L‘ancien attaquant international algérien du MC Alger, Hassan Tahir, a estimé que son but marqué en 1971 face à l‘équipe tunisienne du Club Africain, à l‘occasion de la finale de la Coupe du Maghreb des clubs vainqueurs de coupes, restera à jamais gravé dans sa mémoire. " 39 ans après cette rencontre, je ne suis pas prêt d‘oublier cette belle finale et le but que j‘ai inscrit aux ultimes minutes de la partie qui nous a permis de décrocher notre premier titre international. Ma joie était énorme car dans les buts adverses il y avait un certain Sassi Attouga, considéré à cette époque comme le meilleur gardien de but d‘Afrique ", a indiqué à l‘APS Hassan Tahir (64 ans), l‘un des artisans du premier sacre du vieux club algérois. Les deux équipes vont refaire le match, vendredi prochain à l‘occasion de la finale aller de la Coupe de l‘Union nord-américaine (Unaf) des clubs champions, prévue au stade du 7 novembre de Radés (Tunis). En décrochant la Coupe maghrébine, les Vert et Rouge venaient de fêter, par la plus belle des manières, le cinquantenaire du club (1921-1971), en venant à bout en finale d‘une coriace formation du Club Africain, à l‘issue d‘un tournoi qui s‘est déroulé au stade du 20-Août-1955 et qui avait regroupé quatre équipes. "Il y avait les équipes des FAR Rabat, l‘ES Tunis, le Club Africain, et le MCA, le niveau de cette compétition était donc très relevé. En demi-finale, nous avons battu l‘EST par 3 à 0, au cours de laquelle j‘ai inscrit un doublé. En s‘imposant devant l‘Espérance, on s‘était dit qu‘on avait une belle carte à jouer en finale", a-t-il ajouté. Le Club Africain avait disposé en demi-finale des FAR de Rabat par la plus petite des marges, donnant ainsi rendez-vous aux Mouloudéens pour la finale de la Coupe du Maghreb. "Au début, j‘ai refusé de jouer cette finale, car les dirigeants n‘ont pas tenu leurs promesses envers moi. La veille du match, je me suis réuni avec mon entraîneur, Ali Benfeddah et les dirigeants qui m‘ont convaincu de jouer la finale. Je ne suis pas resté insensible à leurs doléances car c‘était l‘intérêt de l‘équipe qui passait avant tout". « Marquer à Attouga n‘était pas une chose facile » Le stade du 20-Août-1955 était plein à craquer pour la finale entre le MCA, en pleine confiance après sa large victoire face à l‘EST, et le Club Africain, qui partait favori. Les camarades du capitaine Tahir Hacène savaient qu‘ils avaient rendez-vous avec l‘histoire. "Nous n‘avions pas droit à l‘erreur, d‘autant que le match se déroulait chez nous et devant notre public assoiffé de titres. Nous avions abordé cette rencontre avec l‘intention de gagner ce trophée très prisé, même si notre tâche était loin d‘être une sinécure". Pour Tahir, l‘un des atouts du Club Africain était incontestablement son gardien de but, Sassi Attouga, considéré "comme monsieur 50%" de son équipe", estime-t-il. "Le Club Africain n‘était pas n‘importe quelle équipe, il renfermait la crème des joueurs tunisiens, à l‘image de Mohieddine et Attouga, qui était le symbole du club, le fait d‘évoquer son nom donnait des sueurs froides aux attaquants, mais j‘ai réussi quand même à tromper sa vigilance, et cela est tout à mon honneur‘", s‘est-il remémoré avec une grande nostalgie. Hassan Tahir, sélectionné à sept reprises (2 buts) chez les Verts, se souvient des moments qui ont précédé la finale "En tant que capitaine d‘équipe, j‘ai discuté juste avant le coup d‘envoi avec Zoubir Bachi, et je lui ai dit qu‘il fallait absolument éviter de recourir aux prolongations, car ils vont certainement nous battre, et le but que j‘ai marqué a suffi à notre bonheur". Concernant son duel avec le portier tunisien, Tahir se remémore d‘une anecdote qui n‘est pas prêt d‘oublier. "Il me taquinait tout au long du match dans l‘objectif de me provoquer et essayer de me faire perdre ma concentration, il n‘a pas cessé de me dire que je suis encore petit pour le prendre à défaut. Ma réponse n‘a pas tardé à survenir". Au moment où la rencontre consommait ses derniers instants, Hassan Tahir s‘illustre d‘une reprise de volée aussi soudaine que précise qui allait clouer le grand Attouga. "Au moment de la réception de cette longue passe de Mahiouz, j‘avais deux secondes pour prendre la bonne décision, alors j‘ai amorti le ballon par la poitrine et je l‘ai repris de volée pour ne laisser aucune chance à l‘infortuné Attouga, des youyous ont alors fusé, c‘était vraiment un but d‘anthologie. Au sifflet, la joie était indescriptible dans notre camp". Après le match, les deux hommes se sont rencontrés dans le hall de leur hôtel, et Attouga a fini par féliciter son bourreau du jour. "Nous nous sommes rencontrés, il m‘a félicité tout en me disant que ce but restera à jamais gravé dans sa mémoire. Franchement, ce n‘était pas évident de tromper la vigilance de ce grand gardien de but". Concernant le match de ce vendredi, Hassan Tahir estime que le MCA devra rester concentré pour essayer de revenir avec un bon résultat, en attendant le match retour à Alger. "La rencontre s‘annonce difficile devant une bonne équipe du Club Africain, mais j‘estime que ça sera du 50/50. Les joueurs devront faire preuve de solidarité et surtout de volonté pour ne pas rentrer bredouilles", a-t-il estimé. Après de bons et loyaux services offerts au MCA, Hassan Tahir a quitté le club pour le CR Belouizdad, avant de finir sa carrière à l‘âge de 42 ans au club de ses premiers amours, la formation de Bologhine (ex-Saint-Eugène). L‘ancien attaquant international algérien du MC Alger, Hassan Tahir, a estimé que son but marqué en 1971 face à l‘équipe tunisienne du Club Africain, à l‘occasion de la finale de la Coupe du Maghreb des clubs vainqueurs de coupes, restera à jamais gravé dans sa mémoire. " 39 ans après cette rencontre, je ne suis pas prêt d‘oublier cette belle finale et le but que j‘ai inscrit aux ultimes minutes de la partie qui nous a permis de décrocher notre premier titre international. Ma joie était énorme car dans les buts adverses il y avait un certain Sassi Attouga, considéré à cette époque comme le meilleur gardien de but d‘Afrique ", a indiqué à l‘APS Hassan Tahir (64 ans), l‘un des artisans du premier sacre du vieux club algérois. Les deux équipes vont refaire le match, vendredi prochain à l‘occasion de la finale aller de la Coupe de l‘Union nord-américaine (Unaf) des clubs champions, prévue au stade du 7 novembre de Radés (Tunis). En décrochant la Coupe maghrébine, les Vert et Rouge venaient de fêter, par la plus belle des manières, le cinquantenaire du club (1921-1971), en venant à bout en finale d‘une coriace formation du Club Africain, à l‘issue d‘un tournoi qui s‘est déroulé au stade du 20-Août-1955 et qui avait regroupé quatre équipes. "Il y avait les équipes des FAR Rabat, l‘ES Tunis, le Club Africain, et le MCA, le niveau de cette compétition était donc très relevé. En demi-finale, nous avons battu l‘EST par 3 à 0, au cours de laquelle j‘ai inscrit un doublé. En s‘imposant devant l‘Espérance, on s‘était dit qu‘on avait une belle carte à jouer en finale", a-t-il ajouté. Le Club Africain avait disposé en demi-finale des FAR de Rabat par la plus petite des marges, donnant ainsi rendez-vous aux Mouloudéens pour la finale de la Coupe du Maghreb. "Au début, j‘ai refusé de jouer cette finale, car les dirigeants n‘ont pas tenu leurs promesses envers moi. La veille du match, je me suis réuni avec mon entraîneur, Ali Benfeddah et les dirigeants qui m‘ont convaincu de jouer la finale. Je ne suis pas resté insensible à leurs doléances car c‘était l‘intérêt de l‘équipe qui passait avant tout". « Marquer à Attouga n‘était pas une chose facile » Le stade du 20-Août-1955 était plein à craquer pour la finale entre le MCA, en pleine confiance après sa large victoire face à l‘EST, et le Club Africain, qui partait favori. Les camarades du capitaine Tahir Hacène savaient qu‘ils avaient rendez-vous avec l‘histoire. "Nous n‘avions pas droit à l‘erreur, d‘autant que le match se déroulait chez nous et devant notre public assoiffé de titres. Nous avions abordé cette rencontre avec l‘intention de gagner ce trophée très prisé, même si notre tâche était loin d‘être une sinécure". Pour Tahir, l‘un des atouts du Club Africain était incontestablement son gardien de but, Sassi Attouga, considéré "comme monsieur 50%" de son équipe", estime-t-il. "Le Club Africain n‘était pas n‘importe quelle équipe, il renfermait la crème des joueurs tunisiens, à l‘image de Mohieddine et Attouga, qui était le symbole du club, le fait d‘évoquer son nom donnait des sueurs froides aux attaquants, mais j‘ai réussi quand même à tromper sa vigilance, et cela est tout à mon honneur‘", s‘est-il remémoré avec une grande nostalgie. Hassan Tahir, sélectionné à sept reprises (2 buts) chez les Verts, se souvient des moments qui ont précédé la finale "En tant que capitaine d‘équipe, j‘ai discuté juste avant le coup d‘envoi avec Zoubir Bachi, et je lui ai dit qu‘il fallait absolument éviter de recourir aux prolongations, car ils vont certainement nous battre, et le but que j‘ai marqué a suffi à notre bonheur". Concernant son duel avec le portier tunisien, Tahir se remémore d‘une anecdote qui n‘est pas prêt d‘oublier. "Il me taquinait tout au long du match dans l‘objectif de me provoquer et essayer de me faire perdre ma concentration, il n‘a pas cessé de me dire que je suis encore petit pour le prendre à défaut. Ma réponse n‘a pas tardé à survenir". Au moment où la rencontre consommait ses derniers instants, Hassan Tahir s‘illustre d‘une reprise de volée aussi soudaine que précise qui allait clouer le grand Attouga. "Au moment de la réception de cette longue passe de Mahiouz, j‘avais deux secondes pour prendre la bonne décision, alors j‘ai amorti le ballon par la poitrine et je l‘ai repris de volée pour ne laisser aucune chance à l‘infortuné Attouga, des youyous ont alors fusé, c‘était vraiment un but d‘anthologie. Au sifflet, la joie était indescriptible dans notre camp". Après le match, les deux hommes se sont rencontrés dans le hall de leur hôtel, et Attouga a fini par féliciter son bourreau du jour. "Nous nous sommes rencontrés, il m‘a félicité tout en me disant que ce but restera à jamais gravé dans sa mémoire. Franchement, ce n‘était pas évident de tromper la vigilance de ce grand gardien de but". Concernant le match de ce vendredi, Hassan Tahir estime que le MCA devra rester concentré pour essayer de revenir avec un bon résultat, en attendant le match retour à Alger. "La rencontre s‘annonce difficile devant une bonne équipe du Club Africain, mais j‘estime que ça sera du 50/50. Les joueurs devront faire preuve de solidarité et surtout de volonté pour ne pas rentrer bredouilles", a-t-il estimé. Après de bons et loyaux services offerts au MCA, Hassan Tahir a quitté le club pour le CR Belouizdad, avant de finir sa carrière à l‘âge de 42 ans au club de ses premiers amours, la formation de Bologhine (ex-Saint-Eugène).