Les deux hommes, qui étaient apparemment âgés d'une soixantaine d'années, ont été découverts dans les ruines du site bombardé mardi. Le précédent bilan était de deux morts, des soldats sud-coréens et 18 blessés. Séoul a riposté militairement mardi au bombardement. La Chine a lancé un appel au calme, tandis que les Etats-Unis ont condamné l'attaque de Pyongyang. L'armée sud-coréenne était en état d'alerte après l'affrontement, une des confrontations les plus spectaculaires entre les deux Corées depuis la fin de la guerre dans la péninsule (1950-53) et l'une des rares à avoir fait des victimes civiles. L'armée nord-coréenne avait envoyé un message aux forces sud-coréennes tôt mardi matin pour exiger l'arrêt d'exercices militaires dans la zone de l'île de Yeonpyeong, proche de la frontière maritime contestée entre les deux Corées. Face au refus de Séoul, le Nord a bombardé la petite île sud-coréenne —située à 120 km à l'ouest de la Corée du Sud mais à seulement 11 km du Nord— qui abrite des installations militaires et compte 1.700 habitants. La Corée du Sud a riposté en tirant des obus de 155 mm et en envoyant des avions de combat. Elle a averti que ces représailles étaient susceptibles d'infliger de lourdes pertes à la Corée du Nord. L'échange de tirs a duré au total une heure environ. Les deux parties se sont menacées mutuellement d'une nouvelle offensive. Les autorités sud-coréennes ont estimé que le bombardement nord-coréen était une attaque "inhumaine" violant l'armistice de 1953 ayant mis fin à la guerre de Corée. Le président sud-coréen Lee Myung-bak, qui a convoqué une réunion de sécurité d'urgence peu après le bombardement, a affirmé qu'une "attaque aveugle contre des civils ne pouvait jamais être tolérée". De son côté, le commandement militaire suprême nord-coréen a menacé de lancer de nouvelles attaques si Séoul violait leur frontière maritime, ne serait-ce que de "0,001 millimètre", selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA Les deux hommes, qui étaient apparemment âgés d'une soixantaine d'années, ont été découverts dans les ruines du site bombardé mardi. Le précédent bilan était de deux morts, des soldats sud-coréens et 18 blessés. Séoul a riposté militairement mardi au bombardement. La Chine a lancé un appel au calme, tandis que les Etats-Unis ont condamné l'attaque de Pyongyang. L'armée sud-coréenne était en état d'alerte après l'affrontement, une des confrontations les plus spectaculaires entre les deux Corées depuis la fin de la guerre dans la péninsule (1950-53) et l'une des rares à avoir fait des victimes civiles. L'armée nord-coréenne avait envoyé un message aux forces sud-coréennes tôt mardi matin pour exiger l'arrêt d'exercices militaires dans la zone de l'île de Yeonpyeong, proche de la frontière maritime contestée entre les deux Corées. Face au refus de Séoul, le Nord a bombardé la petite île sud-coréenne —située à 120 km à l'ouest de la Corée du Sud mais à seulement 11 km du Nord— qui abrite des installations militaires et compte 1.700 habitants. La Corée du Sud a riposté en tirant des obus de 155 mm et en envoyant des avions de combat. Elle a averti que ces représailles étaient susceptibles d'infliger de lourdes pertes à la Corée du Nord. L'échange de tirs a duré au total une heure environ. Les deux parties se sont menacées mutuellement d'une nouvelle offensive. Les autorités sud-coréennes ont estimé que le bombardement nord-coréen était une attaque "inhumaine" violant l'armistice de 1953 ayant mis fin à la guerre de Corée. Le président sud-coréen Lee Myung-bak, qui a convoqué une réunion de sécurité d'urgence peu après le bombardement, a affirmé qu'une "attaque aveugle contre des civils ne pouvait jamais être tolérée". De son côté, le commandement militaire suprême nord-coréen a menacé de lancer de nouvelles attaques si Séoul violait leur frontière maritime, ne serait-ce que de "0,001 millimètre", selon l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA