Les forces de sécurité irakiennes auraient déjoué un projet d'attentat-suicide à la voiture piégée contre l'ambassade de France en Irak, selon un haut responsable du ministère de l'Intérieur irakien. "Nous avons saisi la voiture et arrêté celui qui devait la conduire", a déclaré lundi 29 novembre le général Ahmed Abou Rghif, directeur des affaires internes et de la sécurité au sein du ministère. Il a précisé que le groupe qui préparait cet attentat était le même que celui qui avait attaqué le 31 octobre la cathédrale syriaque catholique de Baghdad. Cette attaque, au cours de laquelle quarante-quatre fidèles et deux prêtres avaient péri, avait été revendiquée par l'Etat islamique d'Irak la branche irakienne d'Al-Qaïda. Ce groupe avait déjà revendiqué les attentats-suicides à la voiture piégée contre les ambassades syrienne, espagnole, allemande, égyptienne et iranienne, qui avaient fait trente morts et deux cent vingt-quatre blessés le 4 avril à Baghdad. L'ambassade de France n'a pour l'instant fait aucun commentaire. Un diplomate européen a cependant indiqué que nombre de ses homologues avaient assisté à une réunion au ministère de l'Intérieur au cours de laquelle le ministre Jawad Bolani les avait informés de cette tentative d'attentat, déjouée selon lui grâce à de nombreuses arrestations de membres d'Al-Qaïda effectuées récemment. "Un des participants à cette réunion a indiqué que de récentes arrestations avaient permis d'empêcher un attentat contre l'ambassade de France", a déclaré ce diplomate sous couvert de l'anonymat. "La raison principale de cette réunion était d'annoncer à la communauté internationale les succès des forces de sécurité irakiennes", a-t-il ajouté. Un responsable du ministère de l'Intérieur avait annoncé samedi que les forces de sécurité avaient arrêté douze membres du groupe responsable de l'attaque contre la cathédrale Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, sans préciser la date de ce coup de filet. Il avait indiqué que, parmi les personnes arrêtées, figurait le nouveau dirigeant pour Baghdad de l'Etat islamique d'Irak, un certain Houthaifa al-Bataoui. Ce dernier serait le remplaçant de Manaf Abdel Rahim al-Ghawi, dont l'arrestation, en mars, avait permis, selon les autorités irakiennes, de lancer l'opération lors de laquelle le chef politique d'Al-Qaida en Irak et le chef militaire de l'organisation avaient été tués en avril. Il avait précisé qu'un autre dirigeant de l'Etat islamique d'Irak, Ammar al-Najadi, avait été abattu lors de l'arrestation des douze membres du groupe et que les autorités avaient saisi une importante quantité d'armes et d'explosifs permettant d'empêcher de nombreux attentats. Les forces de sécurité irakiennes auraient déjoué un projet d'attentat-suicide à la voiture piégée contre l'ambassade de France en Irak, selon un haut responsable du ministère de l'Intérieur irakien. "Nous avons saisi la voiture et arrêté celui qui devait la conduire", a déclaré lundi 29 novembre le général Ahmed Abou Rghif, directeur des affaires internes et de la sécurité au sein du ministère. Il a précisé que le groupe qui préparait cet attentat était le même que celui qui avait attaqué le 31 octobre la cathédrale syriaque catholique de Baghdad. Cette attaque, au cours de laquelle quarante-quatre fidèles et deux prêtres avaient péri, avait été revendiquée par l'Etat islamique d'Irak la branche irakienne d'Al-Qaïda. Ce groupe avait déjà revendiqué les attentats-suicides à la voiture piégée contre les ambassades syrienne, espagnole, allemande, égyptienne et iranienne, qui avaient fait trente morts et deux cent vingt-quatre blessés le 4 avril à Baghdad. L'ambassade de France n'a pour l'instant fait aucun commentaire. Un diplomate européen a cependant indiqué que nombre de ses homologues avaient assisté à une réunion au ministère de l'Intérieur au cours de laquelle le ministre Jawad Bolani les avait informés de cette tentative d'attentat, déjouée selon lui grâce à de nombreuses arrestations de membres d'Al-Qaïda effectuées récemment. "Un des participants à cette réunion a indiqué que de récentes arrestations avaient permis d'empêcher un attentat contre l'ambassade de France", a déclaré ce diplomate sous couvert de l'anonymat. "La raison principale de cette réunion était d'annoncer à la communauté internationale les succès des forces de sécurité irakiennes", a-t-il ajouté. Un responsable du ministère de l'Intérieur avait annoncé samedi que les forces de sécurité avaient arrêté douze membres du groupe responsable de l'attaque contre la cathédrale Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, sans préciser la date de ce coup de filet. Il avait indiqué que, parmi les personnes arrêtées, figurait le nouveau dirigeant pour Baghdad de l'Etat islamique d'Irak, un certain Houthaifa al-Bataoui. Ce dernier serait le remplaçant de Manaf Abdel Rahim al-Ghawi, dont l'arrestation, en mars, avait permis, selon les autorités irakiennes, de lancer l'opération lors de laquelle le chef politique d'Al-Qaida en Irak et le chef militaire de l'organisation avaient été tués en avril. Il avait précisé qu'un autre dirigeant de l'Etat islamique d'Irak, Ammar al-Najadi, avait été abattu lors de l'arrestation des douze membres du groupe et que les autorités avaient saisi une importante quantité d'armes et d'explosifs permettant d'empêcher de nombreux attentats.