Cette importante rencontre, initiée par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements est très intéressante en ce sens qu'elle intervient à une période charnière de l'exécution des grands projets de réalisation des infrastructures au niveau national, tels le métro d'Alger, l'autoroute Est-Ouest… Cette importante rencontre, initiée par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements est très intéressante en ce sens qu'elle intervient à une période charnière de l'exécution des grands projets de réalisation des infrastructures au niveau national, tels le métro d'Alger, l'autoroute Est-Ouest… Une importante assistance composée essentiellement de cadres gestionnaires et de managers d'entreprises a participé, hier, à un atelier de formation en management, planification et suivi des projets des entreprises industrielles, organisé au siège de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) et animé par Sofiane Saadi, consultant et directeur en management à l'institut NT2S Consulting Inc. à Vancouver (Canada) et spécialiste en formation sur les méthodes de planification, de contrôle et de suivi des projets complexes. Cette importante rencontre, initiée par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements (MIPI) et dont Mohamed Bennini, directeur de l'Algex, n'a pas hésité à mettre la salle de conférences à la disposition des séminaristes, est très intéressante en ce sens qu'elle intervient à une période charnière de l'exécution des grands projets de réalisation des infrastructures au niveau national, tels le métro d'Alger, l'autoroute Est-Ouest… Pour le représentant du MIPI, Djamel-Eddine Labed, directeur des études, « cet atelier des projets complexes s'applique à toutes les activités et pour tous les secteurs, institutions et organismes. Il s'agit, en fait, de travailler en collaboration et en réflexion sur les projets en décelant les contraintes et en levant les coûts et les délais de réalisation ». Saadi explique que « le projet est un effort complexe pour atteindre un projet (plan) spécifique en respectant un échéancier et un budget et ayant la notion de dates. Toutefois, un projet ramène toujours de l'innovation en tenant compte de l'organisation et des objectifs stratégiques de l'entreprise ». Il a surtout mis l'accent sur les attentes et les besoins du client-utilisateur qui est la personne la mieux placée pour exprimer son besoin. Aussi, la réalisation d'un projet, que ce soit de développement industriel économique ou de recherche-développement, requiert le respect scrupuleux des paramètres de coût, de budget, de temps et, bien entendu, des risques inhérents aux différentes phases du projet, en raison des menaces d'incertitude, des aléas et des impondérables susceptible d'intervenir au cours de la vie du projet. Celui-ci doit avoir un point de départ et un point d'arrivée, le cas contraire fait traîner le projet qui sera voué à l'échec, selon ce consultant, estimant qu'en Amérique du Nord, (Etats-Unis et Canada) « le management est mené suivant la méthode de gestion par projets » en prenant comme exemple la gestion des programmes Apollo fondée sur des critères de rationalité, ce qui a permis de gagner deux années sur les dix années prévues. Le projet a été réalisé en l'espace de 8 années avec l'intervention du président Kennedy. Extrapolant cette méthode aux projets en vigueur en Algérie, Saadi, estime que «un responsable de projet à Hassi Messaoud, par exemple, qui gère et chapeaute 15 projets ne doit pas seulement décider, mais également valider (des étapes de réalisation de projets) ». Autrement dit, s'il est incapable de mener à bien le projet suivant les normes et standards scientifiques et internationaux en termes de programmation, planification, budgétisation et analyse des systèmes (particulièrement contrôle et maîtrise du projet), il ne peut pas être considéré comme un chef de projet, mais plutôt un chef de programme. En disant « j'ai délégué quelqu'un pour le suivi du projet en envoyant un e-mail et en tenant des réunions ponctuelles », ce manager trouble et perturbe les personnes exécutant le projet, estime Saadi. La gestion par projets applicables à Sonatrach et au métro d'Alger La cartographie d'un projet doit prendre en considération la certification ISO des risques management et les besoins en décelant le diagnostic, les acteurs du projet, les utilisateurs et le cahier des charges. Il y a lieu également de détecter et de définir les délais, la motivation et les ressources, ainsi que la planification et le budget. Saadi précise qu'« entre un chef de projet très compétent et un autre moins compétent, mais néanmoins plus motivé, on choisit le second, car il peut diriger convenablement le projet avec clarté et détermination ». Ce consultant bien imprégné de la culture et de la science de gestion des projets typiquement anglo-saxonne, affirme en faisant allusion à la réalisation du métro d'Alger que « tout projet de développement économique requiert la détection et la résolution des problèmes bloquants et une minutieuse et rationnelle gestion du budget alloué » en préconisant également « la limitation et la réduction des risques tout en utilisant efficacement les techniques et les ressources humaines ». Il ajoute « tout projet a un début et une fin claire en prenant en compte des priorités ». Dans les projets de recherche développement, menés dans certains centres de recherche en Algérie, on constate des retards importants dans les différentes étapes du projet, ce qui se répercute sur les délais, les coûts devenus onéreux et surtout la finalité du projet devant garantir une motivation des chefs de projet et une certaine continuité dans l'exécution du projet même. En d'autres termes, des projets de recherche fondamentale ne menant pas à des prototypes industriels ne sont pas utiles et engrangent des sommes d'argent faramineuses. Alors, la recherche appliquée travaillant avec les entreprises et le secteur industriel est fortement conseillée, affirment des observateurs. Dans cet ordre d'idées, Bennini estime que « la gestion méthodique des projets durant les cinq prochaines années en Algérie est indispensable, car le management des projets exige une maîtrise et un contrôle des montants alloués ». Selon ce consultant, des responsables de projet, qui disent que « des projets sont terminés à 80 % ou 97 % », induisent en erreur, car une analyse de projet est primordiale, estimant que le processus mérite un examen en faisant référence à la codification, car sans codification, il n'y a point d'analyse. « Aux USA, lorsqu'un Premier ministre parle de projet, on connait déjà le chef de projet et 80 % de la qualité du projet, ainsi que la durée exacte, le coût… » a-t-il ajouté en précisant qu'il a déjà travaillé pour le compte de l'entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach dans des projets en commun avec des industriels australiens. Une importante assistance composée essentiellement de cadres gestionnaires et de managers d'entreprises a participé, hier, à un atelier de formation en management, planification et suivi des projets des entreprises industrielles, organisé au siège de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) et animé par Sofiane Saadi, consultant et directeur en management à l'institut NT2S Consulting Inc. à Vancouver (Canada) et spécialiste en formation sur les méthodes de planification, de contrôle et de suivi des projets complexes. Cette importante rencontre, initiée par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements (MIPI) et dont Mohamed Bennini, directeur de l'Algex, n'a pas hésité à mettre la salle de conférences à la disposition des séminaristes, est très intéressante en ce sens qu'elle intervient à une période charnière de l'exécution des grands projets de réalisation des infrastructures au niveau national, tels le métro d'Alger, l'autoroute Est-Ouest… Pour le représentant du MIPI, Djamel-Eddine Labed, directeur des études, « cet atelier des projets complexes s'applique à toutes les activités et pour tous les secteurs, institutions et organismes. Il s'agit, en fait, de travailler en collaboration et en réflexion sur les projets en décelant les contraintes et en levant les coûts et les délais de réalisation ». Saadi explique que « le projet est un effort complexe pour atteindre un projet (plan) spécifique en respectant un échéancier et un budget et ayant la notion de dates. Toutefois, un projet ramène toujours de l'innovation en tenant compte de l'organisation et des objectifs stratégiques de l'entreprise ». Il a surtout mis l'accent sur les attentes et les besoins du client-utilisateur qui est la personne la mieux placée pour exprimer son besoin. Aussi, la réalisation d'un projet, que ce soit de développement industriel économique ou de recherche-développement, requiert le respect scrupuleux des paramètres de coût, de budget, de temps et, bien entendu, des risques inhérents aux différentes phases du projet, en raison des menaces d'incertitude, des aléas et des impondérables susceptible d'intervenir au cours de la vie du projet. Celui-ci doit avoir un point de départ et un point d'arrivée, le cas contraire fait traîner le projet qui sera voué à l'échec, selon ce consultant, estimant qu'en Amérique du Nord, (Etats-Unis et Canada) « le management est mené suivant la méthode de gestion par projets » en prenant comme exemple la gestion des programmes Apollo fondée sur des critères de rationalité, ce qui a permis de gagner deux années sur les dix années prévues. Le projet a été réalisé en l'espace de 8 années avec l'intervention du président Kennedy. Extrapolant cette méthode aux projets en vigueur en Algérie, Saadi, estime que «un responsable de projet à Hassi Messaoud, par exemple, qui gère et chapeaute 15 projets ne doit pas seulement décider, mais également valider (des étapes de réalisation de projets) ». Autrement dit, s'il est incapable de mener à bien le projet suivant les normes et standards scientifiques et internationaux en termes de programmation, planification, budgétisation et analyse des systèmes (particulièrement contrôle et maîtrise du projet), il ne peut pas être considéré comme un chef de projet, mais plutôt un chef de programme. En disant « j'ai délégué quelqu'un pour le suivi du projet en envoyant un e-mail et en tenant des réunions ponctuelles », ce manager trouble et perturbe les personnes exécutant le projet, estime Saadi. La gestion par projets applicables à Sonatrach et au métro d'Alger La cartographie d'un projet doit prendre en considération la certification ISO des risques management et les besoins en décelant le diagnostic, les acteurs du projet, les utilisateurs et le cahier des charges. Il y a lieu également de détecter et de définir les délais, la motivation et les ressources, ainsi que la planification et le budget. Saadi précise qu'« entre un chef de projet très compétent et un autre moins compétent, mais néanmoins plus motivé, on choisit le second, car il peut diriger convenablement le projet avec clarté et détermination ». Ce consultant bien imprégné de la culture et de la science de gestion des projets typiquement anglo-saxonne, affirme en faisant allusion à la réalisation du métro d'Alger que « tout projet de développement économique requiert la détection et la résolution des problèmes bloquants et une minutieuse et rationnelle gestion du budget alloué » en préconisant également « la limitation et la réduction des risques tout en utilisant efficacement les techniques et les ressources humaines ». Il ajoute « tout projet a un début et une fin claire en prenant en compte des priorités ». Dans les projets de recherche développement, menés dans certains centres de recherche en Algérie, on constate des retards importants dans les différentes étapes du projet, ce qui se répercute sur les délais, les coûts devenus onéreux et surtout la finalité du projet devant garantir une motivation des chefs de projet et une certaine continuité dans l'exécution du projet même. En d'autres termes, des projets de recherche fondamentale ne menant pas à des prototypes industriels ne sont pas utiles et engrangent des sommes d'argent faramineuses. Alors, la recherche appliquée travaillant avec les entreprises et le secteur industriel est fortement conseillée, affirment des observateurs. Dans cet ordre d'idées, Bennini estime que « la gestion méthodique des projets durant les cinq prochaines années en Algérie est indispensable, car le management des projets exige une maîtrise et un contrôle des montants alloués ». Selon ce consultant, des responsables de projet, qui disent que « des projets sont terminés à 80 % ou 97 % », induisent en erreur, car une analyse de projet est primordiale, estimant que le processus mérite un examen en faisant référence à la codification, car sans codification, il n'y a point d'analyse. « Aux USA, lorsqu'un Premier ministre parle de projet, on connait déjà le chef de projet et 80 % de la qualité du projet, ainsi que la durée exacte, le coût… » a-t-il ajouté en précisant qu'il a déjà travaillé pour le compte de l'entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach dans des projets en commun avec des industriels australiens.