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Mieux préserver les zones montagneuses
Journée internationale de la montagne 2010
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 12 - 2010

Cette année, la Journée internationale de la montagne a été consacrée aux peuples autochtones et autres minorités vivant dans les zones montagneuses. L'objectif est de mettre l'accent sur les menaces pesant sur ces communautés.
Cette année, la Journée internationale de la montagne a été consacrée aux peuples autochtones et autres minorités vivant dans les zones montagneuses. L'objectif est de mettre l'accent sur les menaces pesant sur ces communautés.
À l'occasion de la Journée internationale de la montagne 2010, qui coïncide avec le 11 décembre de chaque année, la wilaya de Tizi-Ouzou a célébré, hier, cette journée à travers les 48 conservations des forêts, en collaboration avec les organismes et associations concernés par le développement des zones de montagne. Cette année, la Journée internationale de la montagne a été consacrée aux peuples autochtones et autres minorités vivant dans les zones montagneuses. L'objectif est de mettre l'accent sur les menaces pesant sur ces communautés, mais aussi de reconnaître l'irremplaçable contribution que les populations des montagnes peuvent apporter à des problèmes mondiaux, tels la faim et la malnutrition, la perte de la biodiversité, le réchauffement climatique, etc. Le thème retenu pour 2010 dans le cadre de cette journée, à savoir « Minorités et peuples autochtones des montagne ». En focalisant sur la chaîne de montagne du Nord de l'Algérie, le Parc national dispose d'une série d'actions en direction des populations des villages limitrophes, dans le cadre de l'éco-développement. Selon des statistiques officielles des wilayas de Tizi- Ouzou et de Bouira, quelque deux millions d'habitants vivent dans les soixante-huit villages riverains du Parc national du Djurdjura. Il faut également préciser que l'Algérie est un pays de moyenne montagne, étant donné que l'altitude moyenne est de 900 mètres. Choisi pour la beauté sublime de ses sites et pour l'intérêt scientifique qu'il représente, le Parc national du Djurdjura a été élevé, rappelons-le, au statut de réserve de la biosphère par l'Unesco il y a treize ans. Depuis 1997, le Djurdjura est donc devenu le deuxième Parc national algérien disposant du statut de Réserve mondiale de biosphère (après le Tassili n'Ajjer, en 1986). Le Djurdjura rejoint ainsi 139 autres réserves du programme de l'Unesco « L'Homme et la biosphère situées dans des zones de montagne ». À sa création, le 23 juillet 1983, par le décret présidentiel, le Parc national du Djurdjura a pour mission la préservation et la protection des espèces animales et végétales sur ses 18.550 hectares de superficie.
Parc national de montagne par excellence, le Djurdjura a été partie prenante de cette journée. Pour Moussa Haddad, cadre et chef d'antenne de Tikjda du Parc national du Djurdjura, il y a intérêt à protéger et préserver les zones montagneuses : « Le massif du Djurdjura se distingue par ses paysages sublimes et très diversifiés. Il faut absolument protéger et préserver le milieu naturel, parce que c'est un écosystème fragile, des habitats forestiers qui s'étalent sur une superficie d'environ 3.469 hectares, dont les essences dominantes sont le cèdre, le chêne vert et le pin noir. Il est composé de peuplements des quatre forêts dominantes sur le versant nord et sur le versant sud. Il renferme également des pelouses sur une superficie de 8.300 ha. Ces dernières contiennent une végétation particulière en relation avec les conditions d'altitude. Elles constituent des terrains de gagnage et de nourrissage de la faune sauvage notamment les rapaces. Le Parc national du Djurdjura compte parmi les plus importants espaces naturels et forestiers à l'échelle nationale, c'est la raison pour laquelle l'Etat algérien a décidé de protéger et de préserver les richesses qu'il renferme ». Concernant les principales menaces pesant sur le parc Djurdjura ? Le chef de secteur Tikjda du PND dira : « C'est le surpâturage, mais pas seulement : « C'est incontestablement l'excès de pâturage par des animaux domestiques. C'est cette surexploitation des ressources végétales qui alimente, notamment les cheptels bovins et ovins. Plus clairement, cela veut dire que la quantité de végétation prélevée dépasse les capacités de production ou de reproduction de la végétation du parc. D'autres menaces pèsent également, comme les incendies de forêts, si bien que les grands tissus forestiers du Djurdjura sont heureusement, naturellement protégés. Il y aussi un autre fléau : le braconnage», conclut M. Haddad.
À l'occasion de la Journée internationale de la montagne 2010, qui coïncide avec le 11 décembre de chaque année, la wilaya de Tizi-Ouzou a célébré, hier, cette journée à travers les 48 conservations des forêts, en collaboration avec les organismes et associations concernés par le développement des zones de montagne. Cette année, la Journée internationale de la montagne a été consacrée aux peuples autochtones et autres minorités vivant dans les zones montagneuses. L'objectif est de mettre l'accent sur les menaces pesant sur ces communautés, mais aussi de reconnaître l'irremplaçable contribution que les populations des montagnes peuvent apporter à des problèmes mondiaux, tels la faim et la malnutrition, la perte de la biodiversité, le réchauffement climatique, etc. Le thème retenu pour 2010 dans le cadre de cette journée, à savoir « Minorités et peuples autochtones des montagne ». En focalisant sur la chaîne de montagne du Nord de l'Algérie, le Parc national dispose d'une série d'actions en direction des populations des villages limitrophes, dans le cadre de l'éco-développement. Selon des statistiques officielles des wilayas de Tizi- Ouzou et de Bouira, quelque deux millions d'habitants vivent dans les soixante-huit villages riverains du Parc national du Djurdjura. Il faut également préciser que l'Algérie est un pays de moyenne montagne, étant donné que l'altitude moyenne est de 900 mètres. Choisi pour la beauté sublime de ses sites et pour l'intérêt scientifique qu'il représente, le Parc national du Djurdjura a été élevé, rappelons-le, au statut de réserve de la biosphère par l'Unesco il y a treize ans. Depuis 1997, le Djurdjura est donc devenu le deuxième Parc national algérien disposant du statut de Réserve mondiale de biosphère (après le Tassili n'Ajjer, en 1986). Le Djurdjura rejoint ainsi 139 autres réserves du programme de l'Unesco « L'Homme et la biosphère situées dans des zones de montagne ». À sa création, le 23 juillet 1983, par le décret présidentiel, le Parc national du Djurdjura a pour mission la préservation et la protection des espèces animales et végétales sur ses 18.550 hectares de superficie.
Parc national de montagne par excellence, le Djurdjura a été partie prenante de cette journée. Pour Moussa Haddad, cadre et chef d'antenne de Tikjda du Parc national du Djurdjura, il y a intérêt à protéger et préserver les zones montagneuses : « Le massif du Djurdjura se distingue par ses paysages sublimes et très diversifiés. Il faut absolument protéger et préserver le milieu naturel, parce que c'est un écosystème fragile, des habitats forestiers qui s'étalent sur une superficie d'environ 3.469 hectares, dont les essences dominantes sont le cèdre, le chêne vert et le pin noir. Il est composé de peuplements des quatre forêts dominantes sur le versant nord et sur le versant sud. Il renferme également des pelouses sur une superficie de 8.300 ha. Ces dernières contiennent une végétation particulière en relation avec les conditions d'altitude. Elles constituent des terrains de gagnage et de nourrissage de la faune sauvage notamment les rapaces. Le Parc national du Djurdjura compte parmi les plus importants espaces naturels et forestiers à l'échelle nationale, c'est la raison pour laquelle l'Etat algérien a décidé de protéger et de préserver les richesses qu'il renferme ». Concernant les principales menaces pesant sur le parc Djurdjura ? Le chef de secteur Tikjda du PND dira : « C'est le surpâturage, mais pas seulement : « C'est incontestablement l'excès de pâturage par des animaux domestiques. C'est cette surexploitation des ressources végétales qui alimente, notamment les cheptels bovins et ovins. Plus clairement, cela veut dire que la quantité de végétation prélevée dépasse les capacités de production ou de reproduction de la végétation du parc. D'autres menaces pèsent également, comme les incendies de forêts, si bien que les grands tissus forestiers du Djurdjura sont heureusement, naturellement protégés. Il y aussi un autre fléau : le braconnage», conclut M. Haddad.


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