La polémique sur l'affaire des visas refusés à trois représentants de l'Algérie devant participer à la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT), tenue du 17 au 27 novembre dernier à Paris, s'installe et prend une nouvelle tournure. La polémique sur l'affaire des visas refusés à trois représentants de l'Algérie devant participer à la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT), tenue du 17 au 27 novembre dernier à Paris, s'installe et prend une nouvelle tournure. Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, a répondu, mardi dernier, à la déclaration du consulat de France à Alger qui avait réfuté avoir opposé des refus de visa pour deux cadres de son ministère. Le ministre de la Pêche persiste et signe. « Le consulat français a bel et bien refusé d'accorder des visas à deux de nos cadres. Nous avons introduit, le 10 novembre 2010, des demandes de visas. Nous n'avons pas eu de reçus », lors de son passage, mardi dernier, à la Chaîne III de la Radio nationale. Le ministre enfonce le clou : « Nous n'avons eu ce problème qu'avec le consulat de France. Les autres consulats, à l'image de celui de l'Italie ou de l'Espagne ne mettent pas plus de trois jours pour répondre à nos demandes de visas pour les différentes missions que nous effectuons. » Le même jour, l'ambassade de France à Alger dément dans un communiqué et affirme qu'aucun dossier de demande de visa n'a été déposé par les responsables du ministère de la Pêche auprès du consulat français. « En liaison avec le ministère des Affaires étrangères algérien, les autorités diplomatiques et consulaires françaises traitent toujours dans les meilleurs délais les demandes de visas déposées par les membres des délégations officielles algériennes devant se rendre en France », a déclaré la représentation diplomatique française à Alger. La polémique ne s'arrête pas à ce niveau de la représentation diplomatique française à Alger. C'est au tour du ministère français des Affaires étrangères de réagir aux propos du ministre algérien de la Pêche, Abdellah Khanafou concernant les visas refusés aux négociateurs algériens. « A ma connaissance, aucune demande de visa n'a été déposée en ce sens », a déclaré la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages, interrogée, jeudi 16 décembre, lors d'un point de presse à Paris. « La partie algérienne était représentée au dernier jour de la Conférence de Paris », a-t-elle ajouté. Laquelle de deux parties dit vrai. Il est difficile de faire la part des choses, sauf si le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques exhibe les preuves qu'il affirme détenir. Le moins qu'on puisse attendre du premier responsable du secteur de la Pêche est d'aller au bout des choses pour confondre la représentation française en Algérie et sa tutelle à Paris. Il est difficile de croire qu'Abdellah Khanafou ait tenu des propos à la légère, qui plus est mettant en cause une représentation diplomatique, s'il n'avait pas en main des arguments solides à faire valoir le cas échéant. C'est ce que l'on comprend lorsqu'il affirme détenir des preuves. Toujours est-il que l'absence des négociateurs du ministère de la Pêche à la réunion de CICTA a fait perdre à l'Algérie une occasion de défendre ses intérêts, même s'ils sont, au demeurant, négligeables sur le plan financier. Quant au plan politique, il n'aurait pas été permis à une certaine partie de tirer sur notre pays et de s'approprier notre part en raison de l'incapacité des pêcheurs algériens de pêcher le quota de thon qui leur est réservé. Il faut bien admettre que d'autres alternatives existent pour pêcher le quota réservé à l'Algérie. Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, a répondu, mardi dernier, à la déclaration du consulat de France à Alger qui avait réfuté avoir opposé des refus de visa pour deux cadres de son ministère. Le ministre de la Pêche persiste et signe. « Le consulat français a bel et bien refusé d'accorder des visas à deux de nos cadres. Nous avons introduit, le 10 novembre 2010, des demandes de visas. Nous n'avons pas eu de reçus », lors de son passage, mardi dernier, à la Chaîne III de la Radio nationale. Le ministre enfonce le clou : « Nous n'avons eu ce problème qu'avec le consulat de France. Les autres consulats, à l'image de celui de l'Italie ou de l'Espagne ne mettent pas plus de trois jours pour répondre à nos demandes de visas pour les différentes missions que nous effectuons. » Le même jour, l'ambassade de France à Alger dément dans un communiqué et affirme qu'aucun dossier de demande de visa n'a été déposé par les responsables du ministère de la Pêche auprès du consulat français. « En liaison avec le ministère des Affaires étrangères algérien, les autorités diplomatiques et consulaires françaises traitent toujours dans les meilleurs délais les demandes de visas déposées par les membres des délégations officielles algériennes devant se rendre en France », a déclaré la représentation diplomatique française à Alger. La polémique ne s'arrête pas à ce niveau de la représentation diplomatique française à Alger. C'est au tour du ministère français des Affaires étrangères de réagir aux propos du ministre algérien de la Pêche, Abdellah Khanafou concernant les visas refusés aux négociateurs algériens. « A ma connaissance, aucune demande de visa n'a été déposée en ce sens », a déclaré la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages, interrogée, jeudi 16 décembre, lors d'un point de presse à Paris. « La partie algérienne était représentée au dernier jour de la Conférence de Paris », a-t-elle ajouté. Laquelle de deux parties dit vrai. Il est difficile de faire la part des choses, sauf si le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques exhibe les preuves qu'il affirme détenir. Le moins qu'on puisse attendre du premier responsable du secteur de la Pêche est d'aller au bout des choses pour confondre la représentation française en Algérie et sa tutelle à Paris. Il est difficile de croire qu'Abdellah Khanafou ait tenu des propos à la légère, qui plus est mettant en cause une représentation diplomatique, s'il n'avait pas en main des arguments solides à faire valoir le cas échéant. C'est ce que l'on comprend lorsqu'il affirme détenir des preuves. Toujours est-il que l'absence des négociateurs du ministère de la Pêche à la réunion de CICTA a fait perdre à l'Algérie une occasion de défendre ses intérêts, même s'ils sont, au demeurant, négligeables sur le plan financier. Quant au plan politique, il n'aurait pas été permis à une certaine partie de tirer sur notre pays et de s'approprier notre part en raison de l'incapacité des pêcheurs algériens de pêcher le quota de thon qui leur est réservé. Il faut bien admettre que d'autres alternatives existent pour pêcher le quota réservé à l'Algérie.