Après sa participation dans la première édition du festival maghrebin de la chanson andalouse, organisé à Koléa en mars 2010, l‘artiste Lila Borsali a été choisie lors de cette deuxième édition du festival pour représenter la wilaya de Tlemcen accompagnée de la troupe de cette même wilaya qui est une des wilayas berceau de la musique andalouse et du hawzi en Algérie et qui compte les grands du textes et de l‘interprétation de ce genre musical. Lila Borsali donne donc rendez-vous à son public demain à 20h à l‘école des impôts à Koléa. De passage au Midi Libre la semaine dernière, l‘artiste, qui a fait plus de 20 ans dans le domaine du chant andalous malgré son jeune âge nous a parlé de sa première passion et son amour à la chanson andalouse en disant : «Pour moi, cette musique est tout à la fois une passion -intimement et intensément vécue- et une exigence. Une passion parce qu‘elle est en moi, parce qu‘elle a baigné mon enfance et qu‘elle a été partie intégrante de tout mon environnement ; un peu comme si nos rapports ne pouvaient que se construire dans un flux spontané, dans une sorte de complicité que rien ne saurait empêcher. Un cadre, dirais-je, où tout mon être est venu à la vie et avec lequel ma relation était naturellement établie, un cadre dont toute ma vie était nourrie ….avant même que ma conscience n‘ait ouvert les yeux sur la vie. Mais une exigence aussi, car une passion, il faut apprendre aussi à la vivre pleinement, à la travailler, en se mettant d‘abord à l‘écoute de tous ceux qui « savent » déjà, qui l‘ont apprivoisée de leurs travaux, de leurs recherches. Je ne saurai jamais assez remercier tous ceux de mes maîtres qui m‘ont transmis d‘un seul mouvement leur passion, leur savoir en la matière et leur besoin constant d‘aller chaque fois plus loin dans leurs recherches. Mon souci, à moi aussi, c‘est d‘apporter modestement ma contribution à la sauvegarde de ce patrimoine merveilleux que j‘essaye « d‘occuper » de ma voix, mais aussi et surtout d‘être dans cette exigence permanente d‘aller chaque fois plus loin en quête de ce qui pourrait m‘ouvrir sur ce qu‘il continue à produire à partir de lui-même comme trésors inestimables». Après sa participation dans la première édition du festival maghrebin de la chanson andalouse, organisé à Koléa en mars 2010, l‘artiste Lila Borsali a été choisie lors de cette deuxième édition du festival pour représenter la wilaya de Tlemcen accompagnée de la troupe de cette même wilaya qui est une des wilayas berceau de la musique andalouse et du hawzi en Algérie et qui compte les grands du textes et de l‘interprétation de ce genre musical. Lila Borsali donne donc rendez-vous à son public demain à 20h à l‘école des impôts à Koléa. De passage au Midi Libre la semaine dernière, l‘artiste, qui a fait plus de 20 ans dans le domaine du chant andalous malgré son jeune âge nous a parlé de sa première passion et son amour à la chanson andalouse en disant : «Pour moi, cette musique est tout à la fois une passion -intimement et intensément vécue- et une exigence. Une passion parce qu‘elle est en moi, parce qu‘elle a baigné mon enfance et qu‘elle a été partie intégrante de tout mon environnement ; un peu comme si nos rapports ne pouvaient que se construire dans un flux spontané, dans une sorte de complicité que rien ne saurait empêcher. Un cadre, dirais-je, où tout mon être est venu à la vie et avec lequel ma relation était naturellement établie, un cadre dont toute ma vie était nourrie ….avant même que ma conscience n‘ait ouvert les yeux sur la vie. Mais une exigence aussi, car une passion, il faut apprendre aussi à la vivre pleinement, à la travailler, en se mettant d‘abord à l‘écoute de tous ceux qui « savent » déjà, qui l‘ont apprivoisée de leurs travaux, de leurs recherches. Je ne saurai jamais assez remercier tous ceux de mes maîtres qui m‘ont transmis d‘un seul mouvement leur passion, leur savoir en la matière et leur besoin constant d‘aller chaque fois plus loin dans leurs recherches. Mon souci, à moi aussi, c‘est d‘apporter modestement ma contribution à la sauvegarde de ce patrimoine merveilleux que j‘essaye « d‘occuper » de ma voix, mais aussi et surtout d‘être dans cette exigence permanente d‘aller chaque fois plus loin en quête de ce qui pourrait m‘ouvrir sur ce qu‘il continue à produire à partir de lui-même comme trésors inestimables».