La Corée du Nord a tiré hier des dizaines d'obus sur une île de Corée du Sud, faisant plusieurs blessés et un mort parmi les forces armées sud-coréennes. Cela a déclenché une riposte armée de la part de Séoul, a indiqué le ministère sud-coréen de la Défense. C'est la première fois depuis la fin de la guerre de Corée, en 1953, que la Corée du Nord a attaqué le territoire du Sud. La Corée du Nord a tiré hier des dizaines d'obus sur une île de Corée du Sud, faisant plusieurs blessés et un mort parmi les forces armées sud-coréennes. Cela a déclenché une riposte armée de la part de Séoul, a indiqué le ministère sud-coréen de la Défense. C'est la première fois depuis la fin de la guerre de Corée, en 1953, que la Corée du Nord a attaqué le territoire du Sud. La chaîne de télévision sud-coréenne YTN a indiqué que des tirs d'obus avaient provoqué des dégâts sur les habitations. L'état-major sud-coréen a confirmé que des obus avaient atteint l'île, située à l'ouest de la péninsule coréenne, en mer Jaune. Cette zone, où se trouve un détachement de l'armée sud-coréenne, est une zone que se disputent les deux Corées depuis de nombreuses années. Selon l'armée, treize soldats sud-coréens ont été blessés : l'un d'entre eux a succombé à ses blessures et quatre autres se trouvent dans un état critique. L'armée en état d'alerte maximum L'armée sud-coréenne a été placée en état d'alerte maximale. Une réunion extraordinaire du cabinet de sécurité a été convoquée et le Président Lee Myung-bak a déclaré qu'il s'efforçait d'éviter une dérive vers un conflit de plus grande ampleur, a indiqué l'agence Yonhap. YTN ajoute que Séoul a menacé Pyongyang de représailles plus appuyées en cas de poursuite des provocations. Le ministère chinois des Affaires étrangères a par ailleurs exprimé son inquiétude. La Russie a de son côté mis en garde contre une «escalade» de la situation entre les deux Corées. Ces tirs interviennent alors que l'émissaire américain pour la Corée du Nord Stephen Bosworth a quitté Tokyo pour Pékin. Il devait y rencontrer hier des responsables chinois pour évoquer le dossier de la Corée du Nord, quelques jours après la révélation de l'existence d'un nouveau site d'enrichissement nucléaire dans le pays doté de plus de 1000 centrifugeuses pour produire de l'uranium. La Corée du Nord a déjà l'arme atomique, mais les deux engins qu'elle a fait exploser lors de tests étaient fabriqués avec du plutonium. En 2009, le pays s'est retiré des pourparlers à six (Etats-Unis, Russie, les deux Corées, Chine et Japon) visant à faire renoncer le régime communiste à ses ambitions nucléaires en échange d'une importante aide énergétique. Il faut rappeler que les relations entre les deux Corées, toujours techniquement en guerre puisqu'un simple cessez-le-feu a conclu le conflit qui les a opposées il y a 60 ans, se sont considérablement dégradées en mars dernier après le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan. Séoul accuse la marine nord-coréenne d'avoir torpillé son navire, tuant 46 marins. La chaîne de télévision sud-coréenne YTN a indiqué que des tirs d'obus avaient provoqué des dégâts sur les habitations. L'état-major sud-coréen a confirmé que des obus avaient atteint l'île, située à l'ouest de la péninsule coréenne, en mer Jaune. Cette zone, où se trouve un détachement de l'armée sud-coréenne, est une zone que se disputent les deux Corées depuis de nombreuses années. Selon l'armée, treize soldats sud-coréens ont été blessés : l'un d'entre eux a succombé à ses blessures et quatre autres se trouvent dans un état critique. L'armée en état d'alerte maximum L'armée sud-coréenne a été placée en état d'alerte maximale. Une réunion extraordinaire du cabinet de sécurité a été convoquée et le Président Lee Myung-bak a déclaré qu'il s'efforçait d'éviter une dérive vers un conflit de plus grande ampleur, a indiqué l'agence Yonhap. YTN ajoute que Séoul a menacé Pyongyang de représailles plus appuyées en cas de poursuite des provocations. Le ministère chinois des Affaires étrangères a par ailleurs exprimé son inquiétude. La Russie a de son côté mis en garde contre une «escalade» de la situation entre les deux Corées. Ces tirs interviennent alors que l'émissaire américain pour la Corée du Nord Stephen Bosworth a quitté Tokyo pour Pékin. Il devait y rencontrer hier des responsables chinois pour évoquer le dossier de la Corée du Nord, quelques jours après la révélation de l'existence d'un nouveau site d'enrichissement nucléaire dans le pays doté de plus de 1000 centrifugeuses pour produire de l'uranium. La Corée du Nord a déjà l'arme atomique, mais les deux engins qu'elle a fait exploser lors de tests étaient fabriqués avec du plutonium. En 2009, le pays s'est retiré des pourparlers à six (Etats-Unis, Russie, les deux Corées, Chine et Japon) visant à faire renoncer le régime communiste à ses ambitions nucléaires en échange d'une importante aide énergétique. Il faut rappeler que les relations entre les deux Corées, toujours techniquement en guerre puisqu'un simple cessez-le-feu a conclu le conflit qui les a opposées il y a 60 ans, se sont considérablement dégradées en mars dernier après le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan. Séoul accuse la marine nord-coréenne d'avoir torpillé son navire, tuant 46 marins.