Des centaines de personnes ont manifesté, hier, à Paris pour protester contre la tenue des "Assises contre l'islamisation en Europe" initiées par des mouvements d'extrême droite dont Bloc Identitaire et Riposte laïque. Les manifestants, rassemblés près de l'Espace Charenton (12 ème arrondissement) où se tenaient les Assises, scandaient "C'est Le Pen et les fachos, c'est pas les Musulmans qui sont de trop". Sur des banderoles brandies par les protestataires on pouvait notamment lire : "Pas de fachos dans nos quartiers". Sur plusieurs centaines de mètres, les forces de sécurité, fortement déployées aux abords de l'Espace abritant les Assises, filtraient les accès menant au bâtiment, a-t-on constaté. La contre-manifestation, qui répondait à l'appel d'une vingtaine d'associations, du Parti de Gauche, de SOS Racisme, entre autres, s'est dispersée dans le calme à la mi-journée. Jeudi, le Préfet de police, sans interdire la réunion de l'extrême droite, avait mis "solennellement en garde" les organisateurs et les participants des Assises, et les a menacés de "poursuite en cas de dérapage". Des centaines de personnes ont manifesté, hier, à Paris pour protester contre la tenue des "Assises contre l'islamisation en Europe" initiées par des mouvements d'extrême droite dont Bloc Identitaire et Riposte laïque. Les manifestants, rassemblés près de l'Espace Charenton (12 ème arrondissement) où se tenaient les Assises, scandaient "C'est Le Pen et les fachos, c'est pas les Musulmans qui sont de trop". Sur des banderoles brandies par les protestataires on pouvait notamment lire : "Pas de fachos dans nos quartiers". Sur plusieurs centaines de mètres, les forces de sécurité, fortement déployées aux abords de l'Espace abritant les Assises, filtraient les accès menant au bâtiment, a-t-on constaté. La contre-manifestation, qui répondait à l'appel d'une vingtaine d'associations, du Parti de Gauche, de SOS Racisme, entre autres, s'est dispersée dans le calme à la mi-journée. Jeudi, le Préfet de police, sans interdire la réunion de l'extrême droite, avait mis "solennellement en garde" les organisateurs et les participants des Assises, et les a menacés de "poursuite en cas de dérapage".