La basilique de Notre-Dame-d'Afrique, située sur les hauteurs d'Alger, a été inaugurée officiellement hier, après l'achèvement des travaux de restauration et de rénovation qui ont duré quatre ans, par Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du chef de l'Etat, M. Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, le wali d'Alger, M. Mohamed-Kebir Addou, le Président-Directeur général de Sonelgaz, M. Noureddine Bouterfa, l'archevêque d'Alger, M. Ghaleb Bader, et la chef de la délégation de l'Union européenne à Alger, Mme Laura Baeza. Le projet de restauration a été d'autant plus intéressant qu'il a fait intervenir plusieurs acteurs dont 3 collectivités locales françaises et l'Union européenne et la wilaya d'Alger. Les entreprises nationales algériennes et des filiales d'entreprises françaises en Algérie ont aussi participé à ce montage. Les travaux de restauration ont été confiés à une entreprise française qui s'est associée des compétences algériennes. Un chantier école permet à de jeunes professionnels issus de la Casbah de se former aux métiers de la taille de pierre et de la maçonnerie sur patrimoine ancien. Pour le wali d'Alger, l'opération de restauration de la basilique de Notre Dame pourrait servir d'exemple à des opérations similaires à d'autres sites. Pour l'archevêque d'Alger, Notre-Dame-d'Afrique se veut "avant tout un lieu ouvert à tous, dont les principes sont fondés sur le respect mutuel et la solidarité partagée". Pour sa part, le P-DG de Sonelgaz, dont la société fait partie des sponsors pour les travaux de restauration de la basilique, a indiqué que le site couvre un monument architectural qui valorise le tissu urbain d'Alger et symbolise la culture de la tolérance religieuse, soulignant le respect qu'éprouve la population algéroise "envers ce lieu de paix et de croyance". Quant à la chef de la délégation de l'Union européenne à Alger, elle a relevé que la restauration de la basilique de Notre-Dame-d'Afrique revêt un "caractère unique" à plusieurs niveaux, car il s'agit, a-t-elle dit, d'un lieu "symbolique qui reflète l'union qui existe entre les deux rives de la Méditerranée". Le coût global de la restauration s'est élevé à 510 millions de dinars, selon le même document qui précise que les concours publics ont contribué à ces travaux avec 320 millions de dinars, les contributions de mécènes avec 130 millions de dinars, joints aux dons recueillis par l'association Diocésaine d'Algérie avec un montant de près de 60 millions de dinars. Située sur la commune de Bologhine, au sommet d'un promontoire dominant la Méditerranée, la basilique de Notre-Dame-d'Afrique a été construite au milieu du XIXe siècle, à l'initiative de Mgr Pavy, évêque d'Alger entre 1846 et 1866 et réalisée par l'architecte Jean Eugène Fromageau qui la construisit sur un plan architectural byzantin, la surmontant d'une coupole. Son importance symbolique et religieuse se trouve résumée dans cette maxime inscrite en français, en arabe et en kabyle sur le mur de l'abside derrière l'autel : « Notre Dame d'Afrique, priez pour nous et pour les Musulmans. » La basilique de Notre-Dame-d'Afrique, située sur les hauteurs d'Alger, a été inaugurée officiellement hier, après l'achèvement des travaux de restauration et de rénovation qui ont duré quatre ans, par Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du chef de l'Etat, M. Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, le wali d'Alger, M. Mohamed-Kebir Addou, le Président-Directeur général de Sonelgaz, M. Noureddine Bouterfa, l'archevêque d'Alger, M. Ghaleb Bader, et la chef de la délégation de l'Union européenne à Alger, Mme Laura Baeza. Le projet de restauration a été d'autant plus intéressant qu'il a fait intervenir plusieurs acteurs dont 3 collectivités locales françaises et l'Union européenne et la wilaya d'Alger. Les entreprises nationales algériennes et des filiales d'entreprises françaises en Algérie ont aussi participé à ce montage. Les travaux de restauration ont été confiés à une entreprise française qui s'est associée des compétences algériennes. Un chantier école permet à de jeunes professionnels issus de la Casbah de se former aux métiers de la taille de pierre et de la maçonnerie sur patrimoine ancien. Pour le wali d'Alger, l'opération de restauration de la basilique de Notre Dame pourrait servir d'exemple à des opérations similaires à d'autres sites. Pour l'archevêque d'Alger, Notre-Dame-d'Afrique se veut "avant tout un lieu ouvert à tous, dont les principes sont fondés sur le respect mutuel et la solidarité partagée". Pour sa part, le P-DG de Sonelgaz, dont la société fait partie des sponsors pour les travaux de restauration de la basilique, a indiqué que le site couvre un monument architectural qui valorise le tissu urbain d'Alger et symbolise la culture de la tolérance religieuse, soulignant le respect qu'éprouve la population algéroise "envers ce lieu de paix et de croyance". Quant à la chef de la délégation de l'Union européenne à Alger, elle a relevé que la restauration de la basilique de Notre-Dame-d'Afrique revêt un "caractère unique" à plusieurs niveaux, car il s'agit, a-t-elle dit, d'un lieu "symbolique qui reflète l'union qui existe entre les deux rives de la Méditerranée". Le coût global de la restauration s'est élevé à 510 millions de dinars, selon le même document qui précise que les concours publics ont contribué à ces travaux avec 320 millions de dinars, les contributions de mécènes avec 130 millions de dinars, joints aux dons recueillis par l'association Diocésaine d'Algérie avec un montant de près de 60 millions de dinars. Située sur la commune de Bologhine, au sommet d'un promontoire dominant la Méditerranée, la basilique de Notre-Dame-d'Afrique a été construite au milieu du XIXe siècle, à l'initiative de Mgr Pavy, évêque d'Alger entre 1846 et 1866 et réalisée par l'architecte Jean Eugène Fromageau qui la construisit sur un plan architectural byzantin, la surmontant d'une coupole. Son importance symbolique et religieuse se trouve résumée dans cette maxime inscrite en français, en arabe et en kabyle sur le mur de l'abside derrière l'autel : « Notre Dame d'Afrique, priez pour nous et pour les Musulmans. »