Le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement lancera, en 2011, une enquête sur le niveau de l'utilisation et la maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication par les entreprises nationales, a rapporté, hier, l'Agence de presse algérienne citant un haut cadre du ministère. Le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement lancera, en 2011, une enquête sur le niveau de l'utilisation et la maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication par les entreprises nationales, a rapporté, hier, l'Agence de presse algérienne citant un haut cadre du ministère. Selon Mohamed Bacha, directeur général de l'Intelligence économique, des études et de la prospective au ministère de l'Industrie, intervenant en marge d'un atelier de formation sur la « Sécurisation du patrimoine immatériel des entreprises » ; cette enquête fait partie des efforts consentis par le ministère visant à identifier les lacunes des entreprises nationales, privées et publiques, dans le domaine des TIC afin de les corriger. En outre, Bacha a déclaré que le ministère envisage de lancer d'autres études, dont les résultats contribueront au développement de la compétitivité des firmes algériennes. Il est à citer que ces enquêtes, confiées à l'entreprise de gestion des systèmes d'information, Ecofi relèvant du ministère, porteront sur les méthodes utilisées par les entreprises algériennes pour la collecte, l'analyse ainsi que l'exploitation des informations nécessaires à la prise de décision, informe-t-on. « Nous voulons dépasser les données actuelles qui indiquent que 20% seulement des entreprises disposent d'outils informatique efficients, 15% possèdent un site Internet propre à elles, et 50% sont dépourvues d'un système comptable adéquat », a-t-il dit à ce propos. Pour ce qui est des activités de sa direction, le directeur a souligné que les séminaires et formations, organisés au cours des deux dernières années, ont permis une prise de conscience de la part des chefs d'entreprise et cadres algériens en ce qui concerne l'importance de l'intelligence économique telles la collecte, l'analyse et l'exploitation des informations, qui permettent de réduire les coûts et surtout d'anticiper les risques. Sur ce dernier point, le même responsable a déclaré que sa direction continue d'organiser des formations mensuelles gratuites, visant à vulgariser l'intelligence économique où l'Algérie accuse un « retard important » comparativement aux pays de L'UMA, a-t-il estimé. Un retard, selon Bacha, empêchant les entreprises algériennes de développer leur compétitivité et de se mettre au diapason des mutations que connaissent les marchés. Pour faire face à cela, le ministère a décidé d'accompagner les entreprises nationales et les institutions relevant du secteur étatique à se doter des dispositifs nécessaires à l'image des « cellules de veille » devant leur permettre une collecte et une exploitation efficiente de l'information économique. Dans ce sens, 11 entreprises industrielles publiques, activant dans plusieurs secteurs : machinisme agricole, électronique, industrie pharmaceutique, informatique et mécanique, signeront prochainement un accord avec le ministère, visant à les aider à se doter de ces cellules de veille, annonce-t-on. Le DG a en outre annoncé que d'autres accords seront signés, au cours de l'année prochaine, avec une dizaine d'autres entreprises nationales publiques dans le but de les aider à développer leur système de collecte et d'exploitation d'informations. A. B. Selon Mohamed Bacha, directeur général de l'Intelligence économique, des études et de la prospective au ministère de l'Industrie, intervenant en marge d'un atelier de formation sur la « Sécurisation du patrimoine immatériel des entreprises » ; cette enquête fait partie des efforts consentis par le ministère visant à identifier les lacunes des entreprises nationales, privées et publiques, dans le domaine des TIC afin de les corriger. En outre, Bacha a déclaré que le ministère envisage de lancer d'autres études, dont les résultats contribueront au développement de la compétitivité des firmes algériennes. Il est à citer que ces enquêtes, confiées à l'entreprise de gestion des systèmes d'information, Ecofi relèvant du ministère, porteront sur les méthodes utilisées par les entreprises algériennes pour la collecte, l'analyse ainsi que l'exploitation des informations nécessaires à la prise de décision, informe-t-on. « Nous voulons dépasser les données actuelles qui indiquent que 20% seulement des entreprises disposent d'outils informatique efficients, 15% possèdent un site Internet propre à elles, et 50% sont dépourvues d'un système comptable adéquat », a-t-il dit à ce propos. Pour ce qui est des activités de sa direction, le directeur a souligné que les séminaires et formations, organisés au cours des deux dernières années, ont permis une prise de conscience de la part des chefs d'entreprise et cadres algériens en ce qui concerne l'importance de l'intelligence économique telles la collecte, l'analyse et l'exploitation des informations, qui permettent de réduire les coûts et surtout d'anticiper les risques. Sur ce dernier point, le même responsable a déclaré que sa direction continue d'organiser des formations mensuelles gratuites, visant à vulgariser l'intelligence économique où l'Algérie accuse un « retard important » comparativement aux pays de L'UMA, a-t-il estimé. Un retard, selon Bacha, empêchant les entreprises algériennes de développer leur compétitivité et de se mettre au diapason des mutations que connaissent les marchés. Pour faire face à cela, le ministère a décidé d'accompagner les entreprises nationales et les institutions relevant du secteur étatique à se doter des dispositifs nécessaires à l'image des « cellules de veille » devant leur permettre une collecte et une exploitation efficiente de l'information économique. Dans ce sens, 11 entreprises industrielles publiques, activant dans plusieurs secteurs : machinisme agricole, électronique, industrie pharmaceutique, informatique et mécanique, signeront prochainement un accord avec le ministère, visant à les aider à se doter de ces cellules de veille, annonce-t-on. Le DG a en outre annoncé que d'autres accords seront signés, au cours de l'année prochaine, avec une dizaine d'autres entreprises nationales publiques dans le but de les aider à développer leur système de collecte et d'exploitation d'informations. A. B.