Julian Assange, ce hacker australien mais non moins fondateur du scandaleux site WikiLeaks, pour avoir révélé au monde entier, en balançant sur la toile plus de 250.000 cables embarrassants, qui écorchaient bon nombre de Présidents en mettant à nu les dessous de la diplomatie américaine et en dévoilant ainsi les «secrets» de la guerre en Irak et l'Afghanistan, a été sans doute l'homme le plus traqué. Julian Assange, ce hacker australien mais non moins fondateur du scandaleux site WikiLeaks, pour avoir révélé au monde entier, en balançant sur la toile plus de 250.000 cables embarrassants, qui écorchaient bon nombre de Présidents en mettant à nu les dessous de la diplomatie américaine et en dévoilant ainsi les «secrets» de la guerre en Irak et l'Afghanistan, a été sans doute l'homme le plus traqué. Il s'est livré hier à la justice britannique. ll est entré au tribunal de Westminster par la porte arrière, accompagné de ses deux avocats, Mark Stephens et Jennifer Robinson. Les services de police de Scotland Yard ont procédé à son arrestation. Celui-ci devait comparaitre le jour même devant la cour de justce de Westminster. Le juge devait notamment décider s'il maintient Julian Assange en détention ou s'il le libère sous caution en attendant une audience plus complète. Dans ce dernier cas, le porte-parole de WikiLeaks devra s'acquitter d'une somme de 100.000 à 200.000 livres sterling (120.000 à 240.000 euros), et présenter six garants. Or, plusieurs de ses comptes ont été bloqués ou fermés ces derniers jours, dont le compte Paypal de l'organisation. La Suède avait, elle aussi, lancé un mandat d'arrêt international et espère son extradition pour agression sexuelle et viol que Julian Assange nie indiquant que les charges retenues contre lui sont sans fondement. Mais c'est surtout les Etats-Unis et en particulier le Pentagone qui veulent lui mettre la main dessus. Washington menace Assange de poursuites en représailles à la diffusion de ces milliers de «fuites». Mais les Etats-Unis n'ont pas encore trouvé la formule à ce jour pour un chef d'inculpation recevable. Le hacker australien, se dit « menacé de mort » et craint par dessus tout une extradition vers les Etas-Unis qui, selon lui, auraient fait pression sur la justice suédoise pour lancer le mandat d'arrêt international, somme toute un « artifice politique » pour le réduire au silence. Cependant si la Grande-Bretagne devrait extrader Julian Assange, cela prendrait plusieurs semaines, voire plusieurs mois, du fait que quand un étranger est présenté devant une cour de justice britannique en vue de son extradition il a le droit de s'y opposer entraînant ainsi une nouvelle audition des deux parties. Aussi si la décision est prise le prévenu a sept jours pour faire appel. Les appels successifs à une juridiction supérieure ferait traîner en longueur la procédure. Malgré l'arrestation du fondateur du site, le site Internet ne stoppera pas pour autant la publication des télégrammes. Un journaliste qui travaille pour WikiLeaks a assuré : « Concernant tout ce qui se passe actuellement, tout est prévu, tout ça va continuer comme jamais ». Autant dire que le site ne va pas s'avouer vaincu et continuera de divulguer les informations confidentielles malgré l'arrestation du rédacteur en chef Julian Assange. Le journaliste en question assure que dès cette nuit d'autres télégrammes seront publiés comme d'habitude. Les derniers en date révélaient par le biais du journal The Guardian que l'Oan a élaboré des plans destinés à protéger les trois Etats baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie) de menaces venant de la Russie. D'autres télégrammes américains, cités par le quotidien espagnol El Pais, assurent que le Président nicaraguayen « Daniel Ortega et les sandinistes reçoivent régulièrement de l'argent des trafiquants internationaux de drogue pour financer les campagnes électorales du FSLN (Front sandiniste de libération nationale, au pouvoir) ». Lundi, WikiLeaks avait diffusé une liste secrète de sites sensibles dans le monde que les Etats-Unis veulent protéger d'attaques terroristes. Toutes ces «indiscrétions» ont de quoi faire sortir de ses gonds le géant du monde qui pour l'instant n'a pas la partie belle. S. H. Il s'est livré hier à la justice britannique. ll est entré au tribunal de Westminster par la porte arrière, accompagné de ses deux avocats, Mark Stephens et Jennifer Robinson. Les services de police de Scotland Yard ont procédé à son arrestation. Celui-ci devait comparaitre le jour même devant la cour de justce de Westminster. Le juge devait notamment décider s'il maintient Julian Assange en détention ou s'il le libère sous caution en attendant une audience plus complète. Dans ce dernier cas, le porte-parole de WikiLeaks devra s'acquitter d'une somme de 100.000 à 200.000 livres sterling (120.000 à 240.000 euros), et présenter six garants. Or, plusieurs de ses comptes ont été bloqués ou fermés ces derniers jours, dont le compte Paypal de l'organisation. La Suède avait, elle aussi, lancé un mandat d'arrêt international et espère son extradition pour agression sexuelle et viol que Julian Assange nie indiquant que les charges retenues contre lui sont sans fondement. Mais c'est surtout les Etats-Unis et en particulier le Pentagone qui veulent lui mettre la main dessus. Washington menace Assange de poursuites en représailles à la diffusion de ces milliers de «fuites». Mais les Etats-Unis n'ont pas encore trouvé la formule à ce jour pour un chef d'inculpation recevable. Le hacker australien, se dit « menacé de mort » et craint par dessus tout une extradition vers les Etas-Unis qui, selon lui, auraient fait pression sur la justice suédoise pour lancer le mandat d'arrêt international, somme toute un « artifice politique » pour le réduire au silence. Cependant si la Grande-Bretagne devrait extrader Julian Assange, cela prendrait plusieurs semaines, voire plusieurs mois, du fait que quand un étranger est présenté devant une cour de justice britannique en vue de son extradition il a le droit de s'y opposer entraînant ainsi une nouvelle audition des deux parties. Aussi si la décision est prise le prévenu a sept jours pour faire appel. Les appels successifs à une juridiction supérieure ferait traîner en longueur la procédure. Malgré l'arrestation du fondateur du site, le site Internet ne stoppera pas pour autant la publication des télégrammes. Un journaliste qui travaille pour WikiLeaks a assuré : « Concernant tout ce qui se passe actuellement, tout est prévu, tout ça va continuer comme jamais ». Autant dire que le site ne va pas s'avouer vaincu et continuera de divulguer les informations confidentielles malgré l'arrestation du rédacteur en chef Julian Assange. Le journaliste en question assure que dès cette nuit d'autres télégrammes seront publiés comme d'habitude. Les derniers en date révélaient par le biais du journal The Guardian que l'Oan a élaboré des plans destinés à protéger les trois Etats baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie) de menaces venant de la Russie. D'autres télégrammes américains, cités par le quotidien espagnol El Pais, assurent que le Président nicaraguayen « Daniel Ortega et les sandinistes reçoivent régulièrement de l'argent des trafiquants internationaux de drogue pour financer les campagnes électorales du FSLN (Front sandiniste de libération nationale, au pouvoir) ». Lundi, WikiLeaks avait diffusé une liste secrète de sites sensibles dans le monde que les Etats-Unis veulent protéger d'attaques terroristes. Toutes ces «indiscrétions» ont de quoi faire sortir de ses gonds le géant du monde qui pour l'instant n'a pas la partie belle. S. H.