Les absents ont toujours tort ! Et cela, l'Algérie a eu à le constater en perdant une partie de son quota de pêche au thon rouge qui était de 680 tonnes l'année dernière et réduit à 138 tonnes à peine pour l'année 2011. Soit un déficit de 542 tonnes. Cette décision a, d'ailleurs, suscité les réactions du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques qui conteste ce quota et demande de revenir à l'ancienne quote-part. Cette décision de définition de quotas de pêche au thon rouge par la CICTA a été prise en l'absence de l'Algérie. La délégation algérienne devant représenter notre pays n'a pu assister à la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) qui s'est tenue, le 27 novembre à Paris et ou siègent une cinquantaine de pays. Cette absence serait due à des raisons administratives qui ont empêché le départ en France de la délégation algérienne qui n'a pu obtenir son visa et prendre part à cette Assemblée. Une absence qui a valu à notre pays la réduction de son quota de pêche au thon rouge, puisque la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) a décidé de fixer les quotas de pêche au thon rouge à 12.900 tonnes pour 2011 pour la Méditerranée et 1750 tonnes pour l'Atlantique ouest. Soit 600 tonnes de moins qu'en 2010. Notre pays a, quant à lui, bénéficié de 138 tonnes à peine contre 680 tonnes l'année dernière. Cette décision a fait réagir la partie algérienne qui a un délai de six mois pour approuver ou contester ladite décision. Alger qui n'a été informé que tardivement des décisions prises par la CICTA a revendiqué auprès de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique son quota annuel de pêche de thon rouge pour l'année 2011, a annoncé, jeudi, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khanafou. Un recours a été introduit auprès de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) pour demander à ce que l'Algérie "soit bénéficiaire de son quota de pêche", le même que celui de l'année dernière. M. Khanafou affirme que "le dossier est bien ficelé. Il n'y a aucune raison pour que l'Algérie soit privée de son quota" de pêche de thon rouge.