L'euro est une monnaie crédible et la crise actuelle n'est pas une crise de la monnaie unique, a déclaré vendredi dernier Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, en exhortant les pays de la zone euro à respecter leurs engagements budgétaires. L'euro est une monnaie crédible et la crise actuelle n'est pas une crise de la monnaie unique, a déclaré vendredi dernier Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, en exhortant les pays de la zone euro à respecter leurs engagements budgétaires. Au lendemain de la réunion de la BCE, à l'issue de laquelle cette dernière s'est engagée à maintenir ses mesures exceptionnelles de fourniture de liquidités au moins jusqu'à fin mars, il s'est refusé à dire si la banque centrale avait acheté des obligations d'Etat irlandaises et portugaises ces dernières heures pour soutenir le marché obligataire."L'euro est une monnaie crédible, l'euro a conservé sa valeur exprimée en terme de pouvoir d'achat mieux qu'aucune monnaie européenne créatrice de l'euro au cours des 50 dernières années", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à l'European American Press Club à Paris "C'est cela qui compte pour nos concitoyens. Et je me permets de le dire, c'est cela qui compte pour les plus démunis et les plus défavorisés de nos concitoyens. Car l'inflation est un impôt sur les plus démunis et les plus défavorisés.""Nous avons en ce moment un problème qui n'est pas un problème de la monnaie euro, mais qui est un problème de politiques budgétaires qui n'ont pas été correctes en dépit des règles qui auraient dû être suivies. C'est cela qu'il faut corriger et c'est cela qui sera corrigé", a-t-il ajouté. Le président de la BCE a donc incité les pays de la zone euro à tout faire pour atteindre leurs objectifs en matière de réduction de leurs déficits."Nous avons un message qui est le message pour tous les pays sans exception: prendre toutes les mesures qui permettent de crédibiliser complètement les objectifs qui ont été fixés en matière budgétaire", a expliqué Jean-Claude Trichet."Et deuxièmement, prendre toutes les mesures de réformes structurelles, de flexibilité de l'économie qui permettent d'élever le niveau de croissance potentielle et qui permettent donc d'avoir une croissance durable a un niveau plus élevé." Crédibiliser les objectifs "Il y a des progrès à faire dans tous les pays, certainement dans le pays dans lequel nous sommes aujourd'hui", a-t-il poursuivi en référence à la France, avant de citer nommément l'Espagne et l'Allemagne. Interrogé sur une éventuelle augmentation du Fonds européen de stabilité financière (FESF) doté de 750 milliards d'euros, un montant que certains observateurs craignent de voir devenir insuffisant, Jean-Claude Trichet a souligné la nécessité que l'action des Etats soit "à la mesure de la dimension des défis", qu'il s'agisse des politiques nationales ou "des décisions collectives, collégiales, qu'ils puissent prendre, y compris par le biais du fonds de stabilisation". Interrogé auparavant sur RTL sur le risque de voir la crise de la dette entraîner les pays de la zone euro dans une nouvelle phase de récession, il avait répondu: "Je ne le crois pas".La BCE a dit jeudi qu'elle maintiendrait en 2011 ses opérations d'allocation de liquidités illimitées, au moins jusqu'à la fin du premier trimestre, tout en ne prenant aucun engagement, comme certains l'avaient espéré, d'accélérer le rythme de ses achats d'obligations. Interrogé sur d'éventuels rachats, jeudi, de titres émis par l'Irlande et le Portugal, les deux pays jugés les plus fragiles actuellement sur les marchés, Jean-Claude Trichet a renvoyé à la publication hebdomadaire, cet après midi, du bilan des opérations de la BCE.Jean-Claude Trichet s'est refusé à tout commentaire sur sa succession. Son mandat s'achèvera dans moins d'un an et Axel Weber, actuel président de la Bundesbank allemande, est régulièrement présenté comme le favori pour lui succéder. Au lendemain de la réunion de la BCE, à l'issue de laquelle cette dernière s'est engagée à maintenir ses mesures exceptionnelles de fourniture de liquidités au moins jusqu'à fin mars, il s'est refusé à dire si la banque centrale avait acheté des obligations d'Etat irlandaises et portugaises ces dernières heures pour soutenir le marché obligataire."L'euro est une monnaie crédible, l'euro a conservé sa valeur exprimée en terme de pouvoir d'achat mieux qu'aucune monnaie européenne créatrice de l'euro au cours des 50 dernières années", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à l'European American Press Club à Paris "C'est cela qui compte pour nos concitoyens. Et je me permets de le dire, c'est cela qui compte pour les plus démunis et les plus défavorisés de nos concitoyens. Car l'inflation est un impôt sur les plus démunis et les plus défavorisés.""Nous avons en ce moment un problème qui n'est pas un problème de la monnaie euro, mais qui est un problème de politiques budgétaires qui n'ont pas été correctes en dépit des règles qui auraient dû être suivies. C'est cela qu'il faut corriger et c'est cela qui sera corrigé", a-t-il ajouté. Le président de la BCE a donc incité les pays de la zone euro à tout faire pour atteindre leurs objectifs en matière de réduction de leurs déficits."Nous avons un message qui est le message pour tous les pays sans exception: prendre toutes les mesures qui permettent de crédibiliser complètement les objectifs qui ont été fixés en matière budgétaire", a expliqué Jean-Claude Trichet."Et deuxièmement, prendre toutes les mesures de réformes structurelles, de flexibilité de l'économie qui permettent d'élever le niveau de croissance potentielle et qui permettent donc d'avoir une croissance durable a un niveau plus élevé." Crédibiliser les objectifs "Il y a des progrès à faire dans tous les pays, certainement dans le pays dans lequel nous sommes aujourd'hui", a-t-il poursuivi en référence à la France, avant de citer nommément l'Espagne et l'Allemagne. Interrogé sur une éventuelle augmentation du Fonds européen de stabilité financière (FESF) doté de 750 milliards d'euros, un montant que certains observateurs craignent de voir devenir insuffisant, Jean-Claude Trichet a souligné la nécessité que l'action des Etats soit "à la mesure de la dimension des défis", qu'il s'agisse des politiques nationales ou "des décisions collectives, collégiales, qu'ils puissent prendre, y compris par le biais du fonds de stabilisation". Interrogé auparavant sur RTL sur le risque de voir la crise de la dette entraîner les pays de la zone euro dans une nouvelle phase de récession, il avait répondu: "Je ne le crois pas".La BCE a dit jeudi qu'elle maintiendrait en 2011 ses opérations d'allocation de liquidités illimitées, au moins jusqu'à la fin du premier trimestre, tout en ne prenant aucun engagement, comme certains l'avaient espéré, d'accélérer le rythme de ses achats d'obligations. Interrogé sur d'éventuels rachats, jeudi, de titres émis par l'Irlande et le Portugal, les deux pays jugés les plus fragiles actuellement sur les marchés, Jean-Claude Trichet a renvoyé à la publication hebdomadaire, cet après midi, du bilan des opérations de la BCE.Jean-Claude Trichet s'est refusé à tout commentaire sur sa succession. Son mandat s'achèvera dans moins d'un an et Axel Weber, actuel président de la Bundesbank allemande, est régulièrement présenté comme le favori pour lui succéder.