L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait songer à augmenter sa production ''dès maintenant'' afin de ne pas compromettre la reprise de l'économie mondiale, a indiqué mardi le Centre for Global Energy Studies (CGES) dans son rapport de décembre. Selon ce rapport, l'Opep fonde actuellement son évaluation sur la question de savoir ''si oui ou non'' le marché est en équilibre sur les niveaux de stocks pour les économies développées de l'OCDE. Cela donne une image fausse de l'état du marché mondial du pétrole. Or, les stocks mondiaux de pétrole sont en baisse, ils sont même tirés vers le bas plus rapidement en dehors de la zone OCDE, souligne le CGES. Ainsi, le renchérissement du pétrole risque de compromettre la reprise économique et de contribuer davantage à la hausse de l'inflation et les pays producteurs ''devraient considérer cette donne'', souligne encore le CGES. La chose la plus importante au sortir de la récente réunion de l'OPEP à Quito ''n'était pas l'accord de garder la production inchangée - qui avait été largement anticipé- mais l'indication claire que les membres de l'Opep sont très satisfaits'' de voir les prix du pétrole atteindre les 90 dollars le baril'', estime par ailleurs le CGES dans son rapport. Les suggestions que la hausse des prix du pétrole pourrait faire dérailler la reprise économique et que le monde a besoin de plus de pétrole de la part de l'Opep ont été rejetées du fait que, selon les membres de l'Opep, le marché reste bien approvisionné et les cours du brut sont en hausse en raison de la faible valeur du dollar par rapport aux autres monnaies, relève le rapport. ''Or, sans une augmentation de la production de l'Opep, les stocks mondiaux vont continuer à baisser l'an prochain, à moins que la croissance se révèle être très faible, ce qui reste improbable'', précise le même rapport qui ajoute que ''l'Opep devrait regarder vers l'avant en augmentant sa production dès à présent, car au moment où les stocks auront diminué, ce sera trop tard''. Pour le CGES, l'Opep ne produit pas suffisamment de pétrole pour répondre à la demande mondiale ''d'or noir'' dont les prix augmentent en conséquence comme ce fut le cas en 2007 et durant la première moitié de 2008. ''Vouloir des prix élevés lorsque l'économie mondiale atteint un taux de 5% est une chose, mais c'est une autre chose pour l'OPEP quand l'économie mondiale a du mal à émerger de la récession'', écrit encore le CGES. Selon le CGES, les producteurs de pétrole devraient être inquiets de compromettre la forte demande de pétrole dans le monde, estimant que les prix du brut seront plus élevés en 2011, à moins que l'Opep ne décide d'augmenter sa production ou bien que la croissance économique mondiale soit extrêmement faible. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait songer à augmenter sa production ''dès maintenant'' afin de ne pas compromettre la reprise de l'économie mondiale, a indiqué mardi le Centre for Global Energy Studies (CGES) dans son rapport de décembre. Selon ce rapport, l'Opep fonde actuellement son évaluation sur la question de savoir ''si oui ou non'' le marché est en équilibre sur les niveaux de stocks pour les économies développées de l'OCDE. Cela donne une image fausse de l'état du marché mondial du pétrole. Or, les stocks mondiaux de pétrole sont en baisse, ils sont même tirés vers le bas plus rapidement en dehors de la zone OCDE, souligne le CGES. Ainsi, le renchérissement du pétrole risque de compromettre la reprise économique et de contribuer davantage à la hausse de l'inflation et les pays producteurs ''devraient considérer cette donne'', souligne encore le CGES. La chose la plus importante au sortir de la récente réunion de l'OPEP à Quito ''n'était pas l'accord de garder la production inchangée - qui avait été largement anticipé- mais l'indication claire que les membres de l'Opep sont très satisfaits'' de voir les prix du pétrole atteindre les 90 dollars le baril'', estime par ailleurs le CGES dans son rapport. Les suggestions que la hausse des prix du pétrole pourrait faire dérailler la reprise économique et que le monde a besoin de plus de pétrole de la part de l'Opep ont été rejetées du fait que, selon les membres de l'Opep, le marché reste bien approvisionné et les cours du brut sont en hausse en raison de la faible valeur du dollar par rapport aux autres monnaies, relève le rapport. ''Or, sans une augmentation de la production de l'Opep, les stocks mondiaux vont continuer à baisser l'an prochain, à moins que la croissance se révèle être très faible, ce qui reste improbable'', précise le même rapport qui ajoute que ''l'Opep devrait regarder vers l'avant en augmentant sa production dès à présent, car au moment où les stocks auront diminué, ce sera trop tard''. Pour le CGES, l'Opep ne produit pas suffisamment de pétrole pour répondre à la demande mondiale ''d'or noir'' dont les prix augmentent en conséquence comme ce fut le cas en 2007 et durant la première moitié de 2008. ''Vouloir des prix élevés lorsque l'économie mondiale atteint un taux de 5% est une chose, mais c'est une autre chose pour l'OPEP quand l'économie mondiale a du mal à émerger de la récession'', écrit encore le CGES. Selon le CGES, les producteurs de pétrole devraient être inquiets de compromettre la forte demande de pétrole dans le monde, estimant que les prix du brut seront plus élevés en 2011, à moins que l'Opep ne décide d'augmenter sa production ou bien que la croissance économique mondiale soit extrêmement faible.