La rue Khelifa-Boukhalfa, située à proximité du marché Réda-Houhou, ex-Clauzel, donc connaissant un afflux considérable s'est transformée, ces quelques dernières années en l'un des passages les plus dangereux de la capitale. Cette rue reflète, on ne peut mieux, l'état de déliquescence que traverse nos jeunes, pour la plupart oisifs et qu n'ont d'autres horizons que la rue. Cette violence et le comportement désolant de ces riverains, selon le témoignage de nombreux résidants fait qu'à la tombée de la nuit personne ne s'aventure plus à emprunter cette rue, tout au moins ceux qui sont au courant de la réputation de ce passage. Les autres le découvriront à leurs dépens. Cette rue est le lieu de multiples accrochages et rixes dans la journée et se transforme en lieu de débauche et de tous les dépassements au cours de la nuit. Les jeunes de ce quartier et des quartiers mitoyens se rencontrent en ces lieux et s'adonnent aux vols, rackets... sur fond de consommation de stupéfiants dans les cages d'escaliers des immeubles. Selon nos interlocuteurs ces actes délictueux sont de plus en plus nombreux et bagarres perturbent le repos des riverains. Le gérant d'un commerce ouvert au niveau de cette rue nous dira avec fatalisme : «C'est devenu le territoire de ces voyous et ils ne sont pas près de s'en passer». Et d'ajouter : «Personne ne peut emprunter, de nuit, cette rue sans se faire agresser ou malmener par ces délinquants». D'autres témoignages, encore plus inquiétants, nous affirment que la violence n'est pas uniquement dans la rue, mais est également omniprésente à l'intérieur même des foyers. On nous affirme en effet que des mères de famille n'hésitent pas à se battre armées de... bouteilles en verre. « Si des mères se battent de cette manière à quoi peut-on s'attendre de la part de leurs enfants ?!,» s'interroge-t-on. Il faut dire que ce phénomène n'est malheureusement pas propre à cette rue puisque s'affichant à travers tous les quartiers populeux, mais à des degrés plus ou moins graves. Pour mettre fin à ces alarmantes dérives, il est impératif de mettre en place tous les moyens et infrastructures nécessaires à l'encadrement des jeunes recalés de l'enseignement afin de les préserver des fléaux de la rue. Certains parents doivent être également sensibilisés et "éduqués" pour ne pas laisser leurs enfants exposés aux aléas de la rue et les aider ainsi à envisager un avenir décent. La rue Khelifa-Boukhalfa, située à proximité du marché Réda-Houhou, ex-Clauzel, donc connaissant un afflux considérable s'est transformée, ces quelques dernières années en l'un des passages les plus dangereux de la capitale. Cette rue reflète, on ne peut mieux, l'état de déliquescence que traverse nos jeunes, pour la plupart oisifs et qu n'ont d'autres horizons que la rue. Cette violence et le comportement désolant de ces riverains, selon le témoignage de nombreux résidants fait qu'à la tombée de la nuit personne ne s'aventure plus à emprunter cette rue, tout au moins ceux qui sont au courant de la réputation de ce passage. Les autres le découvriront à leurs dépens. Cette rue est le lieu de multiples accrochages et rixes dans la journée et se transforme en lieu de débauche et de tous les dépassements au cours de la nuit. Les jeunes de ce quartier et des quartiers mitoyens se rencontrent en ces lieux et s'adonnent aux vols, rackets... sur fond de consommation de stupéfiants dans les cages d'escaliers des immeubles. Selon nos interlocuteurs ces actes délictueux sont de plus en plus nombreux et bagarres perturbent le repos des riverains. Le gérant d'un commerce ouvert au niveau de cette rue nous dira avec fatalisme : «C'est devenu le territoire de ces voyous et ils ne sont pas près de s'en passer». Et d'ajouter : «Personne ne peut emprunter, de nuit, cette rue sans se faire agresser ou malmener par ces délinquants». D'autres témoignages, encore plus inquiétants, nous affirment que la violence n'est pas uniquement dans la rue, mais est également omniprésente à l'intérieur même des foyers. On nous affirme en effet que des mères de famille n'hésitent pas à se battre armées de... bouteilles en verre. « Si des mères se battent de cette manière à quoi peut-on s'attendre de la part de leurs enfants ?!,» s'interroge-t-on. Il faut dire que ce phénomène n'est malheureusement pas propre à cette rue puisque s'affichant à travers tous les quartiers populeux, mais à des degrés plus ou moins graves. Pour mettre fin à ces alarmantes dérives, il est impératif de mettre en place tous les moyens et infrastructures nécessaires à l'encadrement des jeunes recalés de l'enseignement afin de les préserver des fléaux de la rue. Certains parents doivent être également sensibilisés et "éduqués" pour ne pas laisser leurs enfants exposés aux aléas de la rue et les aider ainsi à envisager un avenir décent.