Généralement très douloureux, le zona est une dermatose aiguë d'origine virale. Occasion de voir comment un petit agent infectieux de quatre lettres, bénin en apparence, peut faire de notre peau un véritable enfer. Généralement très douloureux, le zona est une dermatose aiguë d'origine virale. Occasion de voir comment un petit agent infectieux de quatre lettres, bénin en apparence, peut faire de notre peau un véritable enfer. La plupart d'entre nous portent le virus du zona. Son origine : la varicelle ! Eh oui, la primo-infection, ce premier contact, a lieu pendant la petite enfance : les virus de la varicelle et du zona ne font qu'un. Lors de la varicelle, le virus pénètre et se multiplie dans les voies aériennes supérieures, passe dans le sang, puis atteint la peau, sa principale cible. Là, il induit une éruption vésiculaire caractéristique ayant la forme de petites gouttelettes. Une fois l'éruption disparue, le virus s'installe dans les ganglions nerveux sensitifs (racines rachidiennes postérieures, crâniennes, dorsales) où il demeurera définitivement. Sa réactivation dépend de facteurs particuliers dont le principal est l'âge et une diminution des défenses immunitaires qui survient lorsque l'organisme est atteint d'un cancer, d'une infection ou encore d'une maladie neurologique. Le zona peut aussi survenir après un traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie. Quelle que soit son origine, il prend toujours la même forme : une éruption localisée (contrairement à la varicelle qui, elle, est générale), faite de vésicules disposées sur une peau rougie. Ces lésions se situent toujours sur le trajet d'un nerf sensitif. Le plus souvent on les trouve sur le thorax ou le long d'une ou de plusieurs côtes. Outre ses désagréments cutanés, le zona provoque des douleurs névralgiques intenses qui peuvent soit précéder, soit accompagner l'éruption, et hélas, parfois persister longtemps après la guérison. Ces douleurs prennent la forme de démangeaisons intenses, de sensations de brûlure. Ainsi, le zona est-il aisément identifiable ! Heureusement, il survient rarement plus d'une fois chez le même individu. Evolution : plus de mal que de peur… A l'exception des zonas qui surviennent chez les sujets très âgés, ceux qui touchent le nerf oculaire (zona ophtalmique) ou ceux qui se généralisent chez une personne dont l'immunodépression est majeure (cancer, sida), l'évolution d'un zona est en général bénigne. La guérison est généralement obtenue en deux à six semaines. Seule la patience et un bon traitement viendront à bout de cette dermatose invalidante. Comme le zona peut atteindre toutes les parties du corps (bras, torse, dos, visage), la gravité dépend de la localisation du trajet nerveux qu'il a décidé de suivre. Lorsqu'il touche l'œil, il peut provoquer une atteinte de la cornée dont les conséquences sont, outre la douleur oculaire, la cécité. Parfois, les douleurs persistent très longtemps (algies post-zostériennes). De même, l'importance du déficit immunitaire dans l'apparition d'un zona, de quelque importance qu'il soit, fait dire à certains médecins qu'un test HIV est nécessaire, surtout s'il survient chez un individu jeune sans raisons apparentes. Un arsenal thérapeutique suffisant Si vous êtes la victime de ce virus, le premier volet du traitement que votre médecin proposera consiste en une désinfection cutanée à l'aide d'un désinfectant type chlorexidine. Ensuite, selon les circonstances, son ordonnance peut prévoir un traitement antiviral, d'autant plus efficace qu'il sera prescrit dès l'apparition des signes et à fortes doses. Enfin, votre médecin pourra vous proposer des médicaments supprimant la douleur comme l'aspirine, qui est parfois suffisant. Il ne sert à rien de jouer les fortes têtes. Vous devrez suivre ses instructions à la lettre pour éviter les complications, qu'elles soit infectieuses ou douloureuses. Lors de l'application locale de produit, éviter de frotter la peau. Séchez-la sans friction. En dehors des périodes de pansements, portez des vêtements légers, non serrés et absorbants (coton). Remisez les vêtements en laine, en nylon ou en fibre synthétique, tant que la peau n'a pas repris son aspect normal De plus, n'appliquez aucun onguent personnel sans demander l'avis de votre médecin. Les macérations sont parfois catastrophiques. Si la douleur persiste ou s'intensifie, n'hésitez pas à consulter de nouveau. Il doit trouver l'antalgique qui vous convient car souffrir n'a pas de sens. Dernier conseil : si certaines personnes dans votre entourage ont une immunodéficience connue, interdisez-leur les visites le temps que tout rentre dans l'ordre. Le virus n'est certes pas très contagieux, mais il pourrait devenir très dangereux chez ces personnes à risque. La plupart d'entre nous portent le virus du zona. Son origine : la varicelle ! Eh oui, la primo-infection, ce premier contact, a lieu pendant la petite enfance : les virus de la varicelle et du zona ne font qu'un. Lors de la varicelle, le virus pénètre et se multiplie dans les voies aériennes supérieures, passe dans le sang, puis atteint la peau, sa principale cible. Là, il induit une éruption vésiculaire caractéristique ayant la forme de petites gouttelettes. Une fois l'éruption disparue, le virus s'installe dans les ganglions nerveux sensitifs (racines rachidiennes postérieures, crâniennes, dorsales) où il demeurera définitivement. Sa réactivation dépend de facteurs particuliers dont le principal est l'âge et une diminution des défenses immunitaires qui survient lorsque l'organisme est atteint d'un cancer, d'une infection ou encore d'une maladie neurologique. Le zona peut aussi survenir après un traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie. Quelle que soit son origine, il prend toujours la même forme : une éruption localisée (contrairement à la varicelle qui, elle, est générale), faite de vésicules disposées sur une peau rougie. Ces lésions se situent toujours sur le trajet d'un nerf sensitif. Le plus souvent on les trouve sur le thorax ou le long d'une ou de plusieurs côtes. Outre ses désagréments cutanés, le zona provoque des douleurs névralgiques intenses qui peuvent soit précéder, soit accompagner l'éruption, et hélas, parfois persister longtemps après la guérison. Ces douleurs prennent la forme de démangeaisons intenses, de sensations de brûlure. Ainsi, le zona est-il aisément identifiable ! Heureusement, il survient rarement plus d'une fois chez le même individu. Evolution : plus de mal que de peur… A l'exception des zonas qui surviennent chez les sujets très âgés, ceux qui touchent le nerf oculaire (zona ophtalmique) ou ceux qui se généralisent chez une personne dont l'immunodépression est majeure (cancer, sida), l'évolution d'un zona est en général bénigne. La guérison est généralement obtenue en deux à six semaines. Seule la patience et un bon traitement viendront à bout de cette dermatose invalidante. Comme le zona peut atteindre toutes les parties du corps (bras, torse, dos, visage), la gravité dépend de la localisation du trajet nerveux qu'il a décidé de suivre. Lorsqu'il touche l'œil, il peut provoquer une atteinte de la cornée dont les conséquences sont, outre la douleur oculaire, la cécité. Parfois, les douleurs persistent très longtemps (algies post-zostériennes). De même, l'importance du déficit immunitaire dans l'apparition d'un zona, de quelque importance qu'il soit, fait dire à certains médecins qu'un test HIV est nécessaire, surtout s'il survient chez un individu jeune sans raisons apparentes. Un arsenal thérapeutique suffisant Si vous êtes la victime de ce virus, le premier volet du traitement que votre médecin proposera consiste en une désinfection cutanée à l'aide d'un désinfectant type chlorexidine. Ensuite, selon les circonstances, son ordonnance peut prévoir un traitement antiviral, d'autant plus efficace qu'il sera prescrit dès l'apparition des signes et à fortes doses. Enfin, votre médecin pourra vous proposer des médicaments supprimant la douleur comme l'aspirine, qui est parfois suffisant. Il ne sert à rien de jouer les fortes têtes. Vous devrez suivre ses instructions à la lettre pour éviter les complications, qu'elles soit infectieuses ou douloureuses. Lors de l'application locale de produit, éviter de frotter la peau. Séchez-la sans friction. En dehors des périodes de pansements, portez des vêtements légers, non serrés et absorbants (coton). Remisez les vêtements en laine, en nylon ou en fibre synthétique, tant que la peau n'a pas repris son aspect normal De plus, n'appliquez aucun onguent personnel sans demander l'avis de votre médecin. Les macérations sont parfois catastrophiques. Si la douleur persiste ou s'intensifie, n'hésitez pas à consulter de nouveau. Il doit trouver l'antalgique qui vous convient car souffrir n'a pas de sens. Dernier conseil : si certaines personnes dans votre entourage ont une immunodéficience connue, interdisez-leur les visites le temps que tout rentre dans l'ordre. Le virus n'est certes pas très contagieux, mais il pourrait devenir très dangereux chez ces personnes à risque.