S'ils ont beaucoup travaillé, s'ils sont fatigués ou s'ils sont un peu endommagés... les muscles expriment une douleur. S'ils ont beaucoup travaillé, s'ils sont fatigués ou s'ils sont un peu endommagés... les muscles expriment une douleur. D'une manière générale, la douleur signale à l'organisme d'arrêter de travailler. Mais chaque douleur a sa signification et son niveau de gravité. Douleur pendant l'exercice En dévalant les pistes de ski par exemple, il est nécessaire de contracter les muscles des jambes pour se stabiliser et tourner. Quand ils se raidissent, les muscles ont besoin d'énergie. Au tout départ, ils puisent leur énergie dans leurs propres réserves de sucres. Mais au bout de quelques minutes sans pause, ce stock s'épuise. Les jambes se durcissent et une sensation de brûlure se fait ressentir. C'est le phénomène d'acidité. Les cellules ont transformé leur sucre en acide lactique, et cette substance les empêche de fonctionner. Cette sensation disparaît après quelques minutes de pause, ou en reprenant l'effort plus doucement. Si l'exercice se prolonge, les muscles fabriquent leur énergie grâce à l'oxygène et au sucre stocké dans le foie. Ils sont un peu moins puissants, mais peuvent poursuivre l'effort pendant très longtemps sans avoir mal. Le facteur limitant sera plutôt le souffle ou le rythme cardiaque. Les douleurs musculaires peuvent aussi être dues à un étirement trop intense. Lors d'une séance de stretching ou d'assouplissement, les muscles étirés peuvent picoter ou trembler. Ces symptômes annoncent un danger et il faut diminuer l'intensité de l'étirement. L'étirement d'un muscle créé des micro-lésions, tout comme la contraction, et peut conduire aux mêmes conséquences. Après le sport, vient le temps de la remise à niveau pour les muscles. L'acide lactique est éliminé, le calcium est recyclé, les stocks d'énergie sont reconstruits. Mais si l'exercice a été très intense et que les muscles ne sont pas habitués, ils ont pu être endommagés. En effet, chaque contraction musculaire crée des lésions, et d'autant plus importantes que la charge est lourde. Douleur après l'exercice Parfois, les douleurs ne surviennent pas immédiatement pendant l'effort mais dans un délai variable de 24 à 48 heures. Les courbatures sont un phénomène naturel, d'inflammation du muscle. Elles sont dues à l'élimination des déchets accumulés pendant l'effort et à la reconstruction des éléments endommagés dans les cellules musculaires. Le nettoyage dure 24 à 72 heures. La réparation prend 2 à 5 jours selon l'étendue des dégâts. C'est elle, précisément, qui provoque la douleur. C'est pourquoi elle peut apparaître comme "retardée" après une sollicitation intense. Mais si les courbatures sont fréquentes, les muscles se reconstruiront plus forts et plus solides : c'est la surcompensation. Les crampes sont une contraction soudaine et brève d'un muscle. Elles ne sont pas toujours liées à l'activité physique. L'élongation - ou contracture ressemble à une courbature, mais où le muscle reste contracté en permanence, comme une boule. La douleur dure 10 à 20 jours, nécessite du repos et des massages réguliers. La déchirure musculaire survient quand le muscle a été trop sollicité, ou qu'il n'a pas eu le temps de bien se reconstruire avant de refaire un effort. Une petite partie du tissu musculaire s'est déchirée, provoquant un hématome. Elle demande un arrêt immédiat de l'exercice et un repos de 3 à 5 semaines. Le claquage ou la rupture partielle est une grosse déchirure. Elle est très douloureuse et oblige le sportif à cesser son activité immédiatement. Le muscle déjà très fragilisé a été sollicité brutalement et s'est rompu sur une grande partie. La récupération prend plusieurs mois. La rupture complète, encore plus grave, nécessite 6 mois de repos et doit souvent être soignée par une opération chirurgicale et des séances de rééducation. Tous les spécialistes sont d'accord : un muscle douloureux ne doit pas être sollicité. Il faut reprendre l'exercice graduellement. Les douleurs musculaires sont un bon indicateur de l'état de fatigue des muscles et ne doivent jamais être prises à la légère. Un muscle courbatu mais échauffé sera moins douloureux certes, mais restera fragile et propice au claquage. S. H. D'une manière générale, la douleur signale à l'organisme d'arrêter de travailler. Mais chaque douleur a sa signification et son niveau de gravité. Douleur pendant l'exercice En dévalant les pistes de ski par exemple, il est nécessaire de contracter les muscles des jambes pour se stabiliser et tourner. Quand ils se raidissent, les muscles ont besoin d'énergie. Au tout départ, ils puisent leur énergie dans leurs propres réserves de sucres. Mais au bout de quelques minutes sans pause, ce stock s'épuise. Les jambes se durcissent et une sensation de brûlure se fait ressentir. C'est le phénomène d'acidité. Les cellules ont transformé leur sucre en acide lactique, et cette substance les empêche de fonctionner. Cette sensation disparaît après quelques minutes de pause, ou en reprenant l'effort plus doucement. Si l'exercice se prolonge, les muscles fabriquent leur énergie grâce à l'oxygène et au sucre stocké dans le foie. Ils sont un peu moins puissants, mais peuvent poursuivre l'effort pendant très longtemps sans avoir mal. Le facteur limitant sera plutôt le souffle ou le rythme cardiaque. Les douleurs musculaires peuvent aussi être dues à un étirement trop intense. Lors d'une séance de stretching ou d'assouplissement, les muscles étirés peuvent picoter ou trembler. Ces symptômes annoncent un danger et il faut diminuer l'intensité de l'étirement. L'étirement d'un muscle créé des micro-lésions, tout comme la contraction, et peut conduire aux mêmes conséquences. Après le sport, vient le temps de la remise à niveau pour les muscles. L'acide lactique est éliminé, le calcium est recyclé, les stocks d'énergie sont reconstruits. Mais si l'exercice a été très intense et que les muscles ne sont pas habitués, ils ont pu être endommagés. En effet, chaque contraction musculaire crée des lésions, et d'autant plus importantes que la charge est lourde. Douleur après l'exercice Parfois, les douleurs ne surviennent pas immédiatement pendant l'effort mais dans un délai variable de 24 à 48 heures. Les courbatures sont un phénomène naturel, d'inflammation du muscle. Elles sont dues à l'élimination des déchets accumulés pendant l'effort et à la reconstruction des éléments endommagés dans les cellules musculaires. Le nettoyage dure 24 à 72 heures. La réparation prend 2 à 5 jours selon l'étendue des dégâts. C'est elle, précisément, qui provoque la douleur. C'est pourquoi elle peut apparaître comme "retardée" après une sollicitation intense. Mais si les courbatures sont fréquentes, les muscles se reconstruiront plus forts et plus solides : c'est la surcompensation. Les crampes sont une contraction soudaine et brève d'un muscle. Elles ne sont pas toujours liées à l'activité physique. L'élongation - ou contracture ressemble à une courbature, mais où le muscle reste contracté en permanence, comme une boule. La douleur dure 10 à 20 jours, nécessite du repos et des massages réguliers. La déchirure musculaire survient quand le muscle a été trop sollicité, ou qu'il n'a pas eu le temps de bien se reconstruire avant de refaire un effort. Une petite partie du tissu musculaire s'est déchirée, provoquant un hématome. Elle demande un arrêt immédiat de l'exercice et un repos de 3 à 5 semaines. Le claquage ou la rupture partielle est une grosse déchirure. Elle est très douloureuse et oblige le sportif à cesser son activité immédiatement. Le muscle déjà très fragilisé a été sollicité brutalement et s'est rompu sur une grande partie. La récupération prend plusieurs mois. La rupture complète, encore plus grave, nécessite 6 mois de repos et doit souvent être soignée par une opération chirurgicale et des séances de rééducation. Tous les spécialistes sont d'accord : un muscle douloureux ne doit pas être sollicité. Il faut reprendre l'exercice graduellement. Les douleurs musculaires sont un bon indicateur de l'état de fatigue des muscles et ne doivent jamais être prises à la légère. Un muscle courbatu mais échauffé sera moins douloureux certes, mais restera fragile et propice au claquage. S. H.