La coopération militaire et sécuritaire, a été au centre des entretiens qui ont eu lieu, lundi, entre une délégation algérienne composée du conseiller du Président Abdelaziz Bouteflika sur le terrorisme, du commandant des forces terrestres Ahcene Tafer, et du secrétaire général du ministère de la Défense, le général Ahmed Senhadji et une délégation militaire américaine conduite par le général David Hogg, commandant des forces terrestres de l'Africom, commandement des forces américaines en Afrique. « La situation au Sahel est une question régionale et l'Algérie joue un rôle leader dans la lutte contre le terrorisme dans cette région », a déclaré le responsable militaire américain lors d'un point de presse animé au siège de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, clôturant deux jours de visite en Algérie. Saluant le rôle « leader » de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, le premier responsable des forces terrestres de l'Africom souligne que « les progrès qui ont été réalisés sont très impressionnants ». A la question de savoir si les Etats-Unis pourraient intervenir dans la région, le général-major Hogg a affirmé que l'appui de son pays « ne pourra se faire sans une demande émanant des pays de la région », soulignant qu' « il y a des opérations qui sont menées au Sahel à partir d'une approche régionale de lutte contre le terrorisme, grâce au rôle leader des forces armées algériennes ». Selon lui, il y a d' « énormes progrès » réalisés en matière de lutte contre ce fléau, même si « du travail reste à faire ». A la tête de l'Africom depuis juin dernier, le général Hogg a insisté sur le fait que le combat antiterroriste dans le Sahel est « une question régionale ». Une approche régionale qui a été adoptée par les pays impliqués, a-t-il noté, en référence aux réunions qui se tiennent à Tamanrasset dans le Sud algérien entre états-majors militaires des pays du Sahel et la décision d'établir à l'automne un centre régional du renseignement à Alger. A la question de savoir si les Etats-Unis pourraient intervenir dans la région, le général-major Hogg a affirmé que l'appui de son pays « ne pourra se faire sans une demande émanant des pays de la région ». Par ailleurs et concernant l'état de la coopération militaire liant l'Algérie aux Etats-Unis d'Amérique, il juge que les deux parties entretiennent une « excellente coopération » dans le domaine, basée essentiellement sur l'échange d'informations et d'expériences, ajoutant que sa visite en Algérie vise à renforcer davantage cette coopération, notamment en matière de formation, ciblant notamment la formation dans le domaine du désamorçage des engins explosifs. Le responsable militaire américain a salué, en outre, la « grande expérience » acquise par l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, affirmant que les Etats-Unis « sont intéressés par cette expérience ». Concernant les résultats de sa visite en Algérie, il a indiqué que les deux parties ont exprimé leur souhait d'intensifier leur coopération, à travers, notamment, l'organisation d'exercices en Méditerranée et d'autres de sauvetage en cas de catastrophes naturelles. S. B. La coopération militaire et sécuritaire, a été au centre des entretiens qui ont eu lieu, lundi, entre une délégation algérienne composée du conseiller du Président Abdelaziz Bouteflika sur le terrorisme, du commandant des forces terrestres Ahcene Tafer, et du secrétaire général du ministère de la Défense, le général Ahmed Senhadji et une délégation militaire américaine conduite par le général David Hogg, commandant des forces terrestres de l'Africom, commandement des forces américaines en Afrique. « La situation au Sahel est une question régionale et l'Algérie joue un rôle leader dans la lutte contre le terrorisme dans cette région », a déclaré le responsable militaire américain lors d'un point de presse animé au siège de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, clôturant deux jours de visite en Algérie. Saluant le rôle « leader » de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel, le premier responsable des forces terrestres de l'Africom souligne que « les progrès qui ont été réalisés sont très impressionnants ». A la question de savoir si les Etats-Unis pourraient intervenir dans la région, le général-major Hogg a affirmé que l'appui de son pays « ne pourra se faire sans une demande émanant des pays de la région », soulignant qu' « il y a des opérations qui sont menées au Sahel à partir d'une approche régionale de lutte contre le terrorisme, grâce au rôle leader des forces armées algériennes ». Selon lui, il y a d' « énormes progrès » réalisés en matière de lutte contre ce fléau, même si « du travail reste à faire ». A la tête de l'Africom depuis juin dernier, le général Hogg a insisté sur le fait que le combat antiterroriste dans le Sahel est « une question régionale ». Une approche régionale qui a été adoptée par les pays impliqués, a-t-il noté, en référence aux réunions qui se tiennent à Tamanrasset dans le Sud algérien entre états-majors militaires des pays du Sahel et la décision d'établir à l'automne un centre régional du renseignement à Alger. A la question de savoir si les Etats-Unis pourraient intervenir dans la région, le général-major Hogg a affirmé que l'appui de son pays « ne pourra se faire sans une demande émanant des pays de la région ». Par ailleurs et concernant l'état de la coopération militaire liant l'Algérie aux Etats-Unis d'Amérique, il juge que les deux parties entretiennent une « excellente coopération » dans le domaine, basée essentiellement sur l'échange d'informations et d'expériences, ajoutant que sa visite en Algérie vise à renforcer davantage cette coopération, notamment en matière de formation, ciblant notamment la formation dans le domaine du désamorçage des engins explosifs. Le responsable militaire américain a salué, en outre, la « grande expérience » acquise par l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, affirmant que les Etats-Unis « sont intéressés par cette expérience ». Concernant les résultats de sa visite en Algérie, il a indiqué que les deux parties ont exprimé leur souhait d'intensifier leur coopération, à travers, notamment, l'organisation d'exercices en Méditerranée et d'autres de sauvetage en cas de catastrophes naturelles. S. B.