Le réalisateur algérien du film «Hors-la-loi», Rachid Bouchareb, a finalement été innocenté par la justice française dans l'affaire de contrefaçon concernant le film «Hors-la-loi». C'est le Tribunal de grande instance de Paris qui a rendu son jugement hier dans cette affaire où deux personnes avaient accusé Rachid Bouchareb d'avoir plagié leur scénario. Selon la justice, le visionnage du film et la lecture du scénario des accusateurs «Sparring Partners» suffit «à comprendre qu'il s'agit de deux histoires extrêmement différentes, couvrant des périodes distinctes et n'ayant pas le même thème». Le réalisateur algérien du film «Hors-la-loi», Rachid Bouchareb, a finalement été innocenté par la justice française dans l'affaire de contrefaçon concernant le film «Hors-la-loi». C'est le Tribunal de grande instance de Paris qui a rendu son jugement hier dans cette affaire où deux personnes avaient accusé Rachid Bouchareb d'avoir plagié leur scénario. Selon la justice, le visionnage du film et la lecture du scénario des accusateurs «Sparring Partners» suffit «à comprendre qu'il s'agit de deux histoires extrêmement différentes, couvrant des périodes distinctes et n'ayant pas le même thème». Les deux accusateurs, Farid Afiri et Philippe Roques avaient attaqué Rachid Bouchareb et ses producteurs pour plagiat de leurs scénarios intitulé «Sparring Partners» racontant l'histoire de Saïd et Slimane, deux partenaires d'entraînement d'un club de boxe en Algérie. Au déclenchement de la guerre, l'un est harki et l'autre rejoint le clan du FLN. Des années plus tard, les deux amis, devenus adversaires, se retrouveront en France et s'opposeront sur le ring. Les deux scénaristes avaient réclamé 750 mille euros chacun, ainsi que l'interdiction du film. Rachid Bouchareb s'était défendu lors de l'audience indiquant que «toute la matière qui existe dans Hors-la-loi fait d'abord partie de l'Histoire avec un grand H. Quant à la petite histoire, elle est née au moment de l'écriture d'Indigènes en 2003-2004. Le premier volet de la trilogie», explique le cinéaste. Ajoutant qu'il s'agit de son histoire et celle de ses parents, de leurs amis. «A travers eux, j'ai vécu la guerre», avait-il assuré. Rappelons que l'affaire de plagiat vient s'ajouter à la vague de dénigrement dont a fait l'objet «Hors-la-loi». En juillet 2010, le film est présenté en sélection officielle au festival de Cannes sous les couleurs algériennes, sur fond de manifestation organisée par le maire de Cannes pour honorer les « victimes françaises » de la guerre d'Algérie et des massacres du 8 mai 1945. Un déchaînement terrible d'attaques ciblent alors le film « Hors- la-loi » après que le député UMP Lionel Luca a allumé la mèche de la polémique accusant le film de vouloir « falsifier » l'Histoire. Si les détracteurs arguent que le film est anti français, ce qui les gêne en réalité c'est que le film va à l'encontre du mythe de la gloire coloniale érigée en valeur républicaine en France. Dénonçant un climat de retour de la pensée néocoloniale, douze intellectuels avaient signé une déclaration commune condamnant «un retour en force vers la bonne conscience coloniale» tandis que la Ligue française des droits de l'Homme avait dénoncé les tentatives de «pressions» qui s'apparentent à une «censure des œuvres ayant trait à la guerre d'Algérie» qui dérogeraient à la «vérité officielle». Lors de sa sortie en salles en septembre, des extrémistes sont passés à l'acte. Plusieurs incidents de sabotage ont émaillé la sortie du film dans le sud de la France, notamment à St Raphael où un individu a été arrêté alors qu'il menaçait de commettre des attentats contre les cinémas projetant le film. Ou encore à Bordeaux où des spectateurs ont été évacués après avoir découvert des produits toxiques dans la salle. S'exprimant sur le sujet, le réalisateur Rachid Bouchareb s'est interrogé si «le sujet traité dans le film dérangeait-il tellement pour qu'il y ait cette accumulation de choses qui tentent de nuire au film». C'est au final ce que conclut le producteur de «Hors-la-loi», Jean Bréhat pour qui les attaques de plagiat cachent mal «une nouvelle forme de dénigrement». Si l'affaire du plagiat vient clore, dans les faits, la vague de dénigrement, il n'est pas certain que l'effet anti-algérien provoqué dans les esprits ait connu son épilogue. Un film de Rachid Bouchareb sur Angela Davis Le réalisateur Rachid Bouchareb va réaliser un film sur la militante américaine des droits de l'Homme, Angela Davis, a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Culture. Le cinéaste algérien, qui s'est installé définitivement aux Etats-Unis, s'est engagé avec la partie américaine pour la réalisation de trois films, dont un sur la militante américaine des droits de l'Homme, Angela Davis, a précisé à l'APS, M. Ahmed Bedjaoui, conseiller au ministère de la Culture et critique de cinéma. Née le 26 janvier 1944 à Birmingham en Alabama aux Etats-Unis, Angela Davis, professeur en philosophie, est une figure emblématique américaine de la lutte pour la justice et l'équité et connue pour ses combats pour la paix dans le monde, l'égalité des femmes et contre le racisme et l'oppression. Elle est également connue pour sa lutte pour l'abolition de la peine de mort aux Etats-Unis. Le film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb a remporté récemment le grand prix du 18e Festival international du cinéma de Damas et le prix du meilleur film arabe, rappelle-t-on. "Hors-la-loi" aborde à travers une fiction, la lutte du peuple algérien contre l'oppression et son combat pour se libérer du joug colonial. Les deux accusateurs, Farid Afiri et Philippe Roques avaient attaqué Rachid Bouchareb et ses producteurs pour plagiat de leurs scénarios intitulé «Sparring Partners» racontant l'histoire de Saïd et Slimane, deux partenaires d'entraînement d'un club de boxe en Algérie. Au déclenchement de la guerre, l'un est harki et l'autre rejoint le clan du FLN. Des années plus tard, les deux amis, devenus adversaires, se retrouveront en France et s'opposeront sur le ring. Les deux scénaristes avaient réclamé 750 mille euros chacun, ainsi que l'interdiction du film. Rachid Bouchareb s'était défendu lors de l'audience indiquant que «toute la matière qui existe dans Hors-la-loi fait d'abord partie de l'Histoire avec un grand H. Quant à la petite histoire, elle est née au moment de l'écriture d'Indigènes en 2003-2004. Le premier volet de la trilogie», explique le cinéaste. Ajoutant qu'il s'agit de son histoire et celle de ses parents, de leurs amis. «A travers eux, j'ai vécu la guerre», avait-il assuré. Rappelons que l'affaire de plagiat vient s'ajouter à la vague de dénigrement dont a fait l'objet «Hors-la-loi». En juillet 2010, le film est présenté en sélection officielle au festival de Cannes sous les couleurs algériennes, sur fond de manifestation organisée par le maire de Cannes pour honorer les « victimes françaises » de la guerre d'Algérie et des massacres du 8 mai 1945. Un déchaînement terrible d'attaques ciblent alors le film « Hors- la-loi » après que le député UMP Lionel Luca a allumé la mèche de la polémique accusant le film de vouloir « falsifier » l'Histoire. Si les détracteurs arguent que le film est anti français, ce qui les gêne en réalité c'est que le film va à l'encontre du mythe de la gloire coloniale érigée en valeur républicaine en France. Dénonçant un climat de retour de la pensée néocoloniale, douze intellectuels avaient signé une déclaration commune condamnant «un retour en force vers la bonne conscience coloniale» tandis que la Ligue française des droits de l'Homme avait dénoncé les tentatives de «pressions» qui s'apparentent à une «censure des œuvres ayant trait à la guerre d'Algérie» qui dérogeraient à la «vérité officielle». Lors de sa sortie en salles en septembre, des extrémistes sont passés à l'acte. Plusieurs incidents de sabotage ont émaillé la sortie du film dans le sud de la France, notamment à St Raphael où un individu a été arrêté alors qu'il menaçait de commettre des attentats contre les cinémas projetant le film. Ou encore à Bordeaux où des spectateurs ont été évacués après avoir découvert des produits toxiques dans la salle. S'exprimant sur le sujet, le réalisateur Rachid Bouchareb s'est interrogé si «le sujet traité dans le film dérangeait-il tellement pour qu'il y ait cette accumulation de choses qui tentent de nuire au film». C'est au final ce que conclut le producteur de «Hors-la-loi», Jean Bréhat pour qui les attaques de plagiat cachent mal «une nouvelle forme de dénigrement». Si l'affaire du plagiat vient clore, dans les faits, la vague de dénigrement, il n'est pas certain que l'effet anti-algérien provoqué dans les esprits ait connu son épilogue. Un film de Rachid Bouchareb sur Angela Davis Le réalisateur Rachid Bouchareb va réaliser un film sur la militante américaine des droits de l'Homme, Angela Davis, a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Culture. Le cinéaste algérien, qui s'est installé définitivement aux Etats-Unis, s'est engagé avec la partie américaine pour la réalisation de trois films, dont un sur la militante américaine des droits de l'Homme, Angela Davis, a précisé à l'APS, M. Ahmed Bedjaoui, conseiller au ministère de la Culture et critique de cinéma. Née le 26 janvier 1944 à Birmingham en Alabama aux Etats-Unis, Angela Davis, professeur en philosophie, est une figure emblématique américaine de la lutte pour la justice et l'équité et connue pour ses combats pour la paix dans le monde, l'égalité des femmes et contre le racisme et l'oppression. Elle est également connue pour sa lutte pour l'abolition de la peine de mort aux Etats-Unis. Le film "Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb a remporté récemment le grand prix du 18e Festival international du cinéma de Damas et le prix du meilleur film arabe, rappelle-t-on. "Hors-la-loi" aborde à travers une fiction, la lutte du peuple algérien contre l'oppression et son combat pour se libérer du joug colonial.