Lors d'un colloque tenu jeudi dernier à Alger, des spécialistes algériens et autres en médecine ont mis l'accent sur les trois étapes arrêtées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la prise en charge de la douleur. Ces spécialistes ont par la suite cité de nouveaux types d'analgésiques qui ont permis de réduire, à une moyenne de 22 %, la prescription de la morphine. Lors d'un colloque tenu jeudi dernier à Alger, des spécialistes algériens et autres en médecine ont mis l'accent sur les trois étapes arrêtées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la prise en charge de la douleur. Ces spécialistes ont par la suite cité de nouveaux types d'analgésiques qui ont permis de réduire, à une moyenne de 22 %, la prescription de la morphine. Le président de la Société algérienne d'évaluation et de traitement de la douleur (SAETD), le Pr. Brahim Griene a indiqué jeudi passé lors d'un colloque tenu à Alger que « les interventions chirurgicales sont à l'origine de 20 % des cas de douleur ». Le Pr. Brahim Griene, en parallèle chef de service anesthésie-réanimation au Centre Pierre et Marie Curie d'Alger, a rapporté des chiffres assez alarmants portant sur les facteurs de ces douleurs. Selon lui, « les interventions chirurgicales sont à l'origine de douleurs avec un taux allant de 11% à 57 % chez les personnes atteintes de cancer du sein, de 30% à 80% chez les malades amputés et de 22% à 67% chez les malades ayant subi la chirurgie thoracique ». En marge de cette rencontre, un appel a été lancé par le président de la SAETD pour réactiver la commission nationale de lutte contre la douleur afin de faciliter la tâche au médecin, soulignant que les lois en vigueur concernant le traitement de la douleur sont révolues. Qualifiant la douleur de "véritable maladie" nécessitant une prise en charge, le professeur a estimé que la sensation de douleur figure parmi les problèmes de la santé publique. Le traitement de la douleur doit faire partie intégrante du plan national de lutte contre le cancer, a-t-il souligné. Dans ce cadre, les spécialistes ont évoqué la douleur aiguë et chronique et les troubles psychologiques qui en découlent, appelant à atténuer la douleur post-opératoire par l'utilisation des moyens chirurgicaux modernes. De sa part, le Pr. Nadia Fellah du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) a mis l'accent sur le rôle des analgésiques, notamment si ceux-ci sont associés à la morphine. Le professeur a donc regretté l'absence d'un protocole de traitement mondial unifié relevant le manque de prise en charge de la douleur en dépit des progrès enregistrés en médecine. Selon elle, le traitement de la douleur post-opératoire atténuait les complications chez le patient et réduisait de cette manière la durée de son séjour à l'hôpital. De son côté, le Dr Zakaria Belkhdir de l'hôpital de Oujda (Maroc) a passé en revue et a partagé l'expérience de son pays en matière de prise en charge de ces cas. Les spécialistes se sont dit satisfaits de la révision des lois relatives à la distribution des médicaments thérapeutiques et analgésiques. La morphine et autres analgésiques peuvent être dorénavant prescrits aux malades pour une durée allant de 14 à 28 jours alors qu'elle était limitée auparavant à une semaine. Une telle révision partielle de la loi relative à la vente d'analgésiques apportera sans doute une amélioration remarquable au niveau de la prise en charge de la douleur chez les malades. Le président de la Société algérienne d'évaluation et de traitement de la douleur (SAETD), le Pr. Brahim Griene a indiqué jeudi passé lors d'un colloque tenu à Alger que « les interventions chirurgicales sont à l'origine de 20 % des cas de douleur ». Le Pr. Brahim Griene, en parallèle chef de service anesthésie-réanimation au Centre Pierre et Marie Curie d'Alger, a rapporté des chiffres assez alarmants portant sur les facteurs de ces douleurs. Selon lui, « les interventions chirurgicales sont à l'origine de douleurs avec un taux allant de 11% à 57 % chez les personnes atteintes de cancer du sein, de 30% à 80% chez les malades amputés et de 22% à 67% chez les malades ayant subi la chirurgie thoracique ». En marge de cette rencontre, un appel a été lancé par le président de la SAETD pour réactiver la commission nationale de lutte contre la douleur afin de faciliter la tâche au médecin, soulignant que les lois en vigueur concernant le traitement de la douleur sont révolues. Qualifiant la douleur de "véritable maladie" nécessitant une prise en charge, le professeur a estimé que la sensation de douleur figure parmi les problèmes de la santé publique. Le traitement de la douleur doit faire partie intégrante du plan national de lutte contre le cancer, a-t-il souligné. Dans ce cadre, les spécialistes ont évoqué la douleur aiguë et chronique et les troubles psychologiques qui en découlent, appelant à atténuer la douleur post-opératoire par l'utilisation des moyens chirurgicaux modernes. De sa part, le Pr. Nadia Fellah du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) a mis l'accent sur le rôle des analgésiques, notamment si ceux-ci sont associés à la morphine. Le professeur a donc regretté l'absence d'un protocole de traitement mondial unifié relevant le manque de prise en charge de la douleur en dépit des progrès enregistrés en médecine. Selon elle, le traitement de la douleur post-opératoire atténuait les complications chez le patient et réduisait de cette manière la durée de son séjour à l'hôpital. De son côté, le Dr Zakaria Belkhdir de l'hôpital de Oujda (Maroc) a passé en revue et a partagé l'expérience de son pays en matière de prise en charge de ces cas. Les spécialistes se sont dit satisfaits de la révision des lois relatives à la distribution des médicaments thérapeutiques et analgésiques. La morphine et autres analgésiques peuvent être dorénavant prescrits aux malades pour une durée allant de 14 à 28 jours alors qu'elle était limitée auparavant à une semaine. Une telle révision partielle de la loi relative à la vente d'analgésiques apportera sans doute une amélioration remarquable au niveau de la prise en charge de la douleur chez les malades.