L'ouverture de la conférence internationale d'Alger, organisée à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés, a été marquée par la nécessité de poursuivre l'application de la résolution onusienne 1514 et de parachever le processus de décolonisation dans le monde. Pour Pierre Galand, représentant de la société civile, ce sont les peuples « qui ont façonné, à travers leurs luttes, l'histoire des Nations unies et qui ont permis à cette organisation d'adopter la résolution 1514 », ajoutant que « face à l'oppression qu'ils ont subie, les mouvements populaires ont brisé la chaîne et pris en main leur propre destin ». « La guerre du Vietnam et la Révolution algérienne ont sonné le glas du colonialisme », a-t-il affirmé. Galand a, en outre, relevé la « centralité » de la cause palestinienne et « l'exemplarité » de la question sahraouie, « qui relèvent d'un problème de décolonisation ». Il a dénoncé, à ce propos, l'attitude des autorités d'occupation marocaine qui ont, a-t-il dit, renvoyé des médecins et des avocats et refoulé des missions d'aides humanitaires qui voulaient se rendre à El-Ayoun occupée (Sahara Occidental). Au sujet de la Palestine, Galand a condamné le blocus imposé sur Ghaza, tout en insistant sur la nécessité d'acheminer les aides humanitaires. Il a appelé l'Onu à intervenir « en urgence » pour « mettre fin à cette injustice, par la mise en application de la résolution 1514 ». Pour sa part, Tayé-Brook Zerihoun, représentant du secrétaire général de l'Onu, a mis l'accent sur l'importance de la résolution 1514, estimant que la décolonisation « a besoin d'engagement et de persévérance, à travers un esprit de solidarité internationale ». « Nous devons retenir les leçons du processus de décolonisation et nous ne devons pas oublier les sacrifices consentis par les peuples pour leur indépendance », a-t-il plaidé. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a, quant à lui, considéré la conférence d'Alger comme un événement « d'une grande importance » dans l'histoire de la diplomatie internationale et un « pas en avant » sur la voie de la libération des peuples de l'hégémonie coloniale. Il s'est, d'autre part, réjoui de la reconnaissance, dernièrement, de l'Etat palestinien par le Brésil et l'Argentine, soulignant que cela pourrait faire avancer les choses pour consacrer une reconnaissance par l'Onu de cet Etat avec El-Qods pour capitale. De leur côté, l'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, et l'ex-chef d'Etat nigérian, Olusegun Obasanjo, ont affirmé que la conférence constitue un « message fort » aux peuples encore colonisés, citant notamment la Palestine et le Sahara Occidental. Ils ont mis en exergue, en outre, l'importance de préserver l'unité africaine, à travers une coopération « forte et diversifiée » entre les pays du continent à même de « préserver leurs intérêts économiques ». L'ouverture de la conférence internationale d'Alger, organisée à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés, a été marquée par la nécessité de poursuivre l'application de la résolution onusienne 1514 et de parachever le processus de décolonisation dans le monde. Pour Pierre Galand, représentant de la société civile, ce sont les peuples « qui ont façonné, à travers leurs luttes, l'histoire des Nations unies et qui ont permis à cette organisation d'adopter la résolution 1514 », ajoutant que « face à l'oppression qu'ils ont subie, les mouvements populaires ont brisé la chaîne et pris en main leur propre destin ». « La guerre du Vietnam et la Révolution algérienne ont sonné le glas du colonialisme », a-t-il affirmé. Galand a, en outre, relevé la « centralité » de la cause palestinienne et « l'exemplarité » de la question sahraouie, « qui relèvent d'un problème de décolonisation ». Il a dénoncé, à ce propos, l'attitude des autorités d'occupation marocaine qui ont, a-t-il dit, renvoyé des médecins et des avocats et refoulé des missions d'aides humanitaires qui voulaient se rendre à El-Ayoun occupée (Sahara Occidental). Au sujet de la Palestine, Galand a condamné le blocus imposé sur Ghaza, tout en insistant sur la nécessité d'acheminer les aides humanitaires. Il a appelé l'Onu à intervenir « en urgence » pour « mettre fin à cette injustice, par la mise en application de la résolution 1514 ». Pour sa part, Tayé-Brook Zerihoun, représentant du secrétaire général de l'Onu, a mis l'accent sur l'importance de la résolution 1514, estimant que la décolonisation « a besoin d'engagement et de persévérance, à travers un esprit de solidarité internationale ». « Nous devons retenir les leçons du processus de décolonisation et nous ne devons pas oublier les sacrifices consentis par les peuples pour leur indépendance », a-t-il plaidé. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a, quant à lui, considéré la conférence d'Alger comme un événement « d'une grande importance » dans l'histoire de la diplomatie internationale et un « pas en avant » sur la voie de la libération des peuples de l'hégémonie coloniale. Il s'est, d'autre part, réjoui de la reconnaissance, dernièrement, de l'Etat palestinien par le Brésil et l'Argentine, soulignant que cela pourrait faire avancer les choses pour consacrer une reconnaissance par l'Onu de cet Etat avec El-Qods pour capitale. De leur côté, l'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, et l'ex-chef d'Etat nigérian, Olusegun Obasanjo, ont affirmé que la conférence constitue un « message fort » aux peuples encore colonisés, citant notamment la Palestine et le Sahara Occidental. Ils ont mis en exergue, en outre, l'importance de préserver l'unité africaine, à travers une coopération « forte et diversifiée » entre les pays du continent à même de « préserver leurs intérêts économiques ».