Le département d'Etat a souligné que les statuts du respect des libertés religieuses s'étaient améliorés en Algérie en 2010 et que des changements positifs avaient été enregistrés dans le traitement des minorités religieuses. Dans son rapport mondial annuel sur les libertés religieuses, rapporte l'APS, le département d'Etat souligne tout d'abord que la Constitution algérienne prévoit la liberté de croyance et d'opinion et permet aux citoyens de créer des institutions dont les objectifs comprennent la protection des libertés fondamentales du citoyen. Présenté mercredi dernier par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, au cours d'une conférence de presse, ce rapport mondial note dans sa partie consacrée à l'Algérie que la Constitution algérienne proclame que l'islam est la religion d'Etat, mais que d'autres lois et règlements permettent aux non-musulmans la liberté de pratiquer leur religion dans la mesure où elle est en harmonie avec l'ordre public, la moralité et le respect des droits et des libertés fondamentales d'autrui, tout en précisant qu'en général, la société algérienne tolère les étrangers qui pratiquent d'autres religions que l'Islam. Abordant les changements positifs apportés dans le traitement des minorités religieuses, le document indique que le gouvernement algérien accorde une attention accrue aux préoccupations des groupes chrétiens, dont l'organisation de colloques sur les cultes religieux. Le même document précise également que les dirigeants politiques et religieux algériens critiquent publiquement les actes de violence commis au nom de l'Islam. A Alger, poursuit-il, les services religieux chrétiens sont fréquentés principalement par les membres de la communauté diplomatique et les résidents étrangers venant notamment des pays occidentaux et de l'Afrique subsaharienne. Citant les dignitaires chrétiens vivant en Algérie, le rapport souligne que ces derniers affirment avoir de meilleures relations avec le gouvernement algérien, ajoutant que plusieurs dirigeants des églises en Algérie reconnaissent avoir reçu l'aide du ministère algérien des Affaires religieuses pour les procédures de demandes d'enregistrement des groupes religieux non-musulmans en vertu des lois en vigueur.Sur ce point, le département d'Etat souligne que la commission algérienne des services religieux non-musulmans, qui est l'entité gouvernementale chargée de réglementer le processus d'inscription de cette catégorie de groupes, a reçu douze (12) demandes d'accréditation de groupes de différentes confessions protestantes. Par ailleurs, le rapport indique que la conversion n'est pas illégale au regard du droit civil et l'apostasie n'est pas une infraction pénale, ajoutant que le gouvernement algérien autorise les groupes de missionnaires à mener des activités humanitaires à condition qu'ils ne s'adonnent pas au prosélytisme. Revenant sur le colloque intitulé « Le culte religieux : un droit garanti par la religion et par la loi » qu'avait organisé en février dernier, les ministères algérien des Affaires étrangères et des Affaires religieuses, le département d'Etat a salué cette initiative à laquelle avaient pris part des groupes religieux chrétiens et des chefs religieux catholiques et protestants, américains et français. Le département d'Etat a souligné que les statuts du respect des libertés religieuses s'étaient améliorés en Algérie en 2010 et que des changements positifs avaient été enregistrés dans le traitement des minorités religieuses. Dans son rapport mondial annuel sur les libertés religieuses, rapporte l'APS, le département d'Etat souligne tout d'abord que la Constitution algérienne prévoit la liberté de croyance et d'opinion et permet aux citoyens de créer des institutions dont les objectifs comprennent la protection des libertés fondamentales du citoyen. Présenté mercredi dernier par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, au cours d'une conférence de presse, ce rapport mondial note dans sa partie consacrée à l'Algérie que la Constitution algérienne proclame que l'islam est la religion d'Etat, mais que d'autres lois et règlements permettent aux non-musulmans la liberté de pratiquer leur religion dans la mesure où elle est en harmonie avec l'ordre public, la moralité et le respect des droits et des libertés fondamentales d'autrui, tout en précisant qu'en général, la société algérienne tolère les étrangers qui pratiquent d'autres religions que l'Islam. Abordant les changements positifs apportés dans le traitement des minorités religieuses, le document indique que le gouvernement algérien accorde une attention accrue aux préoccupations des groupes chrétiens, dont l'organisation de colloques sur les cultes religieux. Le même document précise également que les dirigeants politiques et religieux algériens critiquent publiquement les actes de violence commis au nom de l'Islam. A Alger, poursuit-il, les services religieux chrétiens sont fréquentés principalement par les membres de la communauté diplomatique et les résidents étrangers venant notamment des pays occidentaux et de l'Afrique subsaharienne. Citant les dignitaires chrétiens vivant en Algérie, le rapport souligne que ces derniers affirment avoir de meilleures relations avec le gouvernement algérien, ajoutant que plusieurs dirigeants des églises en Algérie reconnaissent avoir reçu l'aide du ministère algérien des Affaires religieuses pour les procédures de demandes d'enregistrement des groupes religieux non-musulmans en vertu des lois en vigueur.Sur ce point, le département d'Etat souligne que la commission algérienne des services religieux non-musulmans, qui est l'entité gouvernementale chargée de réglementer le processus d'inscription de cette catégorie de groupes, a reçu douze (12) demandes d'accréditation de groupes de différentes confessions protestantes. Par ailleurs, le rapport indique que la conversion n'est pas illégale au regard du droit civil et l'apostasie n'est pas une infraction pénale, ajoutant que le gouvernement algérien autorise les groupes de missionnaires à mener des activités humanitaires à condition qu'ils ne s'adonnent pas au prosélytisme. Revenant sur le colloque intitulé « Le culte religieux : un droit garanti par la religion et par la loi » qu'avait organisé en février dernier, les ministères algérien des Affaires étrangères et des Affaires religieuses, le département d'Etat a salué cette initiative à laquelle avaient pris part des groupes religieux chrétiens et des chefs religieux catholiques et protestants, américains et français.