Les pays africains doivent maintenir en 2011 les mesures à même d'assurer une reprise économique soutenue, a indiqué Léonce Ndikumana haut responsable auprès de la Banque africaine de développement (BAD), ajoutant que le continent a répondu avec détermination et prudence à la crise financière mondiale. "Les pays africains devraient continuer avec des politiques non-restrictives même en 2011 pour garantir une reprise soutenue de leurs économies", alors qu'en 2010 l'Afrique a prôné la prudence face à la crise financière, par des mesures de relance budgétaire, l'assouplissement de la politique monétaire, le contrôle des flux de capitaux et de nouvelles réglementations bancaires, a précisé M.Ndikumana directeur du département de la recherche sur le développement à la BAD. Relevant que la croissance rapide de l'Afrique a été brutalement interrompue en 2009 par la crise mondiale, cet expert a ajouté que les plans de développement mis en oeuvre par certains pays africains ont fait leurs preuves. "L'Afrique a surpris tout le monde par sa résistance face à la crise financière, de nombreux pays ont même maintenu des taux de croissance positifs", a dit ce responsable. Pour M. Ndikumana, il faut davantage d'efforts en matière de mobilisation de ressources intérieures dans les programmes d'action pour renouer avec la croissance, affirmant que les pays africains ne disposent pas suffisamment de ressources pour compenser pleinement les effets de la crise. Les pays africains doivent maintenir en 2011 les mesures à même d'assurer une reprise économique soutenue, a indiqué Léonce Ndikumana haut responsable auprès de la Banque africaine de développement (BAD), ajoutant que le continent a répondu avec détermination et prudence à la crise financière mondiale. "Les pays africains devraient continuer avec des politiques non-restrictives même en 2011 pour garantir une reprise soutenue de leurs économies", alors qu'en 2010 l'Afrique a prôné la prudence face à la crise financière, par des mesures de relance budgétaire, l'assouplissement de la politique monétaire, le contrôle des flux de capitaux et de nouvelles réglementations bancaires, a précisé M.Ndikumana directeur du département de la recherche sur le développement à la BAD. Relevant que la croissance rapide de l'Afrique a été brutalement interrompue en 2009 par la crise mondiale, cet expert a ajouté que les plans de développement mis en oeuvre par certains pays africains ont fait leurs preuves. "L'Afrique a surpris tout le monde par sa résistance face à la crise financière, de nombreux pays ont même maintenu des taux de croissance positifs", a dit ce responsable. Pour M. Ndikumana, il faut davantage d'efforts en matière de mobilisation de ressources intérieures dans les programmes d'action pour renouer avec la croissance, affirmant que les pays africains ne disposent pas suffisamment de ressources pour compenser pleinement les effets de la crise.