La Grande commission mixte algéro-tunisienne se réunira aujourd'hui, sous la présidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et de son homologue tunisien, Mohamed Ghannouchi. La Grande commission mixte algéro-tunisienne se réunira aujourd'hui, sous la présidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et de son homologue tunisien, Mohamed Ghannouchi. Cette rencontre a été précédée de la réunion, samedi, de la commission de suivi algéro-tunisienne co-présidée par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel avec son homologue tunisien, Abdelhafid El Hargam. 10 conventions et programmes d'action seront signés, a affirmé M. Messahel dans une déclaration à la presse en marge de la réunion du comité de suivi, soulignant que le volume des échanges entre l'Algérie et la Tunisie a atteint 600 millions de dollars ces dix derniers mois soit une hausse de 5,6 % par rapport à l'année dernière. Ces conventions concernent, a indiqué Abdelkader Messahel, les secteurs de l'agriculture, de la formation professionnelle, de l'environnement, de l'investissement et autres, précisant que la 18e session de la Grande commission mixte permettra de «définir un document de travail en matière de coopération bilatérale pour la prochaine période allant jusqu'à la prochaine session». La Grande commission mixte, procédera lors de sa 18e session, selon Abdelkader Messahel à «l'évaluation de la coopération bilatérale et à la révision de certaines décisions tout en les orientant dans le sens des intérêts communs des deux pays et en permettant à certains secteurs de concrétiser leurs objectifs» et sera, a-t-il poursuivi, «l'occasion de revoir le processus de coopération entre les deux pays notamment dans le domaine de l'investissement, du partenariat, de l'énergie sous toutes ses formes, des échanges commerciaux et des moyens de les hisser à un niveau supérieur et de développer leurs contenus». A cette occasion, il a annoncé l'entrée en vigueur de l'accord commercial préférentiel signé en 2008 entre l'Algérie et la Tunisie, lors de la 17e session de la Grande commission mixte, réitérant son appel en direction des experts des deux pays «en vue d'accélérer la finalisation de la révision des listes détaillées annexées à l'accord notamment celles relatives aux certificats d'origine». D'autre part, Abdelkader Messahel a également appelé les membres de la commission à accorder un intérêt accru aux secteurs du tourisme et de l'artisanat et à s'intéresser à d'autres secteurs «non moins importants», dont, a-t-il précisé, le transport, les petites et moyennes entreprises, les technologies de l'information et de la communication, la recherche scientifique, l'agriculture et le renforcement de la coopération en matière de ressources humaines. Pour le ministre délégué, ces secteurs «sont encore en deçà des ambitions des deux parties eu égard aux moyens dont disposent les deux pays et à leur désir d'asseoir des relations stratégiques complémentaires». Pour sa part le secrétaire d'Etat tunisien chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines, Abdelhafid El-Hargam a exprimé le souhait de son pays de «renforcer la coopération et de la hisser au niveau des aspirations des deux pays», relevant que la coopération dans certains secteurs «reste en deçà des aspirations des deux pays et nécessite sa relance». Cette rencontre a été précédée de la réunion, samedi, de la commission de suivi algéro-tunisienne co-présidée par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel avec son homologue tunisien, Abdelhafid El Hargam. 10 conventions et programmes d'action seront signés, a affirmé M. Messahel dans une déclaration à la presse en marge de la réunion du comité de suivi, soulignant que le volume des échanges entre l'Algérie et la Tunisie a atteint 600 millions de dollars ces dix derniers mois soit une hausse de 5,6 % par rapport à l'année dernière. Ces conventions concernent, a indiqué Abdelkader Messahel, les secteurs de l'agriculture, de la formation professionnelle, de l'environnement, de l'investissement et autres, précisant que la 18e session de la Grande commission mixte permettra de «définir un document de travail en matière de coopération bilatérale pour la prochaine période allant jusqu'à la prochaine session». La Grande commission mixte, procédera lors de sa 18e session, selon Abdelkader Messahel à «l'évaluation de la coopération bilatérale et à la révision de certaines décisions tout en les orientant dans le sens des intérêts communs des deux pays et en permettant à certains secteurs de concrétiser leurs objectifs» et sera, a-t-il poursuivi, «l'occasion de revoir le processus de coopération entre les deux pays notamment dans le domaine de l'investissement, du partenariat, de l'énergie sous toutes ses formes, des échanges commerciaux et des moyens de les hisser à un niveau supérieur et de développer leurs contenus». A cette occasion, il a annoncé l'entrée en vigueur de l'accord commercial préférentiel signé en 2008 entre l'Algérie et la Tunisie, lors de la 17e session de la Grande commission mixte, réitérant son appel en direction des experts des deux pays «en vue d'accélérer la finalisation de la révision des listes détaillées annexées à l'accord notamment celles relatives aux certificats d'origine». D'autre part, Abdelkader Messahel a également appelé les membres de la commission à accorder un intérêt accru aux secteurs du tourisme et de l'artisanat et à s'intéresser à d'autres secteurs «non moins importants», dont, a-t-il précisé, le transport, les petites et moyennes entreprises, les technologies de l'information et de la communication, la recherche scientifique, l'agriculture et le renforcement de la coopération en matière de ressources humaines. Pour le ministre délégué, ces secteurs «sont encore en deçà des ambitions des deux parties eu égard aux moyens dont disposent les deux pays et à leur désir d'asseoir des relations stratégiques complémentaires». Pour sa part le secrétaire d'Etat tunisien chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines, Abdelhafid El-Hargam a exprimé le souhait de son pays de «renforcer la coopération et de la hisser au niveau des aspirations des deux pays», relevant que la coopération dans certains secteurs «reste en deçà des aspirations des deux pays et nécessite sa relance».