Une nouvelle vidéo des deux journalistes retenus en Afghanistan s'adressant à leurs familles a été envoyée en France, près d'un an après leur enlèvement, a annoncé lundi la chaîne de télévision France 3. Une nouvelle vidéo des deux journalistes retenus en Afghanistan s'adressant à leurs familles a été envoyée en France, près d'un an après leur enlèvement, a annoncé lundi la chaîne de télévision France 3. L'enregistrement a été authentifié et date "vraisemblablement du mois de novembre", a précisé le ministère des Affaires étrangères. "La vidéo est à la disposition des familles avec qui nous sommes en contact permanent", a précisé à Reuters un porte-parole du Quai d'Orsay. La dernière vidéo des deux hommes datait du mois d'avril et la dernière preuve de vie remontait à la fin du mois d'août. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été enlevés au nord-est de Kaboul le 29 décembre 2009. Les autorités militaires françaises avaient évoqué en septembre une proche libération des captifs, qui se fait toujours attendre, après 356 jours de détention. Le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, avait alors jugé "raisonnable" d'espérer une libération "d'ici Noël". En novembre, Nicolas Sarkozy avait reçu les familles des otages et s'était déclaré "plutôt confiant" sur leur sort. "Nous avons eu connaissance aujourd'hui d'une nouvelle vidéo, une nouvelle preuve de vie de nos deux confrères", a déclaré un responsable de France Télévisions sur le plateau de France 2. "Ils semblent en bonne santé bien qu'évidemment affectés par leur détention. Cela fera bientôt un an (...) Ils s'adressent à leurs familles avec des messages assez personnels (...), à leurs compagnes. Nous n'en savons pas plus à ce stade", a ajouté Arnauld Miguet. Les deux reporters tournaient un documentaire pour le magazine "Pièces à conviction" de France 3 quand ils ont été enlevés. Ils se trouvaient avec leurs trois accompagnateurs afghans dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, où est présent un fort contingent de soldats français. Dimanche, la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, avait fait état de procédures visant à accélérer leur libération. "Ce que nous espérons, c'est que les démarches qui ont été faites, notamment par le gouvernement afghan, nous permettront de les retrouver le plus rapidement possible", a-t-elle dit sur TV5 Monde, sans plus de précision. "Nous savons qu'ils sont vivants, plutôt en bonne santé même s'il est évident qu'au bout d'un an ça doit commencer à peser", a ajouté Michèle Alliot-Marie. Leur détention dépasse en longueur celles, en Irak, des journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot, ou de Florence Aubenas, retenue otage pendant 157 jours en 2005. Cette dernière préside aujourd'hui le comité de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, qui organise le 29 décembre un rassemblement devant l'Hôtel de ville de Paris pour marquer leur première année de détention. L'enregistrement a été authentifié et date "vraisemblablement du mois de novembre", a précisé le ministère des Affaires étrangères. "La vidéo est à la disposition des familles avec qui nous sommes en contact permanent", a précisé à Reuters un porte-parole du Quai d'Orsay. La dernière vidéo des deux hommes datait du mois d'avril et la dernière preuve de vie remontait à la fin du mois d'août. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été enlevés au nord-est de Kaboul le 29 décembre 2009. Les autorités militaires françaises avaient évoqué en septembre une proche libération des captifs, qui se fait toujours attendre, après 356 jours de détention. Le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, avait alors jugé "raisonnable" d'espérer une libération "d'ici Noël". En novembre, Nicolas Sarkozy avait reçu les familles des otages et s'était déclaré "plutôt confiant" sur leur sort. "Nous avons eu connaissance aujourd'hui d'une nouvelle vidéo, une nouvelle preuve de vie de nos deux confrères", a déclaré un responsable de France Télévisions sur le plateau de France 2. "Ils semblent en bonne santé bien qu'évidemment affectés par leur détention. Cela fera bientôt un an (...) Ils s'adressent à leurs familles avec des messages assez personnels (...), à leurs compagnes. Nous n'en savons pas plus à ce stade", a ajouté Arnauld Miguet. Les deux reporters tournaient un documentaire pour le magazine "Pièces à conviction" de France 3 quand ils ont été enlevés. Ils se trouvaient avec leurs trois accompagnateurs afghans dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, où est présent un fort contingent de soldats français. Dimanche, la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, avait fait état de procédures visant à accélérer leur libération. "Ce que nous espérons, c'est que les démarches qui ont été faites, notamment par le gouvernement afghan, nous permettront de les retrouver le plus rapidement possible", a-t-elle dit sur TV5 Monde, sans plus de précision. "Nous savons qu'ils sont vivants, plutôt en bonne santé même s'il est évident qu'au bout d'un an ça doit commencer à peser", a ajouté Michèle Alliot-Marie. Leur détention dépasse en longueur celles, en Irak, des journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot, ou de Florence Aubenas, retenue otage pendant 157 jours en 2005. Cette dernière préside aujourd'hui le comité de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, qui organise le 29 décembre un rassemblement devant l'Hôtel de ville de Paris pour marquer leur première année de détention.