Le projet Desertec, lancé en 2009 et soutenu principalement par l'Allemagne et l'Espagne, vise à produire à grande échelle de l'électricité solaire dans le désert algérien via la construction d'un grand nombre de centrales solaires thermiques reliées entre elles et à l'Europe, va devenir une réalité. Le projet Desertec, lancé en 2009 et soutenu principalement par l'Allemagne et l'Espagne, vise à produire à grande échelle de l'électricité solaire dans le désert algérien via la construction d'un grand nombre de centrales solaires thermiques reliées entre elles et à l'Europe, va devenir une réalité. Le souhait exprimé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika en visite officielle en Allemagne et la Chancelière allemande Angela Merkel au cours d'une conférence de presse tenue conjointement, hier à Berlin, va se traduire par la mise en place d'une commission économique mixte, notamment pour développer le projet d'installations éoliennes et solaires Desertec. Le président de la République a insisté sur l'importance du projet Desertec, piloté par des entreprises allemandes, qui vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censé fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe et répondre ainsi aux besoins technologiques de l'Algérie pour qu'il dépende moins à l'avenir des hydrocarbures. Toujours est-il que Bouteflika et Mme Merkel devaient évoquer d'une manière plus approfondie ce dossier lors d'un déjeuner de travail à la chancellerie en compagnie de représentants des compagnies participant au projet. Le projet Désertec en concurrence avec le projet français de même nature Transgreen a bien avancé à la faveur de la visite de Bouteflika en Allemagne. Lundi à Alger le ministre de l'Energie Youcef Yousfi a annoncé le lancement d'un programme de développement des énergies renouvelables sur 20 ans visant à augmenter la production d'électricité à partir de sources alternatives comme le soleil ou le vent, sans pour autant indiquer les intentions des autorités algériennes sur le choix du partenaire qui sera associé à ce gigantesque projet, si ce n'est les réserves formulées récemment sur les deux projets. « Nous divergeons sur les formes. Nous voulons être acteur dans ce projet Desertec. Il y a une différence d'appréciation. Nous sommes favorables à la création d'un marché du renouvelable en Afrique du Nord, mais avec un développement technologique et industriel en Afrique du Nord », a déclaré Nourredine Bouterfa sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, rappelant que plusieurs institutions financières, dont la Banque mondiale, travaillent pour mobiliser les fonds en vue de développer et diffuser la technologie solaire afin de réduire les coûts dans les dix années à venir. Ainsi le chef de l'Etat a tranché sur ce dossier important pour le partenariat algéro-allemand et pour toute l'Europe dont les besoins en énergie propre vont s'accroître durant les années à venir. Sur le plan politique, Bouteflika a réaffirmé le soutien de son pays à l'octroi au Conseil de Sécurité des Nations unies d'un siège permanent à l'Allemagne, tandis que Mme Merkel, pour sa part, a également évoqué un projet allemand visant à aider l'Algérie à renforcer la sécurité à ses frontières. Le souhait exprimé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika en visite officielle en Allemagne et la Chancelière allemande Angela Merkel au cours d'une conférence de presse tenue conjointement, hier à Berlin, va se traduire par la mise en place d'une commission économique mixte, notamment pour développer le projet d'installations éoliennes et solaires Desertec. Le président de la République a insisté sur l'importance du projet Desertec, piloté par des entreprises allemandes, qui vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censé fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe et répondre ainsi aux besoins technologiques de l'Algérie pour qu'il dépende moins à l'avenir des hydrocarbures. Toujours est-il que Bouteflika et Mme Merkel devaient évoquer d'une manière plus approfondie ce dossier lors d'un déjeuner de travail à la chancellerie en compagnie de représentants des compagnies participant au projet. Le projet Désertec en concurrence avec le projet français de même nature Transgreen a bien avancé à la faveur de la visite de Bouteflika en Allemagne. Lundi à Alger le ministre de l'Energie Youcef Yousfi a annoncé le lancement d'un programme de développement des énergies renouvelables sur 20 ans visant à augmenter la production d'électricité à partir de sources alternatives comme le soleil ou le vent, sans pour autant indiquer les intentions des autorités algériennes sur le choix du partenaire qui sera associé à ce gigantesque projet, si ce n'est les réserves formulées récemment sur les deux projets. « Nous divergeons sur les formes. Nous voulons être acteur dans ce projet Desertec. Il y a une différence d'appréciation. Nous sommes favorables à la création d'un marché du renouvelable en Afrique du Nord, mais avec un développement technologique et industriel en Afrique du Nord », a déclaré Nourredine Bouterfa sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, rappelant que plusieurs institutions financières, dont la Banque mondiale, travaillent pour mobiliser les fonds en vue de développer et diffuser la technologie solaire afin de réduire les coûts dans les dix années à venir. Ainsi le chef de l'Etat a tranché sur ce dossier important pour le partenariat algéro-allemand et pour toute l'Europe dont les besoins en énergie propre vont s'accroître durant les années à venir. Sur le plan politique, Bouteflika a réaffirmé le soutien de son pays à l'octroi au Conseil de Sécurité des Nations unies d'un siège permanent à l'Allemagne, tandis que Mme Merkel, pour sa part, a également évoqué un projet allemand visant à aider l'Algérie à renforcer la sécurité à ses frontières.