerie d'Alger pour un montant de 678 milliards d'euros.
Enfin, et c'est l'un des symboles du réchauffement des relations entre Paris et Alger, deux assureurs français, La Macif et Axa viennent d'être autorisés à s'installer en Algérie. Dans le cas du second assureur, les tergiversations et incertitudes liées au démarrage de ses futures activités algériennes avaient fait figure de cas d'école illustrant les tensions franco-algériennes. Evoqué plusieurs fois à haut niveau, ce dossier a finalement été débloqué avant même que Jean-Pierre Raffarin n'entre en scène.


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