Le secrétaire général du FLN a surpris l'assistance lorsqu'il a annoncé que le président de la république sera candidat du FLN lors de la prochaine présidentielle. Le secrétaire général du FLN a surpris l'assistance lorsqu'il a annoncé que le président de la république sera candidat du FLN lors de la prochaine présidentielle. «Si Dieu prête vie Bouteflika sera notre candidat à la présidentielle 2014 » a en effet indiqué jeudi, Abdelaziz Belkhadem à la fin d'un discours de presque 2 heures prononcé lors de la tenue de la 3e session du comité central (CC). Une annonce qui a été longuement applaudie par les membres du CC prouvant ainsi leur total soutien à cette perspective. Tous les observateurs sont unanimes pour dire que cette annonce semble très prématurée puisqu'on est encore très loin de cette date, mais ces propos pourraient confirmer les thèses selon lesquelles la crise interne que traverse le parti à un rapport direct avec cette importante échéance politique. « Par ces propos Belkhadem tenait peut-être à dire qu'il n'a aucune ambition présidentielle » nous a confié un membre du comité central. «le FLN, qui a subi plusieurs secousses et a été l'objet de moult complots interne et externe, ne va pas imploser », insiste Belkhadem. Pour lui « notre combat est contre ceux qui sont politiquement contre nous et avec ceux qui veulent envoyer le FLN au musée, et non avec les militants » a martelé l'orateur, dont le discours tournait principalement autour de la question de la crise interne que traverse le parti puisqu'il faut le dire, l'ombre de animateurs du mouvement dit du « Redressement et de l'authenticité » a fortement plané sur les travaux de cette 3e session, même si Belkhadem, chiffres à l'appui, a tenu à minimiser l'importance de cette fronde et de cette opposition. En effet, sur les 351 membres du comité central seuls 38 personnes ont brillé par leur absence. Parmi ces derniers 25, qui font certainement partie du « mouvement de Redressement et de l'authenticité », n'ont présenté aucune justification, alors que les 13 autres restants, ont adressé des lettres pour justifier leur absence. Pour Belkhadem, ils ne « représentent rien ». Le secrétaire général du vieux parti, qui les a invités à venir exprimer, en toute liberté, leurs opinions et convissions devant les membres du comité central, a annoncé devant l'assistance avoir reçu une correspondance en 26 pages de Abderrazak Bouhara et Mohamed Boukhalfa, tous deux membres du Conseil de la Nation au titre du tiers presidentiel, dans laquelle ils disent que cette session sera comme les précédentes car le débat démocratique autour de la situation du parti ne sera pas au rendez-vous. Belkhadem, qui fait allusion à Bouhara, a souligné que ce dernier a exposé la même préoccupation devant l'instance exécutive à laquelle a succédé le comité central lors du 9e congrès, sans convaincre personne. En somme, pour le premier responsable du FLN, ces opposants n'ont pas un ancrage au sein de la base militante et d'ailleurs, s'est-il écrié, « il n'y a pas de tuteur sur le FLN ». Abdelaziz Belkhadem a toutefois reconnu que des problèmes existent au sein du parti. Dans ce cadre il a fait cas de l'élection dans certains bureaux de kasma de personnes affiliées à d'autres partis politiques. À propos de l'opération de renouvellement des kasmas, qui a été à l'origine de la crise qui a éclaté au parti, il dira qu'elle atteint le seuil de 95%. Il a aussi appelé à la mobilisation de tous en perspective des échéances électorales de 2012.Belkhadem, qui a fait cas de la création au sein de l'Alliance présidentielle d'un comité pour faire face aux attaques qui viennent d'outre-mer, a aussi évoqué la nécessité pour la France de présenter ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis en Algérie. Les travaux du comité central, prévus initialement pour trois jours, ont été clôturés dans la matinée d'hier après l'adoption de plusieurs résolutions. «Si Dieu prête vie Bouteflika sera notre candidat à la présidentielle 2014 » a en effet indiqué jeudi, Abdelaziz Belkhadem à la fin d'un discours de presque 2 heures prononcé lors de la tenue de la 3e session du comité central (CC). Une annonce qui a été longuement applaudie par les membres du CC prouvant ainsi leur total soutien à cette perspective. Tous les observateurs sont unanimes pour dire que cette annonce semble très prématurée puisqu'on est encore très loin de cette date, mais ces propos pourraient confirmer les thèses selon lesquelles la crise interne que traverse le parti à un rapport direct avec cette importante échéance politique. « Par ces propos Belkhadem tenait peut-être à dire qu'il n'a aucune ambition présidentielle » nous a confié un membre du comité central. «le FLN, qui a subi plusieurs secousses et a été l'objet de moult complots interne et externe, ne va pas imploser », insiste Belkhadem. Pour lui « notre combat est contre ceux qui sont politiquement contre nous et avec ceux qui veulent envoyer le FLN au musée, et non avec les militants » a martelé l'orateur, dont le discours tournait principalement autour de la question de la crise interne que traverse le parti puisqu'il faut le dire, l'ombre de animateurs du mouvement dit du « Redressement et de l'authenticité » a fortement plané sur les travaux de cette 3e session, même si Belkhadem, chiffres à l'appui, a tenu à minimiser l'importance de cette fronde et de cette opposition. En effet, sur les 351 membres du comité central seuls 38 personnes ont brillé par leur absence. Parmi ces derniers 25, qui font certainement partie du « mouvement de Redressement et de l'authenticité », n'ont présenté aucune justification, alors que les 13 autres restants, ont adressé des lettres pour justifier leur absence. Pour Belkhadem, ils ne « représentent rien ». Le secrétaire général du vieux parti, qui les a invités à venir exprimer, en toute liberté, leurs opinions et convissions devant les membres du comité central, a annoncé devant l'assistance avoir reçu une correspondance en 26 pages de Abderrazak Bouhara et Mohamed Boukhalfa, tous deux membres du Conseil de la Nation au titre du tiers presidentiel, dans laquelle ils disent que cette session sera comme les précédentes car le débat démocratique autour de la situation du parti ne sera pas au rendez-vous. Belkhadem, qui fait allusion à Bouhara, a souligné que ce dernier a exposé la même préoccupation devant l'instance exécutive à laquelle a succédé le comité central lors du 9e congrès, sans convaincre personne. En somme, pour le premier responsable du FLN, ces opposants n'ont pas un ancrage au sein de la base militante et d'ailleurs, s'est-il écrié, « il n'y a pas de tuteur sur le FLN ». Abdelaziz Belkhadem a toutefois reconnu que des problèmes existent au sein du parti. Dans ce cadre il a fait cas de l'élection dans certains bureaux de kasma de personnes affiliées à d'autres partis politiques. À propos de l'opération de renouvellement des kasmas, qui a été à l'origine de la crise qui a éclaté au parti, il dira qu'elle atteint le seuil de 95%. Il a aussi appelé à la mobilisation de tous en perspective des échéances électorales de 2012.Belkhadem, qui a fait cas de la création au sein de l'Alliance présidentielle d'un comité pour faire face aux attaques qui viennent d'outre-mer, a aussi évoqué la nécessité pour la France de présenter ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis en Algérie. Les travaux du comité central, prévus initialement pour trois jours, ont été clôturés dans la matinée d'hier après l'adoption de plusieurs résolutions.