La résolution qui a été adoptée, jeudi dernier, constitue, selon les eurodéputés et la délégation sahraouie au PE, un revers pour la politique du royaume marocain. En votant cette résolution, le Parlement européen «se libère enfin de l'emprise marocaine pour franchir un pas aussi important.» La résolution qui a été adoptée, jeudi dernier, constitue, selon les eurodéputés et la délégation sahraouie au PE, un revers pour la politique du royaume marocain. En votant cette résolution, le Parlement européen «se libère enfin de l'emprise marocaine pour franchir un pas aussi important.» Pour la première fois, le Parlement européen (PE) a voté une résolution condamnant les violences du régime marocain dans les territoires occupés du Sahara occidental. La résolution qui a été adoptée, jeudi dernier, constitue, selon les eurodéputés et la délégation sahraouie au PE, un revers pour la politique du royaume marocain. En votant cette résolution, qui demande entre autres, l'envoi d'une mission d'enquête internationale sur les lieux (El Ayoun), le Parlement européen « se libère enfin de l'emprise marocaine, pour franchir un pas aussi important », a-t-on estimé de même source. L'adoption de cette résolution, selon le représentant du Front Polisario en Europe, Ahmed Beissat, est une « vive condamnation des crimes marocains contre les civils sahraouis ». Il a estimé, dans un communiqué, que ce texte contient les principaux éléments devant permettre au PE de « contribuer grandement à la poursuite de la paix et de la justice au Sahara occidental ». Cette résolution, qui rappelle-t-on, a mobilisé des parlementaires qui soutiennent la cause sahraouie, a permis de gagner par 156 voix contre 113 et 16 abstentions. Son adoption, a expliqué, M. Beissat, est également un « message politique », notamment s'agissant du respect des droits de l'Homme. « Cela veut dire également que les droits de l'Homme sont au-dessus de toute considération et leur bafouement par le Maroc sera condamnable et désormais puni », a-t-il dit à ce propos. « L'adoption d'une telle résolution est en soi une performance et intervient au grand dam de l'administration marocaine qui a dû user de pressions pour que cette question ne soit pas portée à l'hémicycle européen », a affirmé, pour sa part, le député du groupe de gauche, Willy Meyer. Et d'ajouter « c'est une bonne résolution, car, à la fois, elle condamne la violence utilisée dans le démantèlement du camp de Gdeim Izik, et reconnaît le processus de décolonisation au Sahara occidental». Par ailleurs, le texte voté par le PE déplore le blocage médiatique imposé par le Maroc. Ce même texte, a-t-on indiqué, reconnaît, entre autres, que « les ressources naturelles du Sahara occidental doivent profiter au peuple sahraoui, conformément au droit international en la matière ». Pour la première fois, le Parlement européen (PE) a voté une résolution condamnant les violences du régime marocain dans les territoires occupés du Sahara occidental. La résolution qui a été adoptée, jeudi dernier, constitue, selon les eurodéputés et la délégation sahraouie au PE, un revers pour la politique du royaume marocain. En votant cette résolution, qui demande entre autres, l'envoi d'une mission d'enquête internationale sur les lieux (El Ayoun), le Parlement européen « se libère enfin de l'emprise marocaine, pour franchir un pas aussi important », a-t-on estimé de même source. L'adoption de cette résolution, selon le représentant du Front Polisario en Europe, Ahmed Beissat, est une « vive condamnation des crimes marocains contre les civils sahraouis ». Il a estimé, dans un communiqué, que ce texte contient les principaux éléments devant permettre au PE de « contribuer grandement à la poursuite de la paix et de la justice au Sahara occidental ». Cette résolution, qui rappelle-t-on, a mobilisé des parlementaires qui soutiennent la cause sahraouie, a permis de gagner par 156 voix contre 113 et 16 abstentions. Son adoption, a expliqué, M. Beissat, est également un « message politique », notamment s'agissant du respect des droits de l'Homme. « Cela veut dire également que les droits de l'Homme sont au-dessus de toute considération et leur bafouement par le Maroc sera condamnable et désormais puni », a-t-il dit à ce propos. « L'adoption d'une telle résolution est en soi une performance et intervient au grand dam de l'administration marocaine qui a dû user de pressions pour que cette question ne soit pas portée à l'hémicycle européen », a affirmé, pour sa part, le député du groupe de gauche, Willy Meyer. Et d'ajouter « c'est une bonne résolution, car, à la fois, elle condamne la violence utilisée dans le démantèlement du camp de Gdeim Izik, et reconnaît le processus de décolonisation au Sahara occidental». Par ailleurs, le texte voté par le PE déplore le blocage médiatique imposé par le Maroc. Ce même texte, a-t-on indiqué, reconnaît, entre autres, que « les ressources naturelles du Sahara occidental doivent profiter au peuple sahraoui, conformément au droit international en la matière ».